AuPlan dâeau Lys Arango - JusquâĂ ce que le maĂŻs repousse. manifestations culturelles autour de Alleyrac Ă©vĂ©nements dans le dĂ©partement Haute-Loire Expo photos des anciens commerces de CĂ©rilly et ses environs. Photographie - VidĂ©o, Exposition, FĂȘte CĂ©rilly 03350 Du 27/08/2022 au 04/09/2022. Du 27 AoĂ»t au 4 Septembre 2022, l'Association "MĂ©moire de CĂ©rilly et ses
ï»żTable des matiĂšres Est-ce que le Rotary Club est une secte ? Qui sont les membres du Rotary club ? Qui a créé le Rotary club ? Comment fonctionne le Rotary ? Quel est le but du Rotary club ? Qu'est-ce que la Fondation Rotary ? Comment faire pour devenir membre du Rotary ? Qui sert le mieux profitĂ© le plus ? Pourquoi devenir membre d'un club Rotary ? Est-ce que le Rotary Club est une secte ? Par ses statuts, le Rotary se dĂ©finit lui-mĂȘme comme une organisation non-partisane et non-sectaire. Qui sont les membres du Rotary club ? Aujourd'hui, le Rotary compte plus de membres dans plus de 200 pays et rĂ©gions. Tous ensemble, ils concrĂ©tisent leur idĂ©al en venant en aide aux plus dĂ©favorisĂ©s, en participant Ă la construction d'un avenir meilleur, et en mettant tout en Ćuvre pour asseoir la Paix dans le Monde. Qui a créé le Rotary club ? Paul Harris Rotary International/Fondateurs Comment fonctionne le Rotary ? Le Rotary International est une organisation mondiale composĂ©e de bĂ©nĂ©voles qui agissent pour la solidaritĂ©, la santĂ©, le dĂ©veloppement et la paix dans le monde. Les "Rotariens" sont rassemblĂ©s dans plus de 33 000 Rotary clubs. Cette organisation apolitique et non sectaire a pour devise "Servir d'abord". Quel est le but du Rotary club ? Le but du Rotary Le Rotary a pour objectif de cultiver l'idĂ©al de servir auquel aspire toute profession honorable et, plus particuliĂšrement, s'engage Ă PREMIĂREMENT Mettre Ă profit les relations et les contacts pour servir l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Qu'est-ce que la Fondation Rotary ? 23 fĂ©vrier 1905, Chicago, Illinois, Ătats-Unis Rotary International/CrĂ©ation Comment faire pour devenir membre du Rotary ? Voici tout ce que vous devez savoir pour crĂ©er un club Rotaract....Remplissant le formulaire Rotaract - Enregistrement de club PDF.Contactant le correspondant Finances de votre disitrict pour rĂ©gler les droits d' le formulaire dĂ»ment rempli Ă rotaract ou Ă votre bureau rĂ©gional. Qui sert le mieux profitĂ© le plus ? En 1911, la deuxiĂšme convention du Rotary Ă Portland Ătats-Unis, a adoptĂ© la devise Qui sert le mieux profite le plus, adaptĂ©e d'un discours prononcĂ© l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente par le Rotarien Arthur Frederick Sheldon durant la premiĂšre convention Ă Chicago. Arthur avait dĂ©clarĂ© que seule l'intĂ©gritĂ© envers autrui paye. Pourquoi devenir membre d'un club Rotary ? L'Ă©panouissement personnel, de merveilleux amis, la joie de travailler pour le bien-ĂȘtre d'autrui â au Rotary, on n'arrĂȘte pas d'ĂȘtre rĂ©compensĂ© de ses efforts. ... Des membres du Rotary du monde entier confient les raisons pour lesquelles ils ont rejoint un Rotary club et ils y sont restĂ©s.
Quest-ce que Rotary Club Central ? Rotary Club Central est un outil permettant aux clubs de se fixer des objectifs et de suivre leurs progrĂšs. But de ce guide Ce guide vous explique comment consulter, Ă©tablir et modifier vos objectifs et comment enregistrer les rĂ©sultats dans trois catĂ©gories : 1. Votre club 2. Actions 3. Dons Ă la La troisiĂšme Ă©dition de la Duck Race AlĂšs se tiendra samedi 3 septembre. PrĂšs de 5 000 de ces volatiles ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© adoptĂ©s. Tous seront jetĂ©s Ă l'eau en contrebas du pont-Vieux et rejoindront, au rythme du courant du Gardon, la terrasse de la guinguette d'AlĂšs plage. Eux, ce sont les 13 000 petits canards en plastique de couleur jaune que possĂšde le Rotary AlĂšs-CĂ©vennes, organisateur de la Duck Race AlĂšs, dont la troisiĂšme Ă©dition est programmĂ©e samedi 3 septembre. "Cette annĂ©e, c'est un peu la galĂšre, car nous avons moins de sponsors et les ventes de billets ne sont pas, jusque-lĂ , fantastiques", confie Yanick Ginel, le coordinateur de l'Ă©vĂ©nement, en pointant du doigt la "conjoncture Ă©conomique actuelle". Pour autant, les membres du club services sont mobilisĂ©s et assurent que la manifestation