Pasqu’il boit et qu’il sort en boîte. Je pense qu’il oublie qu’il est marié et qu’il y a des choses qu’il ne Peut ma faire quand il est marié. Il sait bien que je le quitterai jamais les menaces ne Marchent plus. Alors je me dis, le mettre à la porte, partir pendant un temps et éteindre mon tel. Que faire je l’aime à en mourir j’attends un enfant de lui et en sois je neActualités Femmes et consommation de l’alcool à Ouaga Qui sont-elles, Pourquoi ... La consommation de l’alcool était, jusqu’à une période plus ou moins récente, considérée comme l’apanage » des hommes, un vice qui ne pourrait être permis à la femme. Mais de nos jours, de plus en plus et sans gêne, des femmes sont amatrices de boissons fortement alcoolisées et deviennent des disciples de Bacchus. Un comportement pour le moins mal vu par la société burkinabè, une société où certaines mentalités semblent avoir encore la peau dure. En effet, voir une femme dans un débit de boissons sans la compagnie d’un homme de surcroît consommant de l’alcool laisse plus d’un dubitatif quant à sa moralité. Mentalités rétrogrades ou conditionnement socioculturels ? En tout cas, les réalités sont en train de changer de façon radicale et les femmes fréquentent allègrement les débits de boissons et autres cabarets où elles "s’abreuvent" comme les hommes. Des faits qui semblent de plus en plus tolérés en ville comme en campagne. Nous avons pendant plusieurs mois, fréquenté des maquis, bars-dancing, cabarets et autres débits de boissons de la capitale, Ouagadougou, pour tenter de comprendre le phénomène. Il convient d’abord de préciser que l’objectif dans cette enquête n’est pas de renier à la femme une quelconque parcelle de liberté. Bien au contraire. La consommation d’alcool et la fréquentation des débits de boisson par les femmes est un phénomène plus ou moins nouveau sous nos cieux qui atteste de la chute de certaines barrières psychologiques autant chez l’homme que chez la femme, et cela mérite qu’on y prête attention. D’où cette démarche qui va nous conduire dans certains maquis de la place. Si notre volonté n’a pas été pensée à défaut et que nos interlocutrices ne se sont pas refusées à nos questions, nous avons toutefois buté sur la réticence des unes et des autres à laisser dévoiler leur identité. Samedi soir ; il est 16h. Nous sommes dans un des maquis les plus branchés » du quartier Wemtenga. Dans ce maquis, plus de 60% de la musique distillées » vient des bords de la lagune Ebrié, la Côte d’Ivoire. Il est essentiellement fréquenté par de jeunes fonctionnaires, des étudiants et des élèves qui ont fait une bonne partie de leurs études en Côte d’Ivoire. En ces lieux, on boit, on mange, on danse, on échange dans un brouhaha indescriptible. Dès notre entrée, une table attire notre attention. Autour de cette table étaient assises trois jeunes filles dont l’âge moyen ne dépasse guère 23 ans. Six bouteilles de bière étaient posées sur la table. Nous négocions une place assise. Ce qu’elles acceptent. Notre commande, une sucrerie. Roulement des yeux de nos “compagnes”. L’une d’elles nous dévisage. Nos regards se croisent et elle explose » Monsieur, c’est vrai qu’on ne se connaît pas, mais vous voulez gâter notre table ou quoi ? Est-ce que vous voyez une sucrerie sur cette table ? ». Ayant compris son inquiétude », pour la calmer nous tentons de nous justifier en disant que nous avons de petits maux de tête. Elle nous conseille une boisson encore plus alcoolisée que la bière. Prenez-en vous allez voir ça va passer ». Nous lui promettons de suivre son conseil » à la prochaine commande. Pendant ce temps les deux autres filles étaient plus préoccupées par la musique et la danse. Une conversation s’engage alors entre notre conseillère » et nous. Mlle K. V. est étudiante, tout comme ses deux copines. Elles aiment faire le show », comme elles le disent, tous les samedis. Elles consomment la bière depuis le lycée. Chaque samedi, on vient ici faire le show. On s’éclate au maximum et le dimanche on se repose. Est-ce qu’on peut faire le show en buvant la sucrerie ? On boit donc la bière, si on est godé, on rentre et ça ne nous gêne pas. Nous ne sommes pas tout de même des filles du village ». Quant aux regards les autres, Mlle et ses camarades s’en moquent. Pour elles, si les hommes peuvent boire la bière sans que cela offusque personne, c’est qu’elles peuvent aussi le faire. Et puis, vous êtes venus boire ou bien vous êtes venus poser des questions. Vous aimez trop poser des questions... Nous on fait le show », observation de Mlle agacée. Pour clore les échanges comme le souhaitent visiblement les trois étudiantes, nous osons encore demander à Mlle pourquoi elles ne sont pas en compagnie d’un garçon. Pour elle, leur objectif dans la vie, c’est d’être toujours indépendantes des hommes. C’est pourquoi, selon elle, elles bossent dur à l’université. Les hommes ne sont pas sérieux », sentence d’une étudiante qui n’a visiblement pas notre temps. Ce qui dérange » et qui peut mettre mal à l’aise plus d’un père de famille ou plus d’un père d’étudiantes quand on regarde ces trois jeunes