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Les tests otoneurologiques pour diagnostiquer les vertigesLe bilan otoneurologique sâadresse aux patients, qui souffrent de vertiges rotatoires, de troubles de lâĂ©quilibre ou de sensations dâĂ©briĂ©tĂ©. Lâoreille interne doit ĂȘtre explorĂ©e sur ses deux versants auditif et vestibulaire. En effet, outre son rĂŽle dans la perception des sons, elle intervient dans lâĂ©quilibration et la stabilisation du regard au cours des mouvements de la tĂȘte. Il ne peut ĂȘtre pratiquĂ© dans sa globalitĂ© que par un mĂ©decin otoneurologiste confirmĂ© et Ă©quipĂ© dâappareils de haute technicitĂ©. Le bilan permettra de prĂ©ciser lâorigine des vertiges ou des sensations dâinstabilitĂ© et de guider au mieux la thĂ©rapeutique, visant Ă guĂ©rir le patient vestibulaire des vertigesLa vidĂ©onystagmographie a rĂ©volutionnĂ© lâotoneurologie il sâagit de placer devant les yeux du patient un casque dotĂ© dâune camĂ©ra infrarouge qui va permettre de visualiser sur Ă©cran et de mesurer les mouvements oculaires spontanĂ©s ou induits dans lâobscuritĂ© par diffĂ©rents d'un nystagmus oculaire dans l'obscuritĂ© Lâexamen clinique a pour but de dĂ©tecter lâexistence dâun nystagmus oculaire, tĂ©moin dâune asymĂ©trie vestibulaire. Le nystagmus oculaire est composĂ© de mouvements lents de lâĆil entrecoupĂ©s de phases rapides orientĂ©s en sens inverse. Il doit ĂȘtre recherchĂ© en position assise et couchĂ©e Ă lâaide dâun masque de vidĂ©onystagmoscopie, lequel place de fait le patient dans lâobscuritĂ©, empĂȘchant ainsi son inhibition par la fixation. Le masque est dotĂ© dâune camĂ©ra et dâun Ă©clairage infrarouge monochrome et son principe est basĂ© sur la dĂ©tection de lâempreinte irienne. LâĂ©tude en 3D des composantes du nystagmus spontanĂ© est essentielle. Le nystagmus a-t-il une direction horizontale ou verticale, une composante torsionnelle ? est-il inhibĂ© par la fixation oculaire ? Enfin, est-il dĂ©clenchĂ© par certains mouvements de la tĂȘte ?Recherche d'un nystagmus provoquĂ©ManĆuvres de Dix et Hallpike ou recherche dâun vertige positionnel Le patient est placĂ© en position latĂ©rale, tĂȘte orientĂ©e vers le haut Ă 45° Ă gauche et Ă droite. Cette manĆuvre permet de rechercher un vertige positionnel rĂ©sultant du dĂ©placement dâotoconies ou de petits cristaux au sein de lâoreille interne. En pratique, le patient ressent un grand vertige rotatoire dans la position dĂ©cubitus latĂ©ral gauche ou droit. Le sens du mouvement oculaire et surtout sa direction verticale ou torsionnelle va indiquer lâoreille pathologique et guider le praticien dans la manĆuvre libĂ©ratoire quâil doit effectuer pour guĂ©rir le patient dĂ©finitivement de ce vertige invalidant. Test de secouement de la tĂȘte ou Head shaking test La tĂȘte du patient est tournĂ©e pendant 20 secondes dans le plan horizontal tandis quâil a les yeux fermĂ©s. A lâarrĂȘt, chez le sujet normal, aucun nystagmus oculaire nâest dĂ©clenchĂ©. Chez le patient soufrant dâune pathologie de lâoreille interne, un nystagmus oculaire est observĂ©, qui tĂ©moigne dâune lĂ©sion de lâoreille interne unilatĂ©rale. Voir la vidĂ©o ci-dessous Test vibratoireLe test vibratoire consiste Ă rechercher une asymĂ©trie du systĂšme vestibulaire Ă hautes frĂ©quences. Un vibrateur Ă 100 Hz est appliquĂ© sĂ©quentiellement Ă droite et Ă gauche derriĂšre lâoreille en retromastoidien pendant 3 secondes. Chez le sujet qui souffre dâune asymĂ©trie vestibulaire, ce test induit un nystagmus oculaire, câest-Ă -dire un mouvement oculaire lent entrecoupĂ© de phases rapides, dont le sens indiquera le cĂŽtĂ© Impulse test HIMPLe Head Impulse Test est un nouveau test de la fonction vestibulaire canalaire horizontale. Il permet de dĂ©tecter un dĂ©ficit vestibulaire pĂ©riphĂ©rique dans le plan horizontal et dans le plan vertical. En