aura lieu. "Ă condition qu'il ne pleuve pas au point que la course ne puisse avoir lieu. Si elle devait ĂȘtre interdite, nous procĂ©derions Ă un tirage au sort pour dĂ©signer les gagnants, comme le stipule le rĂšglement, car il nous est impossible de la reporter." Une CitroĂ«n AMI pour le laurĂ©at On n'en est pas lĂ ! Et les billets permettant l'adoption d'un canard sont en vente. Selon l'organisation, "prĂšs de 5 000" ont dĂ©jĂ trouvĂ© preneurs. Les autres sont Ă acheter sur le site voire le jour de la course, sur place, de 9 heures jusqu'au lĂącher, Ă 11h45. "L'an dernier, le grand gagnant avait achetĂ© son ticket le matin mĂȘme, sur internet", sourit Yanick Ginel. "Donc, n'hĂ©sitez pas Ă tenter votre chance..." Les lots mis en jeu valent le coup une voiture Ă©lectrique CitroĂ«n AMI valeur 7 890 âŹ, un scooter Ă©lectrique, un vĂ©lo Ă©lectrique, un ordinateur, une trottinette Ă©lectrique, un tĂ©lĂ©viseur grand Ă©cran, etc. Huit associations sont partenaires Comme lors de chaque Ă©dition, des associations caritatives sont partenaires de la Duck Race AlĂšs. Au nombre de huit, cette annĂ©e, elles seront ainsi soutenues financiĂšrement par les personnes qui adopteront un petit canard. D'ailleurs, il est possible d'en choisir une en particulier, ou plusieurs. Sinon, l'aide sera rĂ©partie Ă©quitablement. Les organismes mis en avant sont Les Amazones, l'Union des sapeurs-pompiers du Gard, Les GuerriĂšres, SolidaritĂ© SĂ©nĂ©gal, Coline, Les coups de pouce de Bruno, L'institut mĂ©dico-Ă©ducatif IME Les ChĂątaigniers et l'Ă©tablissement de service d'aide par le travail Esat Les Olivettes. En parallĂšle, le village de la Duck Race ouvrira ses portes Ă 11 heures. Chacun y trouvera un chĂąteau gonflable, une pĂȘche aux canards, du maquillage pour les enfants, des producteurs et artisans, des points de restauration. Sont Ă©galement attendus une dĂ©monstration de danse et un dĂ©filĂ© de mode, entre 13 heures et 15 heures. "Les canards sont lents", rit le coordinateur du club Rotary. "Il faut parfois les pousser, mais on a l'habitude..." Annonce des rĂ©sultats Ă 16h30 Quoi qu'il en soit, l'annonce des dix premiers gagnants aura lieu Ă 16h30 et les lots seront remis aux personnes qui seront prĂ©sentes. "Ă lâexception de la voiture, parce qu'il faudra d'abord l'immatriculer." Le Rotary international est l'association des clubs du monde entier. â sa mission est de servir autrui, de promouvoir l'intĂ©gritĂ© et de favoriser l'entente internationale, la bonne volontĂ© et la paix au travers de son rĂ©seau deRejoignez un mouvement mondial de jeunes leaders qui trouvent des solutions innovantes aux problĂšmes les plus pressants. Les clubs Rotaract rĂ©unissent des jeunes d'au moins 18 ans pour Ă©changer des idĂ©es avec les dĂ©cideurs locaux, dĂ©velopper leurs compĂ©tences professionnelles et leur leadership, et monter des actions dans la bonne humeur. Les membres du Rotary et du Rotaract travaillent main dans la main partout dans le monde pour monter des actions. Des plus grandes villes aux villages les plus reculĂ©s, le Rotaract a un impact. Quâest-ce que cela implique ? Les clubs Rotaract sont autonomes et dĂ©cident de leurs activitĂ©s, de leursactions, de leur administration et de la gestion de leurs fonds. Les Rotary clubs parrains conseillent, soutiennent et travaillent avec votre club en tant que partenaire. Comment devenir membre ? Contactez un club Rotaract local pour savoir comment vous pouvez vous impliquer. Trouvez un club Rotary ou Rotaract prĂšs de chez vous. clubs Rotaract Rotaractiens pays avec des clubs Rotaract Ouganda Le club Rotaract de Bugolobi a travaillĂ© avec des mĂ©decins, des Ă©coles et Uganda Health Marketing Group pour distribuer des fournitures scolaires et proposer des examens mĂ©dicaux complets, des soins dentaires, des mĂ©dicaments, des moyens contraceptifs, etc. Ă plus de mille habitants. Turquie et Russie Douze clubs Rotaract en Turquie et en Russie ont collaborĂ© avec des organisations locales pour proposer des formations Ă des adultes trisomiques. Les participants ont aussi reçu une aide au placement professionnel pour pouvoir utiliser leurs nouvelles compĂ©tences. Philippines Les Rotaractiens ont changĂ© la vie des enfants sâune rĂ©gion isolĂ©e des Philippines qui avaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin dâeau potable et dâassainissement. Ils ont installĂ© une citerne de collecte des eaux de pluie, enseignĂ© lâimportance de lâhygiĂšne et de lâassainissement dans la prĂ©vention des maladies, et soignĂ© les Ă©lĂšves qui avaient des infections cutanĂ©es ou des parasites intestinaux. Sri Lanka Le club Rotaract de lâuniversitĂ© de Moratuwa rĂ©compensĂ© pour son travail visant Ă amĂ©liorer les conditions de vie dans une communautĂ© rurale. Lire la suite