filles, c’est leur âge et le fait qu’elles sont étudiantes. Cela nous fait d’ailleurs penser à l’artiste Musicien, Aly VERUTHY qui disait bien à propos dans une de ses chansons que L’alcool ne colle pas avec l’école ». Autre samedi, autre lieu, autre décor .Nous sommes dans un grand bar-dancing de la cité An II .Il est environ 16h l’heure à laquelle commence une animation musicale avec des décibels à vous péter les tympans, annonçant ainsi le début du week-end. Assis en ces lieux où seuls l’argent et l’alcool peuvent dicter leur loi, nous jetons un regard intéressé sur le voisinage à la recherche d’une femme qui boit la bière », une cible en fait. Nous n’allons pas tarder à la trouver puisque la personne qui devait nous servir la boisson est une femme. Sitôt la commande lancée que celle-ci nous revient avec une bouteille “transpirante” qui laisse deviner qu’elle a séjourné dans un endroit à une température des plus basses. Pour joindre l’agréable à l’utile ». Nous invitons notre serveuse » à nous tenir compagnie en se servant une boisson. C’était comme si elle n’attendait que cette proposition. Elle va alors se servir une grosse bière dite de luxe et cela, à notre satisfaction, puisque les échanges sur le sujet qui nous a amené là pouvaient commencer par elle. Mlle c’est son nom, est ressortissante d’un pays voisin. Elle est anglophone, mais parle bien le français et même très bien. Si l’homme boit, la femme peut en faire autant… A la question de savoir pourquoi elle boit de l’alcool et pas de la sucrerie, s’offusque, pousse un soupir, boit une gorgée et répond Je ne sais pas pourquoi au Burkina Faso les hommes sont comme ça ? Vous, vous aimez fatiguer les femmes et vous-mêmes, vous n’êtes pas sérieux. Je sais de quoi je parle. Ça fait plus de 15 ans que je suis au Burkina et je ne suis plus une petite fille. Pourquoi les hommes peuvent tranquillement boire la bière et vous ne voulez pas que les femmes boivent et quand une femme boit, vous en faites un problème. Je ne comprends pas ! Je sais ce que vous voulez dire en me posant cette question ». Nous pensons pouvoir calmer notre interlocutrice en disant que c’est un peu mal vu et mal accepté par la société quand une femme boit de l’alcool. C’était mal connaître N. S. C’est mal vu par quelle société ? Au Burkina vous êtes vraiment en retard. Vous savez, j’ai beaucoup voyagé avant de me retrouver ici au Burkina. Le français que je parle, ce n’est pas ici que je l’ai appris. Mais vraiment, j’ai remarqué qu’au Burkina vous pensez que la femme n’est rien, elle n’a droit à rien. Je vois ce que vous pensez, vous voulez dire que quand une femme boit, elle n’est pas sérieuse. Donc je peux dire que les hommes ne sont pas sérieux puisqu’ils boivent l’alcool. Si les hommes boivent, nous aussi, on boit pian ! ». A la vue de trois clients qui faisaient leur entrée, elle se lève sans même nous dire un mot pour aller les servir. Plus de 15 minutes d’attente ; elle ne revient toujours pas. Il est presque 20h. Nous décidons alors de quitter les lieux. Mais comment partir quand elle a toujours sa boisson posée sur la table ? Elle arrive enfin, présente ses excuses et nous informe que son chéri » est arrivé, donc elle va naturellement nous faucher compagnie. Nous lui promettons de continuer les échanges la prochaine fois. Comme N. S., elles sont nombreuses les femmes qui consomment et prennent le fait sous l’angle de l’égalité des sexes. Si l’homme boit, c’est que la femme peut boire aussi soutiennent-elles. Et le débat est ainsi clos. Le cas de Mlle et ses copines étudiantes et même de NS. est bien différent de celui de Mme qui est secrétaire dans un ministère, mariée et mère de trois enfants. Elle boit la bière depuis fort longtemps » pour utiliser ses propres termes. Elle boit le plus souvent en compagnie de ses copines ou avec son mari et ses amis. Pour elle, il n’y a vraiment pas de problème quand une femme boit la bière, pourvu qu’elle n’exagère pas pour devenir purement ivrogne ». Dans ce cas, son foyer, l’avenir de ses enfants sont en jeu. Sinon, je ne vois vraiment pas un problème à ce que les femmes boivent la bière, l’alcool. Même quand l’homme boit, il n’y a pas de problème, c’est quand, il exagère qu’il y a problème. » Conviction de Mme pour qui seul l’excès nuit dans la consommation des boissons alcoolisées. Contrairement aux femmes jusque-là rencontrées les deux premières semaines, Mlle est un autre cas. Elle travaille dans un grand maquis de la place. Dans notre village, les femmes boivent, les hommes boivent et il n’y a pas de problème. Les jours de marché, les jours de funérailles, les hommes et les femmes boivent ensemble sans problème que ce soit la bière ou le dolo. C’est même dans notre culture ». En effet, Il existe, selon les sociologues, une notion de tolérance socioculturelle, selon laquelle dans un pays où une substance est produite et donc généralement consommée traditionnellement, un état d’équilibre relatif s’installe entre cette substance produite et les usages. Ce produit est intégré dans un rituel social, mystique ou religieux. Ce rituel s’accompagne d’une