pratique, des impulsions de la tĂȘte, de vitesse moyenne de 200°/sec sont donnĂ©es au patient, soit vers la gauche, soit vers la droite, tandis que le sujet a pour consigne de fixer une cible situĂ©e en face de lui Ă 91cm cf figure. Le patient est dotĂ© dâun masque qui permet 1. de mesurer la vitesse de la tĂȘte et 2. de mesurer la vitesse du mouvement de lâĆil.. Si la fonction vestibulaire est normale, lâĆil a un mouvement opposĂ© Ă celui de la tĂȘte mais de mĂȘme vitesse. Le gain du reflexe vestibulo-oculaire horizontal est voisin de 1. Si la fonction vestibulaire est anormale, le patient effectue des saccades de refixation oculaire car il perd la cible la vitesse du mouvement de lâĆil est infĂ©rieure Ă la vitesse du mouvement de la tĂȘte. Le gain est infĂ©rieur Ă 0,8. Les saccades de refixation peuvent ĂȘtre prĂ©coces covert saccades ou tardives overt saccades. Ce test peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans le plan du canal horizontal ou dans les plans des canaux verticaux . Il est de rĂ©alisation simple, non invasif et indolore. Il est suffisant sâil dĂ©montre une dysfonction et permet dâĂ©viter les Ă©preuves caloriques. Ces tests novateurs dĂ©veloppĂ©s par les professeurs Curthoys et Halmagyi Sydney, Australie nous donnent la possibilitĂ© de tester de façon quantitative lâensemble des canaux horizontal et vertical antĂ©rieur et postĂ©rieur de lâoreille interne. Le v-Head impulse test des trois canaux semi-circulaires chez un patient opĂ©rĂ© dâun schwannome vestibulaire gauche SHIMPs ou Suppressive head impulse paradymeCe test aborde uniquement la fonctionnalitĂ© des canaux horizontaux. Le patient doit regarder une cible laser qui est projetĂ©e sur le mur en face de lui et Ă©mise par le masque. Cette cible laser rouge nâest pas fixe mais se dĂ©place avec les impulsions de la tĂȘte dans le plan horizontal dĂ©livrĂ©es par le mĂ©decin. Il permet dâexplorer dans le plan horizontal la fonction des canaux horizontaux et de rechercher une Ă©ventuelle atteinte centrale Ces nouveaux tests ont rĂ©volutionnĂ© lâexploration des vertiges qui Ă©taient basĂ©e encore il y a 5 ans sur les seules Ă©preuves caloriques eau chaude- 44°V- eau froide 30°C dans les oreilles et Ă©tude des mouvements oculaires induits Ă lâaide dâun masque VNG. Le patient doit suivre des yeux lâimage du pointeur laser qui bouge avec les mouvements rapides de la tĂȘte que lui applique lâexaminateur Ă droite ou Ă gauche AccĂ©lĂ©ration 4000 Ă 8000°/sec. Si la fonction du systĂšme vestibulaire est normale, le rĂ©flexe de stabilisation vestibulo-oculaire induit un mouvement des yeux en sens opposĂ© au mouvement de la tĂȘte rĂ©flexe vestibulo-oculaire horizontal. Le sujet doit faire une saccade de refixation pour maintenir ses yeux sur le laser. A lâinverse, si le systĂšme vestibulaire ne fonctionne pas, lâĆil est immobile et regarde la cible laser. Aucune saccade nâest observĂ©e. Chez le patient normal, lâimpulse de la tĂȘte induit une saccade oculaire de refixation de la cible laser quel que soit le sens de la rotation de la tĂȘte. Chez le patient arĂ©flexique Ă gauche, lâimpulse de la tĂȘte nâinduit aucune saccade de refixation oculaire. En conclusion, ce test apporte des renseignements importants sur la fonction vestibulaire rĂ©siduelle et sur la potentielle utilisation du systĂšme saccadique visant Ă compenser le systĂšme vestibulaire dĂ©faillant. Il pourra ĂȘtre utile chez les patients souffrants dâoscillopscies câest-Ă -dire dâinstabilitĂ© de lâimage du monde visuel lors des mouvements de la tĂȘte.Tests caloriquesDĂ©crites pour la premiĂšre fois par BĂĄrĂĄny ce qui lui a valu le prix Nobel de mĂ©decine en 1914, ces Ă©preuves permettent dâapprĂ©cier et de comparer lâexcitabilitĂ© de deux oreilles internes ampoules des canaux semi-circulaires horizontaux. En pratique, de