Accueil Vie locale. Toute la vie locale; Coulommiers Pays de Brie; Interco Pays Fertois; Marne et Gondoire; Paris VallĂ©e de la Marne; Pays Créçois; Pays de l'Ourcq LE ROTARY > Qu'est ce que le Rotary ? Le ROTARY est une association mondiale de professionnels responsables hommes et femmes qui reflĂštent la diversitĂ© de la collectivitĂ© et offrent le plus large panel de compĂ©tences utiles pour la rĂ©alisation des actions. En France, Le Rotary Club est constituĂ© en Association Loi 1901 et se regroupe chaque semaine dans le cadre de ses rĂ©unions statutaires. Ces rĂ©unions rĂ©guliĂšres fĂ©dĂšrent des personnalitĂ©s de culture et de mĂ©tiers diffĂ©rents, qui dĂ©veloppent ainsi des relations amicales durables. FidĂšle Ă la devise du rotary "Servir d'abord", le Club organise des actions qui servent l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, tant que sur plan local qu'Ă l'international. Il fait la promotion d'un comportement Ă©thique des ses membres dans leur vie professionnelle et sociale. La France compte 1070 Clubs alors qu'il en existe 35 000 dans le monde. La mission du ROTARY INTERNATIONAL Mettre Ă profit les relations et contacts pour servir lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Observer des rĂšgles de haute probitĂ© dans lâexercice de toute profession ; considĂ©rer la profession de chaque Rotarien comme un vecteur dâaction au service de la sociĂ©tĂ© Appliquer lâidĂ©al de servir dans la vie privĂ©e, professionnelle et publique Faire progresser lâentente entre les peuples, lâaltruisme et le respect de la paix par le biais de relations amicales entre les membres des professions, unis par un idĂ©al de servir Les rotariens et rotariennes ont dans leurs principes acceptĂ© LE CRITĂRE DES QUATRE QUESTIONS Dans tout ce que nous pensons, disons ou faisons nous devons nous poser les questions 1. Est-ce conforme Ă la vĂ©ritĂ© ? 2. Est-ce loyal de part et dâautre ? 3. Est-ce susceptible de stimuler la bonne volontĂ© rĂ©ciproque et de crĂ©er de meilleures relations amicales ? 4. Est-ce profitable pour tous les intĂ©ressĂ©s ? Ci-dessous quelques liens externes pour en savoir plus Le Rotary International Le District Le Centre rotarien de la jeunesse La Fondation Rotary Rotary MagVousne connaissez pas le Rotary ? Vous voulez connaitre la vĂ©ritĂ© sur les Rotary Clubs en AlgĂ©rie ?On vous l'explique ! VidĂ©o en anglais.
Policiers devant le corps du manifestant Carlo Giuliani, tuĂ© le 20 juillet 2001 Ă GĂȘnes. Photo Dylan Martinez. Reuters Tout lâart de gouverner revient pour le chef dâEtat Ă donner Ă entendre quâil est un YahvĂ© tĂąchant Ă organiser une citĂ© harmonieuse alors quâil utilise son serviteur policĂ© pour maintenir la disharmonie qui lâa portĂ© au pouvoir. Bernard Thomas Les provocations policiĂšres - 1972Au lendemain dâune manifestation oĂč leurs soudards ont tuĂ©, cognĂ© et torturĂ©, que font les huit Gangsters qui gouvernent le monde ? Ils dĂ©noncent comme responsables des affrontements ceux des manifestants qui ont rĂ©sistĂ© Ă leur Ă©tat de siĂšge dictatorial. Câest-Ă -dire quâils dĂ©signent comme responsables de la mort de Carlo Giuliani... ce mĂȘme Carlo Giuliani et ses camarades de combat !La ficelle est grosse, mais elle appartient aux classiques instruments de la roublardise gouvernante. Elle se rĂ©sume Ă ce constat fortement teintĂ© de menace Si les gens ne sâopposaient pas Ă nos diktats, ils ne risqueraient pas de prendre des Ă qui trouve cette argumentation digne dâĂȘtre Ă©coutĂ©e. Honte, plus encore, Ă qui la rĂ©percute servilement, telle la valetaille journaliste » lâamplifiant sur ses tams-tams responsables des affrontements de GĂȘnes et de leur rĂ©sultat tragique sont les seigneurs de la planĂšte qui lĂąchent leurs sbires armĂ©s dans les rues pour protĂ©ger les bunker-palaces oĂč ils tiennent leurs rĂ©unions contre les lĂ©gitimes manifestations de protestation