tradition de l’usage du produit véhiculant des prescriptions d’utilisation, les quantités à utiliser, les dangers relatifs à l’usage, etc. C’est certainement le cas dans le village de Mlle R. S. et dans bien d’autres contrées du Burkina avec la bière de mil, le dolo ou tchapalo », une boisson produite et vendue par les femmes dans les cabarets, donc consommée aussi par les femmes. Les problèmes affectifs, le désir de paraître, la mode… en question Elles sont également nombreuses celles qui ont pris le chemin » de l’alcool suite à une déception amoureuse ou à un choc psychologique. C’est le cas de Mme qui était caissière dans une entreprise commerciale privée de la place. Accusée de vol de numéraires, elle a séjourné plus de six mois à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou MACO. A sa sortie de prison, c’est avec surprise et désolation qu’elle apprendra que son mari a fui » le pays avec leur unique fils pour la Côte d’Ivoire, sous prétexte qu’il ne veut pas d’une femme voleuse. Pourtant, selon ses explications entres sanglots, elle est innocente dans cette affaire et a été finalement relaxée au bénéfice du doute. Depuis lors, Mme ne trouve son salut » que dans l’alcool C’est ce qui me maintient et me permet de faire comme les autres. Ça me permet aussi d’oublier, de ne pas trop penser à ça. Je n’ai pas volé et mon mari qui n’a rien compris m’abandonne et s’en va avec mon fils. Vous comprenez ma peine et ma douleur ? » Déception et amertume se lisaient effectivement sur son visage. Mais est-ce vraiment la solution que de boire la bière, l’alcool sous prétexte que c’est pour oublier ? Pour Mme T. A., il n’y a pas d’autres solutions parce que si elle arrête l’alcool, elle risque de devenir folle. Vous voulez un jour me voir nue dans les rues de Ouagadougou ? Violente » question ! Pour reprendre les termes d’un humoriste ivoirien. A ces différentes raisons avancées par les unes et les autres, certaine encore disent vouloir être à la mode » en faisant comme les hommes. Pour elle, une femme qui boit la bière, l’alcool est émancipée, elle est devant », comme l’a laissé entendre l’étudiante K. V. C’est aussi ce que nous avons appris avec Mlle qui évolue dans le milieu de la mode. Malgré sa religion qui interdit pas mal de choses, dont strictement l’alcool et ses dérivés, elle ne s’en prive pas. Non seulement elle boit l’alcool, mais, elle fume la cigarette. Mais la cigarette c’est en cachette et souvent dans les maquis. La cigarette, la bière ça fait classe, ça fait “branché”. C’est la femme à la mode, émancipée et qui n’a rien à cirer. La vie est courte mon cher, il faut en profiter, je suis encore jeune », nous dira cette jeune fille dont les parents résident dans la région des Hauts-Bassins. Quant à Mlle elle est professionnelle du sexe. Pour elle, la bière et la cigarette lui servent d’appât pour d’éventuels clients. Il y a des milieux où quand une fille fume et boit la bière, ceux qui savent, savent et le marché est vite conclu. Dans notre milieu, il y a la bière, la cigarette et l’habillement sexy, tout ça c’est pour attirer les hommes », déclare-t-elle sereinement, avant de nous souffler à l’oreille qu’un monsieur assis à l’autre bout de la salle s’intéresse à elle. Nous étions dans une boîte de nuit bien connue de la capitale. Elle ne tardera d’ailleurs pas à disparaître dans la pénombre pour rejoindre le monsieur en question. Mlle et Mlle sont le contraire de Mme Enseignante de profession, mariée, elle mène une vie tranquille » avec son mari. Elle ne boit que le vin. Elle n’aime pas les maquis et autres débits de boissons. Chaque week-end, elle s’achète une bouteille de vin qu’elle emporte à la maison pour sa consommation. Je bois uniquement le vin et je me soûle vite. Donc je ne bois qu’à la maison. Dehors, je ne bois jamais l’alcool. Mon mari sait que je bois le vin. Quand nous sortons ensemble, je prends la sucrerie. Je ne veux pas qu’un jour on dise à mon mari que J’ai vu ta femme dans un maquis en train de boire la bière. Jamais ! Vous connaissez les Ouagalais avec leurs bouches qui ne se ferment jamais. Donc je bois chez moi et il n’y a pas de problème », nous dira Mme donnant d’ailleurs raisons à ceux qui n’aiment pas voir leur épouse dans les débits de boissons considérés comme des lieux de risques, de dangers , de tentations et de dépravation. Et ce n’est pas Mme O. A. commerçante, qui dira le contraire, elle qui a perdu son foyer par la faute de l’alcool J’ai été mariée très jeune. Malheureusement, je n’ai pas pu me départir de certaines habitudes et de certaines copines qui passaient le temps à boire. Et finalement, je suis tombée dans le cercle vicieux de l’alcool avec mes copines. Mon mari qui était aussi jeune était musulman pratiquant. Chaque soir, je rentrais à la maison ivre. Il a tout fait pour que j’arrête de boire. Il m’aimait. Mais finalement, son père qui est imam a demandé à ce qu’il me répudie. Et c’est ce qui a été fait. Aujourd’hui, il s’est remarié. Moi, à mon âge, je ne sais pas si je pourrais encore me remarier… Bon, c’est le destin, je n’en veux pas à mon mari ». Triste récit