lâeau chaude 44°C ou froide 30°C est appliquĂ© dans le conduit auditif externe gauche ou droit pendant 20 secondes. Cette irrigation active eau chaude ou inhibe eau froide lâoreille interne irriguĂ©e et provoque un sensation rotatoire dâune Ă deux minutes. Les mouvements oculaires induits sont mesurĂ©s dans lâobscuritĂ© sous vidĂ©onystagmographie. On compare alors les rĂ©ponses obtenues Ă gauche et Ă droite, ce qui permet de dĂ©tecter un dysfonctionnement de lâoreille interne. De plus, ces Ă©preuves permettent de prĂ©ciser la sensation perçue qui est un des reflets de lâintĂ©gration centrale des informations vestibulaires. Chez le sĂ©nior, une absence de sensation peut ĂȘtre observĂ©e, ce qui tĂ©moigne dâun dysfonctionnement des aires corticales impliquĂ©es dans le traitement des informations issues de lâoreille interne Tests rotatoires Le patient est placĂ© sur un fauteuil tournant Ă vitesse constante aprĂšs une accĂ©lĂ©ration initiale et les mouvements oculaires induits sont mesurĂ©s pendant la rotation et Ă lâarrĂȘt de la rotation. Il interroge la fonctionnalitĂ© des deux oreilles internes. Le fauteuil rotatoire tourne dans le plan horizontal pendant une minute. Il accĂ©lĂšre pendant 4 secondes passant de 0 Ă 80°/sec puis tourne Ă vitesse constante pendant 60 secondes pour dĂ©cĂ©lĂ©rer en 4 secondes de 80°/sec Ă 0°/sec. Ce test permet de mesurer le gain du rĂ©flexe vestibulo-oculaire et surtout de dĂ©tecter une asymĂ©trie entre les canaux semi-circulaires des deux oreilles examen est trĂšs bien tolĂ©rĂ© et non de la perception de la verticale subjective Ce test permet dâapprĂ©cier le fonctionnement du systĂšme otolithique. Il consiste Ă demander Ă un sujet placĂ© dans lâobscuritĂ© de positionner une barre luminescente de 60 Ă 90 cm placĂ©e Ă 1 m en avant de lui et inclinĂ©e de 45°, dans une position, qui lui paraĂźt ĂȘtre verticale. En cas de dysfonctionnement unilatĂ©ral aigu des rĂ©cepteurs otolithiques de lâoreille interne, la barre est positionnĂ©e par le sujet dans une position dĂ©viĂ©e par rapport Ă lâhorizontale ou la verticale, de lâordre de 3° Ă 15° du cĂŽtĂ© lĂ©sĂ©. Tests des potentiels Ă©voquĂ©s otolithiques Ces tests nouveaux dâexploration de lâoreille interne sont essentiels au diagnostique de la pathologie en cause. Ils explorent des rĂ©cepteurs jusque lĂ inexplorĂ©s, qui peuvent expliquer les symptĂŽmes Ă©voquĂ©s par le patient. 1. Potentiels Ă©voquĂ©s myogĂ©niques cervicaux induits par des stimuli sonores de forte intensitĂ© dans les muscles cervicaux Des clicks sonores ou des "short tone bursts" de 500 dB sont dĂ©livrĂ©s unilatĂ©ralement Ă lâaide dâun casque Ă une frĂ©quence de 5 Hz et les potentiels Ă©voquĂ©s myogĂ©niques cervicaux sont recueillis dans les deux muscles sterno-clĂ©idomastoĂŻdiens SCM Ă lâaide dâĂ©lectrodes de surface placĂ©es au tiers supĂ©rieur de ces deux muscles. Les ondes prĂ©coces sont composĂ©es dâune premiĂšre positivitĂ© Ă 10 ms onde P13 suivie dâune nĂ©gativitĂ© Ă 19 ms onde N23. Elles sont le reflet du fonctionnement dâun rĂ©cepteur labyrinthique le saccule et le nerf sacculaire, qui est une des branches du nerf vestibulaire branche infĂ©rieure. 2. Potentiels Ă©voquĂ©s myogĂ©niques oculaires induits par des stimuli sonores de forte intensitĂ© ou potentiels Ă©voquĂ©s otolithiques dâorigine utriculaire Des sons de forte intensitĂ© sont dĂ©livrĂ©s au niveau de chaque oreille et les potentiels Ă©voquĂ©s sont recueillis Ă lâaide dâĂ©lectrodes de surface au niveau des muscles extraoculomoteurs en controlatĂ©ral ondes n1-p1. Ce test nouveau permet dâapprĂ©cier la fonctionnalitĂ© de lâutricule et du nerf utriculaire, composant le nerf vestibulaire supĂ©rieur. Ces potentiels peuvent aussi ĂȘtre dĂ©clenchĂ©s par une stimulation osseuse vibratoire. Exploration des troubles de l'Ă©quilibreLes troubles de lâĂ©quilibre