de ceux quâils maltraitent. Les responsables de la mort de Carlo Giuliani et des blessures infligĂ©es Ă des centaines dâautres sont ces agresseurs de lâhumanitĂ© qui, au nom du marchĂ© roi, ne cessent de lâasservir, lâinsulter, la frapper, la dĂ©truire. Ce sont ces casseurs de vies qui sacrifient au culte de la rentabilitĂ© » pĂ©cuniaire des millions dâĂȘtres humains et la planĂšte elle mĂȘme. Ce sont ces provocateurs de colĂšres qui jouent avec les feux quâallument les rĂ©voltes contre leurs ignominies, afin que leurs embrasements mĂȘmes leurs soient appelant leurs opposants Ă isoler les violents et les extrĂ©mistes , ils montrent Ă la fois leur inquiĂ©tude devant une rĂ©bellion qui progresse, et leur foi dans leur capacitĂ© Ă gruger une fois de plus leurs sujets en leur tendant la perche truquĂ©e du dialogue ». Utilisant le dĂ©sarroi et lâinquiĂ©tude suscitĂ©s par les affrontements chez les manifestants qui ne les avaient pas imaginĂ©s, ils essayent, au moyen dâune trĂšs ancienne mĂ©thode, de faire reculer la rĂ©volte en lâaffaiblissant par la confusion et la Ă qui marcherait dans la combine ! Honte Ă qui reprendrait ce discours captieux au nom dâune contestation respectable » et se prĂȘterait aux concessions quâils demandent, qui se rĂ©sument ainsi Nous voulons bien condescendre Ă feindre dâĂ©couter vos griefs, Ă condition que vous les formuliez Ă plat est vrai que lâusage de la provocation est depuis longtemps une arme policiĂšre courante pour dĂ©stabiliser les rebellions, il nâen est pas moins vrai que les colĂšres que cette provocation infiltre pour tenter de les manipuler et de les dĂ©voyer ont leurs raisons dâĂȘtre, que ceux qui sâinsurgent contre les mĂ©faits de ce monde gagneraient Ă entendre, au lieu de se rallier Ă leur diabolisation. DĂ©crire ces colĂšres comme les manifestations dâun dĂ©sarroi aveugle Ă©quivaut Ă les diminuer. Elles sont bien aussi, souvent, la manifestation dâune luciditĂ© qui fait dĂ©faut Ă de moins irritĂ©s protestataires. Un mĂ©content est un pauvre qui rĂ©flĂ©chit, disait Talleyrand, cette merde dans un bas de soie. Certains de ces colĂ©reux sont des mĂ©contents ayant dĂ©jĂ fait lâexpĂ©rience des diffĂ©rentes techniques des pouvoirs en place pour calmer les rĂ©voltes et les Ă©touffer, et qui ne veulent plus se laisser pacifier » par la carotte ou le bĂąton. Ils savent que ça ne sert Ă rien de demander au pouvoir dâĂȘtre plutĂŽt comme-ci ou comme ça, dit, Ă leur propos un sociologue. Sur ce point, au moins, ces rĂ©voltĂ©s sont plus lucides que dâautres. Et ces autres devraient, sur ce point, au moins, leur prĂȘter attention. Que leur colĂšre puisse ĂȘtre dĂ©voyĂ©e par des manipulations sachant facilement lâexciter nâenlĂšve rien Ă la vĂ©ritĂ© qui la fonde ils ont peu dâillusions sur la nature de ce monde et lâimmensitĂ© des saloperies quâil gĂ©nĂšre, câest ce qui les Ă©nerve. Et, plutĂŽt que de sâen affliger, il conviendrait de sâĂ©tonner quâil y ait encore si peu de gens que ce monde rĂ©volte ainsi Giuliani Ă©tait visiblement de ceux-lĂ puisquâil est mort en attaquant la police. Qui veut rĂ©ellement lui rendre hommage doit lâadmettre. Ceux qui se lâapproprient comme martyr » de leur cause tout en crachant sur ce Black block auquel il Ă©tait mĂȘlĂ© se comportent en sordides charognards. Ils insultent sa mĂ©moire en insultant ceux qui sont comme lui et que la police nâa pas encore tuĂ©s. Quâils ne feignent pas lâaffliction. Ils lâutilisent le militantisme qui, Ă la maniĂšre du Black block, ritualise cette colĂšre et lâempĂȘche de devenir plus intelligente en lâexaltant comme seule forme de lutte possible, lâaffaiblit plus quâil ne la sert. Il la lance sur le terrain du seul affrontement militaire, celui oĂč les flics sont le plus Ă lâaise, et fait de son vandalisme » spontanĂ© ou orchestrĂ© le repoussoir facile dont ceux qui veulent modĂ©rer la rĂ©bellion peuvent user comme dâun Ă©pouvantail pour inquiĂ©ter les rĂ©voltĂ©s moins agressifs et les rallier Ă des solutions » plus molles. Comme le notent des anarchistes qui ne sont pas Black bloquĂ©s La croyance en le mythe violence = radicalitĂ© participe Ă susciter un faux clivage qui va fractionner les gens et rendre service Ă tous ceux qui ont intĂ©rĂȘt Ă susciter la division Globalisation du Roquefort, Courant Alternatif N° 111. Il est Ă©vident que ce ne sont