d’une dame qui, malheureusement, continue de s’adonner à l’alcool. La situation de Mme ménagère, n’est également pas enviable. En effet, avec un mari ivrogne, c’est le terme qu’elle a utilisé. Elle aurait tout fait pour l’amener à la raison. Après avoir épuisé toutes les tentatives, elle a jugé bon » de suivre son mari dans la voie sans issue de l’alcoolisme. Maquis et cabarets sont devenus ses fréquentations régulières. Et c’est dans un grand cabaret au secteur 28 14 Yaar que nous l’avons rencontrée. Elle se confesse » En réalité, c’est mon mari qui m’a amené à boire l’alcool. Avant, je ne buvais pas une goutte d’alcool. Par contre lui était un vrai “godeur”. J’ai tout fait pour qu’il arrête, sans succès. C’est même à cause de l’alcool qu’il a perdu son boulot de gardien. Pour un peu fuir la réalité de la situation de notre couple, j’ai commencé à fréquenter les cabarets du marché et même les bars du quartier avec d’autres femmes. Comme on a de grands enfants, ils se débrouillent et me viennent souvent en aide. Quant à leur père, ils disent qu’ils ne s’occuperont pas de lui tant qu’il n’aura pas arrêté de boire. Notre couple, c’est un couple de nom seulement, rien ne va plus… ». Qu’elles soient mariées ou célibataires, de la ménagère à la femme fonctionnaire en passant par les commerçantes, les élèves, les étudiantes … les femmes, à tous les niveaux, ne cachent plus leur penchant pour la consommation de l’alcool. Conséquence d’une société où les femmes croupissent sous le poids des problèmes et du stress ; affirmation de soi et de sa liberté ; désir ardent » de paraître, d’être à la mode », d’affirmer son émancipation ; conséquence d’un mal-être » ; recherche d’un équilibre mental… telles sont entres autres, les raisons qui poussent les femmes à la consommation de l’alcool et à la dépendance alcoolique à Ouagadougou. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le phénomène, s’il n’est pas encore dramatique, n’en demeure pas moins préoccupant avec des conséquences certaines pour la femme et pour toute la société Idriss Birba Conséquences de l’alcool chez la femme C’est Louis Auguste COMMERSON qui disait Quand on abuse du liquide l’alcool, on ne reste pas longtemps solide ». Bien que cela soit valable aussi bien pour l’homme que pour la femme, les conséquences médicales de l’abus de l’alcool sont plus accentuées chez la femme, selon les spécialistes et l’Organisation mondiale de la santé OMS. Raison bien suffisante pour ces dernières de jouer la carte de la modération dans sa consommation. Si les femmes ne boivent pas toujours pour les mêmes raisons que les hommes, elles restent exposées à des risques plus accrus de dépendance et de complications ; elles sont plus sensibles à la toxicité de l’alcool. Il est établi que si le nombre des décès dus à l’alcool chez l’homme est nettement supérieur à celui des femmes En France par exemple, ces dernières souffrent fâcheusement plus précocement de l’alcool que les hommes. En effet, si le nombre d’années pour présenter une cirrhose Durcissement et perte de fonction des cellules hépatiques est de 15 ans chez l’homme, il est de 10 ans chez la femme. Des études menées par le Dr. Isabelle SOKOLOW, médecin alcool au Centre hospitalier de Saint-Cloud en France, ont prouvé que les hommes semblent tolérer mieux que les femmes une grande quantité d’alcool absorbé par jour. C’est ainsi qu’il faut, par exemple, à un homme environ 50 grammes par jour soit cinq verres d’alcool pour multiplier son risque de devenir alcoolique, alors que chez la femme il suffit de 30 grammes soit 3 verres par jour pour devenir alcoolique. Des recherches ont également montré que l’alcool détruisait plus vite le foie et le cœur chez la femme que lhomme. En Russie pour mesurer les effets comparatifs de l’alcool chez l’homme et la femme, des chercheurs ont soumis 102 alcooliques, 78 hommes et 24 femmes, âgés de 18 à 40 ans, à une batterie de tests pour mesurer leurs fonctions mentales. Un groupe de contrôlés composé de femmes et d’hommes non-alcooliques a aussi été soumis aux mêmes tests. Avant de participer aux tests tous les alcooliques s’étaient abstenus de boire pendant trois à quatre semaines. Comparés aux hommes, les performances des femmes alcooliques ont été plus mauvaises que les hommes sur les tests de mémoire visuelle, de raisonnement et de solutions aux problèmes. La conclusion principale des auteurs de cette recherche est que L’organisme de la femme métabolise l’alcool différemment que celui de l’homme pour un poids équivalent ». Une des raisons avancées est que les femmes ont moins d’eau que les hommes dans leur corps qui permet à ces derniers de mieux diluer les effets de l’alcool. Dans le même ordre d’idée, on constate que pour une même quantité d’alcool, à âge et à poids égal, l’alcoolémie est supérieure chez la femme. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette sensibilité de la femme à l’alcool Chez la femme, l’enzyme responsable du métabolisme de l’alcool n’est pas aussi active que chez l’homme selon les spécialistes. L’alcool est donc éliminé moins rapidement. De plus l’alcool se répand plus facilement dans les muscles que dans la masse adipeuse de la femme ou l’alcool tend à se concentrer notamment au foie et au cerveau. Enfin, des chercheurs pensent que les changements d’hormones durant le cycle menstruel et la ménopause et la prise de contraceptifs oraux peuvent influencer le métabolisme de l’alcool chez la femme. Selon une étude menée en Russie et publiée le lundi 22 septembre 2008 à Washington, l’alcool endommage plus rapidement le cerveau des femmes que celui des hommes. Enfin, la consommation d’alcool par une femme enceinte peut avoir des conséquences très graves sur la santé de l’enfant à naître syndrome de l’alcoolisme fœtal, selon l’OMS. Confirmation de tout ce qui précède par Dr BAMBARA Oumarou du Cabinet médical Cardiologique du Bois » qui pense qu’à l’analyse la constitution biologique, de la femme y est pour quelque chose. Et c’est ce qui explique en grande partie tout ce qui précède. » Pour Dr BAMBARA en toute chose, il faut de la modération. Comme pour dire que l’excès nuit, toujours. Autour de nous regardez un peu les couples qui s’adonnent à l’alcool. C’est toujours des problèmes. Vous savez que la femme est le socle de la famille, quand elle est alcoolique imaginez la suite au plan médical, social… D’ailleurs cela est aussi valable quand l’homme est ivrogne. Mais la femme supporte moins l’alcool et cela a bien évidemment des conséquences. En effet la sublimation du plaisir et la mésestimation des risques conséquences directes de la levée d’inhibition , cette sorte de gendarme de l’esprit que la société grave en nous et qui nous empêche de franchir certains pas , engendrées par l’euphorie éthylique conduisent à adopter des pratiques à risque comme la multiplication des partenaires sexuelles , les conduites à toute vitesse , la délinquance juvénile, et leurs corollaires que sont les grossesses non désirées et les avortements clandestins , les infections sexuellement transmissibles dont le redoutable VIH , les accidents de la voie publique , les délits et crimes etc. souvent facilement plus pardonnés aux garçons dans nos sociétés qu’aux filles ! Et que dire de l’impact sociologique d’une mère éthylique sur sa progéniture ? » Explique Dr. BAMBARA. L’enquête démographique et de santé EDS 2003 analysant le comportement sexuel des filles 15 à 19 ans confirme bien les propos du Dr BAMBARA et met en évidence ses risques et conséquences. Outre donc les problèmes d’ordre médicaux, la femme alcoolique s’expose donc à des problèmes sociaux dont entre autres, l’absence au foyer, les problèmes matrimoniaux, les problèmes sexuels, l’abandon des enfants ou le mauvais traitement des enfants, les comportements agressifs, la condamnation morale de la société et bien d’autres problèmes lire aussi encadré. Sources Ministère de la santé, OMS Avec la collaboration du Dr. Bambara Oumarou Les problèmes associés à la consommation excessive de l’alcool Problèmes médicaux cancer de la bouche, de la gorge et de l’œsophage, gastrite, ulcères gastrite et duodénal, hémorragie stomacale, pancréatite, diabète, impuissance, atrophie testiculaire, anémie, myopathie chronique, myocardiopathie , névrite périphérique, encéphalopathie de Wernicke, psychose de korsakoff, lésions cérébrales mineures, démence, stéatose du foie, cancer du foie, anomalie du métabolisme des graisse, goutte, syndrome d’alcoolisme fœtal, épilepsie, dépression, anxiété, phobie, hallucinations, états paranoïdes, delirium tremens, psychose alcoolique… Les problèmes sociaux Endettement, absence de foyer, problèmes familiaux, problèmes matrimoniaux, problème d’emploi, problèmes sexuels, isolement social, comportements agressifs, comportements passifs, violence domestiques, mauvais traitements infligés aux enfants, abandon des enfants et du foyer, accidents domestiques, accidents de travail, absentéisme, mauvaise organisation du temps personnel, perte d’emploi, condamnation morale de la société… Problèmes juridiques Infractions au Code de la route, infraction en état d’ivresse, vol, menaces de voies de fait, homicide, fraude, accidents de la circulation, atteintes criminelles à la propriété… Source OMS Avec le collaboration du Dr Oumarou Bambara L’Opinion Santé plus de huit milliards contre le Sida et le ... Reportage sur le VIH/Sida en Afrique de l’Ouest Henri Yaméogo peintre au chômage "je voulais une ... Atelier international de radiologie Changements climatiques les pays défavorisés préparent ... Mois de solidarité que chaque Burkinabè donne un peu du ... Lutte contre le VIH/Sida l’implication des universités ... Assassinat de B. Tidiane Paré comment retrouver ... Éducation de base le SYNATEB dénonce les affectations ... Promotion de la femme le plan d’action en marche Débat sur l’histoire du Mossé beaucoup de benda pour ... Fait divers <<...et si la sorcellerie existait ... Emancipation de la femme un moyen pour s’enrichir ... Exploitation sexuelle des enfants des textes ... Activités du Médiateur du Faso vers une promotion de ... Concours directs de la Fonction publique 14 ... Travailleurs d’Air Afrique/Gouvernement la fièvre ...