pas des bastons » rituels avec les flics et des vitrines cassĂ©es et des banques brĂ»lĂ©es qui pourront suffire Ă changer un monde, câest-Ă -dire en construire un autre. Mais, traiter ceux qui se dĂ©chaĂźnent » de cette maniĂšre, comme des auxiliaires de police, câest marcher Ă fond dans ce que veulent les chefs dâorchestre de la provocation couper la rĂ©bellion de ceux qui y sont les plus dĂ©terminĂ©s, lâenfermer dans les dolĂ©ances flasques et les protestations » impuissantes oĂč elle se noiera, comme furent noyĂ©s bien dâautres faut toute la naĂŻvetĂ© dâapprentis insurgĂ©s, dĂ©munis de toute mĂ©moire historique, pour croire quâune rĂ©volte aura une chance dâĂȘtre considĂ©rĂ©e avec bienveillance par ceux contre lesquels elle se dresse parce quelle se refuserait Ă recourir Ă des mĂ©thodes pouvant les inquiĂ©ter. Lâhistoire prouve tout le contraire Jamais un pouvoir en place nâa cĂ©dĂ© sur lâessentiel sans y avoir Ă©tĂ© contraint. Jamais il nâa accordĂ© de modifications dĂ©cisives de lâorganisation sociale sans que celles-ci lui aient Ă©tĂ© arrachĂ©es. Lâaristocratie nâa aboli les privilĂšges que parce que la Bastille Ă©tait prise, que les chĂąteaux brĂ»laient, et quâil fallait, note Chamfort, dĂ©sarmer la vengeance dâun peuple Ă©chappĂ© tout Ă coup de ses chaĂźnes Tableaux historiques de la RĂ©volution française, 1792. En 1848 ce sont les insurrections populaires qui ont apportĂ© les rĂ©publiques. Et le mouvement ouvrier nâa obtenu que par une dure lutte ces acquis » sociaux quâil perd Ă toute vitesse aujourdâhui. Les maĂźtres du monde, Ă toutes les Ă©poques, ont toujours rĂ©sistĂ© sans douceur Ă ce qui mettait en doute leur pouvoir, comme en tĂ©moigne lâĂ©crasement de nombreuses tentatives de changement de sociĂ©tĂ©. Pourquoi en irait-il diffĂ©remment aujourdâhui oĂč ils se sentent forts dâun arsenal rĂ©pressif administratif et technologique considĂ©rable et oĂč seule une infime partie de leurs sujets » remue un peu sous le joug ?Ă GĂȘnes, les manifestants ont pu faire lâexpĂ©rience de cette machinerie rĂ©pressive Ă lâĆuvre, en tĂątant des matraques dâune police qui avait visiblement pour instruction de cogner fort pour faire peur, et qui lâa fait avec joie. Car il faut avoir la douteuse naĂŻvetĂ© des leaders du Forum social pour affecter de croire que la police nâaurait pas chargĂ© les manifestants si le Black block ne lâavait pas provoquĂ©e ». Lâattitude des carabiniers bastonnant allĂšgrement des manifestants pacifiques, loin des lieux oĂč agissaient les vandales dĂ©signĂ©s comme Ă©tant du Black block parmi lesquels lâĂ©cole Diaz, théùtre dâun massacre policier immonde montre que, si câĂ©tait pour eux un prĂ©texte, il Ă©tait bien mince et que sâils nâavaient pas eu celui-lĂ , ils en auraient trouvĂ© un autre. En fait, ils Ă©taient lancĂ©s pour faire leur mĂ©tier cogner, et ils lâont fait avec dâautant plus de dĂ©termination quâils se savaient couverts, comme dâailleurs bien dâautres de leurs homologues dans de nombreuses situations semblables de par le monde, depuis Göteborg jusquâĂ la Kabylie, et aussi dâautres plus banalement quotidiennes comme ces " bavures " devenues ordinaires en aujourdâhui, confrontĂ© au tollĂ© que suscite leurs exactions et embĂȘtĂ© que son opposition en profite, le gouvernement italien feint de sâinquiĂ©ter des excĂšs » de sa police. Il trouvera sans doute quelque bouc Ă©missaire Ă sacrifier pour calmer lâindignation et reconstruire au plus vite des rapports de confiance entre la police et la sociĂ©tĂ© civile comme le demande le syndicat CGIL. Mais câest bien parce quâil a voulu cette violence quâelle a eu lieu. Car on ne met pas des troupes sur le pied de guerre pour sâĂ©tonner ensuite quelles la fassent. On ne joue pas Ă provoquer le feu comme lâont fait les policiers casseurs » en civil pour sâĂ©tonner quâil brĂ»le. Et lâon ne lance pas des hommes armĂ©s de flingues dans des affrontements sans avoir supputĂ© lâĂ©ventualitĂ© quâils sâen servent. Peut-ĂȘtre que les ordonnateurs de ce minable machiavĂ©lisme auraient prĂ©fĂ©rĂ© que ce soit un flic qui se fasse tuer par des manifestants. Cela aurait mieux justifiĂ© leur sanglante rĂ©pression. Mais quâils aient calculĂ© cela ou non ne change rien au fait quâils ont dĂ©libĂ©rĂ©ment excitĂ© Ă la bagarre et en sont responsables. Leurs hommes de main nâauraient pas