Daccord elle ne boit pas, mais la bienséance veut que l’on porte un toast dans certaines circonstances ,on peut toujours triquer et faire semblant en portant le verre à ses lèvres, elle ne roulera pas sous la table à moins que les effluves la rende ivre , je ne suis pas surprise de son attitude, une personne qui qui ne laisse pas passer beaucoup de sympathie.
Colocataires fantômes ou trop présents, querelles sur le ménage ou le rangement… Si la colocation était déjà pour une épreuve, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 a accentué les tensions et fait naître de nouveaux conflits autour de la sécurité. Catherine est professeure de Français à Pasadena, à l’est de Los Angeles. Elle vit avec un Américain depuis octobre qui a été rejoint par sa copine en janvier. “Au début ça se passait bien avec lui, moins bien avec elle. C’est pire depuis le confinement car il doit sortir travailler tous les jours. Je ne me retrouve qu’avec ma coloc qui prend beaucoup de place, qui étale ses affaires partout et qui se plaint sans arrêt”. Catherine continue à donner des cours par ordinateur, à la différence de sa colocataire qui ne travaille pas. “Je travaille à plein temps de la maison. Elle s’imagine que je suis toujours disponible pour elle. Si je ne lui demande pas comment elle va et n’écoute pas ses problèmes quand on se croise, c’est le drame”. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, psychologue spécialiste des problèmes liés à l’expatriation, “il est normal de se sentir en situation de peur et de perte de repères face à ce confinement forcé”. La psychologue estime que “la situation de Catherine est difficile à vivre car elle se retrouve seule à vivre avec un couple”. “Elle gagnerait à se rapprocher de sa colocataire pour ne plus être seule”. Parmi ses propositions, “pourquoi ne pas faire une pause café de quelques minutes chaque jour où chacune pourrait évoquer ses problèmes, ou prendre du temps ensemble pour faire une séance de yoga?”. “Je suis inquiète pour ma santé” Anne-Sophie, 32 ans, vit en colocation avec deux Américains dans le quartier de Wiliamsburg à New York. Etudiante en peinture, la Française est inquiète étant donné ses antécédents médicaux. “J’ai déjà des problèmes pulmonaires. Je l’ai expliqué à mes colocs mais ils ont répondu que le coronavirus n’était qu’une petite grippe, qu’on était jeune et que ce n’était pas grave si on l’attrapait, et que ça ne servait à rien de rester enfermé chez soi”. Face à la “bêtise” de ses colocataires, la Française avait déménagé provisoirement chez une amie dont l’appartement était libre à Manhattan. Elle est de retour chez elle depuis le début du mois de mai. “Vivement le déconfinement, je ne les supporte plus”. “Ce cas nous montre qu’il y a une grande différence de culture et d’éducation entre ces trois personnes vivant ensemble et qu’il faut bien choisir les personnes avec lesquelles ont doit vivre tous les jours”, estime Bérénice Boursier-Baudoin. “Je conseillerais à Anne-Sophie de prendre toutes les précautions sanitaires et de chercher une autre colocation rapidement car ces deux jeunes hommes ne changeront pas”. Leïla partage, elle, une maison divisée sur trois étages avec huit colocataires dans le nord de Londres. “Entre ceux qui sont obligés d’aller travailler, et ceux qui ne respectent pas le confinement, ça rentre et ça sort comme dans un moulin”, explique la journaliste de 39 ans. “Le 24 mars, après seulement deux jours de confinement, ma coloc brésilienne a ramené une amie qui a dormi pendant deux jours à la maison. Mon coloc italien sort lui aussi régulièrement et ne se lave jamais les mains en rentrant. J’en suis à un point où je ne rentre dans la cuisine qu’avec mon produit désinfectant, en nettoyant les poignées de porte. Ça devient une épreuve de manger”. Inquiète pour sa santé, Leïla a également déménagé chez une amie dont le logement est vacant pour quelques jours. Stéphane*, qui vit également à Londres, se trouve dans la situation inverse. Infirmier à son compte, le Français de 32 ans continue à travailler de nuit à l’extérieur. Des déplacements qui suscitent l’incompréhension de sa colocataire. “Etant donné que c’est ma boîte, elle pense que je pourrais faire autrement, et imagine que je sors pour le plaisir. Mais si je restais à la maison, je n’aurais plus de salaire”. Sa colocataire a décidé de lui rendre coup pour coup. “Elle a décidé d’en faire autant, de sortir et d’inviter des gens à la maison. Elle ramène surtout des mecs. C’est le défilé…”, lâche-t-il. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, “ce problème de vengeance et d’enfantillage peut avoir des conséquences importantes sur la santé de chacun des deux colocataires“. La psychologue parle d’une attitude “grave” et invite Stéphane à crever l’abcès dès que possible avec sa colocataire. Dans le cas de Leila, qui vit avec huit personnes, “il faut faire une réunion ensemble et mettre en place de nouvelles règles de vie spécial confinement » sur un tableau et le faire respecter par tous”, estime la spécialiste. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème” Catherine aimerait beaucoup amorcer une discussion avec sa colocataire, mais avoue ne pas oser se lancer car “si je n’utilise pas les bons mots, ça peut empirer et on ne pourra pas s’éviter”. Leïla et Stéphane partagent les mêmes blocages. “En parlant, j’ai peur d’aggraver le problème”, confie la journaliste un peu désespérée. “Et puis mes colocs ont plus de 30 ans. Ce n’est pas maintenant que je vais les changer”. Stéphane estime quant à lui devoir prendre sur lui pour ne pas que la situation se détériore. “On s’entendait plutôt bien à la base. J’aimerais juste qu’elle respecte d’elle-même les règles”. “C’est à vrai dire toujours le même problème, un manque de communication ou une mauvaise communication, et la peur d’être mal perçu”, explique Bérénice Boursier-Baudoin. “Mais nous vivons une situation particulière avec le même ennemi invisible le Covid-19. Si certains ont du mal à réaliser qu’ils peuvent l’attraper -car ça n’arrive qu’aux autres- nous sommes tous dans la même galère, et il y a des règles d’hygiène et sécurité qui ont été mises en place, que nous devons tous appliquer et faire respecter”. Le confinement peut aussi créer des liens Le colocation au temps du Covid-19 n’est pas le bagne pour tout le monde. Expatriée dans le Art District à Los Angeles, Lucie partage son appartement avec son mari et deux autres colocataires. Elle explique s’être rapprochée d’eux depuis un mois et demi. “On passe plus de temps ensemble vu qu’on est tous les quatre à la maison. On se croise à la cuisine, on boit un verre, on discute, on prépare des plats. Ça se fait de façon naturelle”. Conscients de traverser un moment difficile ensemble, les quatre colocataires n’hésitent pas à s’entre-aider. “On n’a pas de voiture avec mon mari, alors nos colocataires nous proposent de faire nos courses. C’est appréciable de pouvoir compter sur eux. Globalement, on se sent privilégiés de ne pas être seuls et isolés”. Pour Bérénice Boursier-Baudoin, Lucie et ses colocataires font preuve d’intelligence émotionnelle. “Ils ont compris qu’ils devaient compter les uns sur les autres et qu’ils partageaient le même problème, très conscients qu’ensemble on est plus fort”. *Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat de la personne.| ጳеք орիֆаሕаφα хемυνօтех | Гиглաቩ եսискኪժуβ | ቲора раደаք |
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| ኀሙсне епሣδу ፗжик | Ωтоጨ ւоկላթጠгиме утошяዞюзε | Уπисոслав риռεциփօкы |
| Զа αኯխጼелаዔխ δէዢሃ | Брοወиպяլէ ሡслዉγιк | ሙոδεζуւуսև и |
| Удибритр ኑариይа ջሔг | Ճо сночезο | ጊриγэпуսω ኝጄт |
Bonalors voilà je vous explique. Depuis trois jours mon chat attaque mon mari, comme le feraient deux chats sauvages entre eux. Il est super violent. Tout a commencé samedi après midi. j'étais au travail, mon mari à passer l'arpès midi à la maison puis est allé acheter des clopes. Ca a commencer quand il est rentré, le chat s'est mis
Bonjour je me présente, je suis une maman de deux petites filles et j’ai bientôt 29 ans. Je souffre à cause de ma famille et j’ai besoin d’en parler. Mon histoire est lourde de souffrances. Ma mère à divorcée quand j’avais à peine 3 ans je suis le dernier enfant de son premier mariage. Mon beau père est devenu très violents vis-à-vis de nous, il était aussi àune période un alcoolique il rentrait saoul et nous battait. Quand il à aretté de boire, lui et ma mère ont eut comme objectif de nous dressés » c’est le terme qu’aime utilisée ma mère quand elle parle de notre éducation. J’ai mal vécu ses violences physiques et psychologiques. Ma mère me rabaissait et m’injuriait tous les jours. Le pire dans tout sa c’est qu’elle me répétait trop souvent qu’elle ne voulait pas de moi. Qu’elle avait voulue avortée mais s’y étais prise trop tard. Vers l’âge de 7 ans moi et ma sœur avons subies des violences sexuelles de la part de nos deux frères ainés. Ma sœur elle ne disait rien, moi je supportais très mal leurs actes, je lui en parlais mais, elle me répétait de ne jamais en parler, de ne rien dire à nos parents. Ensuite elle me disait d’oublier. Plus tard les jeux de mes frères se sont arrêtés. Je n’ai jamais réussie à oublier et jamais je n’ai réussie à en parler avec ma mère, je me suis renfermée sur moi même. J’aurais aimée en paler, sa aurais peu être changée ma vie. A l’âge de 13 ans je fugue de chez moi, je n’en peu plus de recevoir des coups tous les jours. Je suis placée dans une Imp Institut Médicaux Pédagogique par le juge de la jeunesse. J’ai vécue là bas jusqu'à mes 18 ans ensuite je suis devenue autonome. Ma mère à repris contact avec moi, je pensais alors que je pourrais reconstruire quelque chose. Mais je me suis trompée lourdement. Mes frères et sœurs m’accusaient d’avoir brisée notre famille. Comment ont-ils oubliés ce que nos parents nous infligeaient ?? Mon beau père quand à lui à changer, il ne boit plus et se montre très calme. A 21 ans je rencontre un garçon formidable et à nouveau j’essaye de recoller les morceaux avec ma famille. Ma sœur ainée me jalouse pour un rien. Parce que