bougĂ© si eux, les caĂŻds, ne lâavaient pas ailleurs, Ă voir ce qui sâest passĂ©, on ne peut sâempĂȘcher de se dire aussi que les cognes auraient peut-ĂȘtre eu plus de difficultĂ©s Ă taper dans le tas sâils avaient trouvĂ© en face dâeux des gens un peu plus dĂ©terminĂ©s Ă leur rĂ©sister. Car, tout de mĂȘme, 15 000 flics pouvant sans mal rentrer dans le lard de 200 000 personnes il y a de quoi plastronner dans les commissariats transalpins ! Sâils ont pu le faire câest parce quâils nâont trouvĂ©, en majoritĂ©, en face deux que de naĂŻfs non-violents. Et câest Ă lâaulne de cette dĂ©faite que les pleurnicheries pacifistes » doivent ĂȘtre non-violence comme forme de combat devient vite, face Ă un adversaire dĂ©terminĂ©, une fabrique Ă martyrs câest pourrir beaucoup les moutons allant dâeux-mĂȘmes Ă lâabattoir. Ă GĂȘnes, les apĂŽtres de cette non-violence ont leur part de responsabilitĂ© dans les mauvais traitements quâont subis les manifestants. En flattant lâidĂ©e que cette non-violence pouvait suffire le comble Ă©tant atteint par les Tute Bianche organisant un assaut.. dĂ©sarmĂ© !, en ne prĂ©parant pas les manifestants Ă lâĂ©ventualitĂ© de la confrontation, ils ont envoyĂ© au casse-pipe des gens dĂ©munis de tout moyen de dĂ©fense, proies faciles pour les cogneurs. Entendre ensuite ces leaders Si peu prĂ©voyants accuser les anarchistes » dans leurs rangs dâĂȘtre cause des coups que les manifestants ont reçus donne envie de gerber. Comme si ce nâĂ©taient pas les flics qui avaient cognĂ©. Comme si ce nâĂ©tait pas ces flics qui mĂ©ritent la haine et non les anars » !Mais que croyaient-ils, ou quâessayaient-ils de faire croire, ces leaders pleurant que leur lutte » a Ă©tĂ© dĂ©considĂ©rĂ©e par les violents quâils qualifient si facilement dâanars ? Quâune manif non agressive aurait emportĂ© les rĂ©ticences des huit gredins Ă Ă©couter leurs dolĂ©ances ? Quâil aurait suffi que les manifestants posent leur cul devant les grilles de la Zone rouge pour que ces canailles, cĂ©dant Ă cette pression » insoutenable, leur accordent gain de cause ? Sâils sont sincĂšres, ils font preuve dâune stupĂ©fiante mĂ©connaissance du monde oĂč ils vivent et du cynisme intĂ©gral de ceux qui le George, une de celles qui pleurnichent ainsi Ă la une de journaux complaisants, tartine longuement sur la criminalisation » de la rĂ©volte Ă laquelle les gouvernants ont partout recours pour tenter de lâarrĂȘter. Mais y a-t-il lĂ de quoi sâĂ©tonner ? Pourquoi les mafias rĂ©gnantes considĂ©reraient-elles cette rĂ©volte comme autre chose quâune ennemie ? Pourquoi feraient-elles autre chose que tenter de la rĂ©primer, comme lâont fait de tout temps les tyrans sentant leur pouvoir menacĂ© ? Parce que lâ ordre » quâelles imposent nâest pas un ordre mafieux ! Parce quâelles ne sont pas des tyrannies ! VoilĂ bien la grande illusion, la principale, celle qui entraĂźne toutes les autres cette sociĂ©tĂ© serait une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique » et, comme telle, dotĂ©e des moyens de combattre ceux qui la bafouent. Faut-il que la poudre aux yeux ait bien fonctionnĂ© depuis Thermidor ! Faut-il que la luciditĂ© critique ait rendu les armes pour que 200 ans aprĂšs le Manifeste des EnragĂ©s 1793 on ait oubliĂ© que La libertĂ© nâest quâun vain fantĂŽme quand une classe dâhommes peut affamer lâautre impunĂ©ment. LâĂ©galitĂ© nâest quâun vain fantĂŽme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son dĂ©mocratie nâest quâun vain fantĂŽme quand ceux qui tiennent les cordons de la bourse ont le pouvoir effectif, quand les gouvernants ne peuvent ĂȘtre que les rĂ©gisseurs de leur domaine. Ă preuve alors que tant de lois sont faites Ă leur convenance, pour faciliter leurs rapines, ils nâhĂ©sitent pas Ă les bafouer sans vergogne dĂšs lors quâelles ne leur semblent pas suffisantes. Ainsi, Ă GĂȘnes, ont ils aboli la libertĂ© de circulation pour squatter une partie de la ville. Ainsi aux Ătats-Unis, Susan George peut relever une violation flagrante des droits garantis par la constitution Le Monde diplomatique, AoĂ»t 2001 puis constater en Europe Ă©galement, les gouvernements ne se, gĂȘnent nullement pour prendre des libertĂ©s avec les textes et conclure que le capital international nâa jamais aussi clairement affichĂ© sa haine de la dĂ©mocratie. Câest que le dĂ©guisement dĂ©mocrate