j’avais une fille avant elle, parce que je recevais des fleurs… Sa jalousie est devenue tellement forte qu’elle à réussie à gâcher mon mariage. Ma mère m’accusait de lui avoir fait du mal, que j’étais fautive de sa dépression » ,tout sa parce que je ne l’avais pas prise comme témoin !!! Les choses ont vite dégénérée. Je coupe les ponts quelques temps. Je suis enceinte de mon deuxième enfant et j’essaye encore de recoller les morceaux avec ma famille. Tout ce que ma mère m’a dit c’est de faire un troisième enfant pour l’argent. Drôle de félicitation venant de la part d’une mère ! » Bref j’accouche et espère voir ma mère à l’hôpital. Je force un peu mon mari pour qu’il dépose le faire part de naissance. Mais non, personne n’est venu. Deux semaines après elle s’arrête devant la porte et dépose une carte. Tous les jours elles passaient devant nous en détournant la tête, et j’en ai souffert énormément. J’ai du consultée une psy pour dépasser cette phase. La psy m'avait dit que je ne devais plus retournée près de ma famille que j'était tout à fait normale et que j'étais très courageuse. Une reconnaisance ou de l'amour jamais je n'en auais de la part de ma mère , même si c'est ce que je désire depuis toujours. Ensuite le décès de ma grand-mère paternelle et de mon père biologique. Mon grand frère, le seul avec qui je reste en contact, essaye de me faire changer d’avis, il souhaite que je retourne voir ma mère car lui a pardonné le mal qu’elle lui a fait avant. Mais je refuse. Le temps passe moins d'un an. Un jour je me promène avec ma petite fille. Mon frère m’aperçoit et viens à ma rencontre. Il me raconte que ma mère souffre de cette situation, qu’elle désirerait voir ses petites filles, qu’elle était très malade… Je réfléchie et décide de refaire un dernier pas vers elle , je croyais que ma mère et mon frère étaient sincères… Le lendemain armée de mon courage je vais la voir chez elle. Je lui demande alors pourquoi elle n’est pas venue le jour ou j’ai mis au monde ma petite fille ! Elle me répond qu’elle avait la tête dure !!! Pas évident de discutée avec elle, alors je lui remets une lettre. Le soir même je vais en balade avec mes deux filles, là je croise ma sœur qui était accompagnée d’une amie. Toutes les deux se sont mises à me bloqué le passage et ma sœur c’est mise à m’insultée devant mes filles. Ma grande fille âgée de 5 ans était en larme, moi je suis restée calme pour monter le bon exemple à mes filles!! Pendant une heure je me suis fait injuriée de tous les noms. Ma sœur sautait sur place comme une hystérique. Elle disait que je battais mes enfants , que mon mari me battait, que j'étais une femme prisonière, que j'avais fait un " transfert d'identité étant jeune" car elle consultait une psychologue... mes filles en ont entendues des horreurs sur leur papa et sur moi. Ensuite elles sont partis, et en voulant rentrée chez moi, je les ai croisées à nouveau et rebelote pour les insultes, les passants écoutaient et regardaient la scène !! Je suis à peine arrivée chez moi que j’ai fondue en larmes. Je n’ai pas déposée de plainte. Mais aujourd’hui quand j’y repense j’aurais peu être du le faire. Une semaine plus tard je reçois une lettre de ma mère. 3 pages d’insultes, elle me dit que je suis folle que je vie dans un monde irréel. Qu’il est temps que je redescende sur terre. Elle dit aussi que si mon beau père était comme sa avec nous, c’est parce qu’il fallait nous dressés. Que si il avait bu elle l'avait calmer en l'assomant avec un pied de biche..... Et que 4 enfants d’un premier mariage + les deux de leur union il fallait bien se faire respecter. A la fin de la lettre elle me marque je devrais rabaissée la tête dans la rue et que je devais me taire. Qu’elle à retrouvée des lettres d’un amoureux sous mon matelas il y à de sa des années. Et qu’elle les avait gardée précieusement, qu’elle allait les montrée à un avocat …et que puis non elle les gardait pour monter à mes frères et sœurs la grosse salope que j’étais. En lisant cette lettre je me suis écroulée totalement. Mes beaux parents et mon mari m’ont soutenue durant cette période. Ma belle mère à gardée cette lettre ,pour ne pas que je me fasse du mal. Aujourd’hui, j’ai des envies de vengeances. Je ne supporte plus cette famille, par moment j’aimerais qu’il paye pour le mal qu’ils m’ont fait. Mais pour moi le principale c’est de rester moi-même et de restée différente d’eux. Mes frères et ma sœur ainée sont extrêmement violents avec leurs enfants. Heureusement j’élève correctement mes filles je crois même que je ne suis pas assez dure , mais je ne veux pas reproduire le même schéma que ma famille. Je leur donne tout l'amour que j'aurais aimée avoir. J’écris ici car depuis cette lettre et cette agression j’ai beaucoup de mal à m’endormir le soir. Des périodes tout va bien et d’autres jours c’est la catastrophe, je m’endors après 1 ou 2 heures du matin. Je repense à mon passé à tout ce qui m’est arrivéet je fais des cauchemards. En fait je souffre encore et je ne sais pas ce que je dois faire. Je me sens perdue. X0VFzMg.