lui convient lorsquâil peut servir Ă faire admettre ses diktats comme Ă©tant voulus par les populations auxquelles il les impose, mais quâil peut ĂŽter cette dĂ©froque sans risque lorsquâelle le gĂȘne aux entournures. Et, de fait, qui actuellement a les moyens de lâen empĂȘcher ? Personne. Il peut donc, sans sâangoisser, doubler les institutions dĂ©mocratiques » qui lui ont si longtemps servi de paravent par des organismes non Ă©lus directement Ă son service OMC, FMI etc. Certes, en faisant cela, il tombe le masque il devient visiblement ce quâil est rĂ©ellement depuis longtemps un despotisme. Mais sâil le fait câest quâil croit pouvoir se le permettre et, pour lâinstant, il le jour, peut-ĂȘtre, les hommes aussi Ă©loignĂ©s de nos prĂ©jugĂ©s que nous le sommes de ceux des Vandales, sâĂ©tonneront de la barbarie dâun siĂšcle oĂč ce fut quelque chose de religieux que de juger un tyran. Saint-Just, Discours sur le jugement de Louis XVI, 13 novembre pourquoi les pouvoirs en place criminalisent » la rĂ©volte contre lâorganisation sociale quâils dĂ©fendent, un commentateur diplomatique note que câest parce quâelle est perçue » par les dirigeants comme une opposition au systĂšme capitaliste mondial. Il nây a guĂšre Ă sâĂ©tonner quâelle soit ainsi perçue », car, si seule une minoritĂ© de ceux qui sây adonnent aujourdâhui la dĂ©finissent comme telle, câest effectivement ce quâelle doit devenir pour avoir une chance de fabriquer cet autre monde » dont elle affirme quâil est lâordre » des huit gangsters et de leurs seconds couteaux nâest pas un ordre fondamentalement humain qui commet quelques excĂšs, câest une organisation sociale fondĂ©e sur lâasservissement et lâaliĂ©nation de lâhumanitĂ©, de la mĂȘme nature que celle combattue par nombre de nos ancĂȘtres une sociĂ©tĂ© oĂč une minoritĂ© possĂšde les moyens de faire agir lâimmense majoritĂ© Ă son service et Ă la perpĂ©tuation de la machinerie Ă©conomique garantissant son pouvoir et ses avantages. Et ceux qui en sont les maĂźtres ne sont pas un groupe de braves gens soucieux du bien-ĂȘtre de chacun qui se tromperaient sur la maniĂšre de le fabriquer, ou dont les efforts seraient gĂąchĂ©s par quelques corrompus infiltrĂ©s, ce sont de trĂšs Ă©hontĂ©s salopards. Pour avoir une chance de faire un monde Ă©chappant Ă leurs mĂ©faits, il faut dâabord comprendre cela, au lieu de se leurrer sur leur ceux qui sâillusionnent sur la possibilitĂ© de faire entendre raison Ă ces satrapes, câest-Ă -dire seuls ceux qui sâimaginent pouvoir humaniser ce despotisme, en faire un despotisme Ă©clairĂ©, peuvent rĂȘver dâun dialogue avec lui qui pourrait ĂȘtre positif ». ĂcĆurĂ©s par les multiples crimes et dĂ©prĂ©dations du capitalisme, mais nâosant imaginer de pouvoir construire une sociĂ©tĂ© qui en serait entiĂšrement libĂ©rĂ©e, ces citoyens » lĂ espĂšrent les tempĂ©rer par un contrĂŽle » dont ils obtiendraient la possibilitĂ© grĂące aux actions de lobbies de leurs ONG soutenues par leurs manifestations dĂ©bonnaires. RĂȘvant dâun capitalisme Ă©thique », dâun marchĂ© qui ne transformerait pas tout en marchandises, dâune dictature allĂ©gĂ©e qui garantirait Ă ses serfs un service public » suffisant , câest-Ă -dire de requins sans dents et de chacals sans perfidie, ils sâefforcent de faire entendre aux potentats quâil serait de leur intĂ©rĂȘt dâaccorder audience Ă leurs dolĂ©ances et de faire quelques rĂ©formes afin de rendre leur domination moins pĂ©nible ; plus supportable. Ils aimeraient attĂ©nuer la misĂšre et lâaliĂ©nation sans supprimer ce qui les cause. Ils sâabusent complĂštement, aussi gĂ©nĂ©reux et sincĂšres soient-ils. Le mĂ©pris musclĂ© qui rĂ©pond Ă leurs suppliques ne fait que commencer Ă leur ceux qui, Ă leur tĂȘte, cultivent sciemment ces illusions sont moins naĂŻfs et plus roublards. Ils sont cette feinte dissidence fort justement dĂ©noncĂ©e par Louis Janover Voyage en feinte-dissidence, suivi de Thermidor, mon amour, Editions Paris-MĂ©diterranĂ©e qui, voyant croĂźtre lâinsatisfaction et la rĂ©volte en mĂȘme temps que le dĂ©sabusement pour le bluff politicard, sâest greffĂ©e Ă toute vitesse sur ce dĂ©but de rĂ©bellion pour avoir lâair de lâinitier, en prendre la tĂȘte et la contrĂŽler en lâembrouillant par des analyses trompeuses de la nature de lâordre » rĂ©gnant habillĂ©es du sĂ©rieux scientifique » dâĂ©conomistes et sociologues pĂ©remptoires, en flattant les illusions de pouvoir le rĂ©former, et en dĂ©guisant des dolĂ©ances aussi humbles que ridicules en grandes exigences et de la mendicitĂ© respectueuse en lutte radicale. Câest une mystification dĂ©fensive de la sociĂ©tĂ© capitaliste que cette feinte dissidence, prenant le relais du baratin de gĂŽche Ă©puisĂ© et dans laquelle de nombreux experts de ce baratin sâempressent de se recycler, qui a pour but de capter et captiver la rĂ©volte naissante pour la dĂ©voyer au service du maintien de ce quelle espĂšre changer. Et les manipulateurs qui la mĂšnent, si prompts Ă calomnier comme agents objectifs » de la rĂ©pression tous ceux qui ne reculent pas devant le conflit avec le despotisme, sont encore plus prompts Ă devenir mouchards et mobiliser leurs sĂ©vices dâordre pour isoler les violents et les extrĂ©mistes, comme leur demandent ceux auxquels prĂ©tendument ils sâopposent, afin de sauvegarder leurs chances dâĂȘtre invitĂ©s par ces despotes dans leur Think-tanks bidons ! et de pouvoir devenir autoritĂ©s » Ă leur tour dans un ordre du monde inchangĂ© mais repeint de neuf Ă la barbouille dâATTAC. Qui se croit sage en Ă©coutant leurs propos, se flattant de " rĂ©alisme ", peut prĂ©parer son autre monde est possible, mais il ne sâobtiendra pas comme la rĂ©bellion naissante veut aboutir Ă autre chose quâĂ faire le lit dâun nouveau gang dâarnaqueurs politicards, elle doit comprendre la nature de lâordre » contre lequel elle se dresse. Ce nâest quâen prĂ©cisant ses griefs et identifiant clairement ses ennemis quâelle pourra trouver les moyens de qui recommence entre les maĂźtres de ce monde et ceux qui contestent leur rĂšgne marque un retour de cette tenace guerre sociale que les gauchistes recyclĂ©s au Rotary croyaient avoir fossoyĂ© sous le PanthĂ©on Mitterrandien. Les seigneurs de la planĂšte, eux, ont toujours su quâil sâagit dâune guerre et nâont jamais rechignĂ© Ă la mener. Il serait temps que leurs opposants le comprennent aussi, quâils retrouvent sur ce point la luciditĂ© de certains de leurs sâinsoumettre, ne serait-ce quâun peu, est, aux yeux des despotes, le crime qui contient tous les crimes. Qui a eu cette audace ne doit pas craindre dâĂȘtre devenu, ainsi, leur ennemi. Il doit au contraire poursuivre sur ce chemin et renforcer son crime », car la meilleure mĂ©thode pour ne pas avoir Ă subir leur punition câest de leur ĂŽter les moyens de lui nâest pas ĂȘtre un adorateur de la violence que de savoir quâil faut une certaine force pour dĂ©truire les Bastilles et plus encore pour changer radicalement le monde quâelles protĂšgent. Ce que lâon exige dâun tyran qui ne veut pas le donner, il faut savoir lui prendre. Et ce quâon a su lui prendre, il faut savoir le dĂ©fendre. Cette force ne doit pas, au risque de se perdre dans une impasse identique Ă celle des annĂ©es de plomb », se laisser prendre dans des collisions de type militaire, mais elle ne peut non plus se constituer en fuyant toujours lâaffrontement. Il appartient au mouvement qui la mettra en jeu dâessayer dâĂȘtre assez stratĂšge et sensible pour ne pas lâengager inconsidĂ©rĂ©ment vers des issues tragiques. Pour lâheure, cette force est Ă construire. Cela ne pourra se faire que si ceux auxquels elle est nĂ©cessaire se libĂšrent des nombreuses illusions qui les menottent encore presque les violents et les extrĂ©mistes câest bien, en effet, ce que la rĂ©volte doit faire Isoler les violents mercenaires qui gardent les Versailles de lâOMC, du G8 et de ses vassaux. Isoler les extrĂ©mistes sectateurs du marchĂ© » qui ont engagĂ© le djihad de dĂ©fense de leur religion et de leurs privilĂšges contre les peuples de la terre. Pour qui veut ne pas subir la marchandisation du monde, il ne sâagit pas de chercher comment sây prendre pour attĂ©nuer un peu les dĂ©gĂąts quâelle cause, mais de trouver comment sâen cela, les bastonneurs » doivent se demander comment construire et les pacifistes » doivent se demander comment se battre. Plus ils en dĂ©battront ensemble, plus ce soulĂšvement progressera. Plus ils sâexcluront rĂ©ciproquement, plus il stagnera et reculera. Cependant, pour avancer, ce mouvement doit tout de mĂȘme exclure une chose de son sein la soumission Ă lâordure rĂ©gnante, et ceux qui la encore un effort pour sortir de la Berneri AoĂ»t 2001
MRYAxIE.