sensations dâĂ©briĂ©tĂ©, dâinstabilitĂ©, bascule sont frĂ©quents en pathologie vestibulaire. Ils peuvent ĂȘtre quantifiĂ©s sur des plates-formes fixes ou mobiles grĂące aux mĂ©thodes de posturographie statique et dynamique. Test de Fukuda On demande au sujet de piĂ©tiner sur place 50 pas les index pointĂ©s en avant. Un sujet normal ne prĂ©sente aucune dĂ©viation posturale. En cas dâasymĂ©trie vestibulaire, le patient tourne dâun angle variable vers la droite ou vers la gauche. Voir la vidĂ©o ci-dessous Nous analysons lâangle prĂ©cis et la vitesse de dĂ©placement du patient rĂ©alisant un test de FUKUDA. En bleu, dĂ©viation vers la rouge, dĂ©viation vers la Cet appareil permet de tester lâĂ©quilibre statique et dynamique des sujets. Il comprend deux grands types dâĂ©preuves un test dâorganisation sensoriel et un test moteur. Le test dâorganisation sensoriel permet de tester lâeffet de six environnements sensoriels diffĂ©rents sur le contrĂŽle postural. Ă cette fin, lâĂ©quitest comprend une plate-forme de force, fixe ou asservie aux dĂ©placements du centre de gravitĂ© du sujet, et un panorama visuel situĂ© Ă 50 cm du sujet, qui peut ĂȘtre fixe ou asservi aux dĂ©placements du centre de gravitĂ© du sujet. Le test moteur consiste Ă observer les latences des rĂ©ponses posturales en rĂ©ponse Ă des dĂ©placements antĂ©ro-postĂ©rieur ou angulaires de la plate-forme. Il compare les rĂ©ponses posturales en fonction de lâĂąge du patient. LâĂ©quitest constitue une aide prĂ©cieuse pour lâapprĂ©ciation et la quantification des troubles de lâĂ©quilibre. Il oriente le diagnostique. Il permet aussi de guider la rééducation vestibulaire et de juger de son efficacitĂ©. La Wii. Des mesures de l'Ă©quilibre peuvent ĂȘtre effectuĂ©es sur la plateforme ou sur tapis mousse, yeux ouverts ou yeux fermĂ©s. La wii permet de mesurer le dĂ©placement de centre des pressions des pieds. Le test se fait avec un logiciel adaptĂ© et un recueil sur tablette ou iPod Touch. LâĂ©quilibre est mesurĂ© en position yeux ouverts et yeux fermĂ©s pendant 20 secondes sur plateforme. Les conditions dâenregistrement peuvent ĂȘtre sensibilisĂ©es en demandant au patient de monter sur un tapis mousse placĂ© sur la balance wii. Wii balance board Nintendo Le patient voit devant lui une scĂšne visuelle dans un masque qui peut se dĂ©placer de façon alĂ©atoire en 3D Ă diffĂ©rentes vitesses. Il doit essayer de maintenir son plate-forme Ă bascule Plate-forme Ă bascule mobile dans les directions antĂ©ro-postĂ©rieur AP ou mĂ©dio-latĂ©ral MLMbongo et Coll 2005 les patients vestibulolĂ©sĂ©s unilatĂ©ralement sont plus instables dans le plan ML que dans le plan en savoir plus
bĂ©bĂ©tire sur ses oreilles. Les examens obligatoires, les dates, les maladies, les conseils 3 messages âą Page 1 sur 1. alfazaya PremiĂšre fraise Messages : 32 EnregistrĂ© le : 05 juil. 2010, 13:23. Message 06 juin 2011, 13:35. Bonjour, voilĂ , ma fille de 4mois et demi tire ses oreilles, les 2 mais elles ne semblent pas douloureuses, elle ne pleure ni ne grimace, seBelle comme la lune Format imprimable pour imprimer le conte L'on raconte qu'aux temps anciens, il Ă©tait une jeune femme trĂšs belle, aussi belle que la lune. Et cette femme, les nuits de pleine lune, se fardait, peignait et parfumait ses longs cheveux, revĂȘtait ses habits les plus riches, se parait de tous ses bijoux et sortait. Pour mieux dĂ©couvrir le ciel, elle gagnait une hauteur. Et lĂ , elle levait son visage resplendissant vers la lune et lui demandait Qui de nous est la belle, Ă lune, qui de nous est la belle ? Et la lune lui rĂ©pondait Toi et moi sommes Ă©galement belles, mais la fille que tu portes en toi nous passera en beautĂ©. Et la jeune femme se lamentait et maudissait l'enfant qui Ă©tait dans son sein. Pendant des mois, elle se tourna ainsi vers la lune pour lui demander Qui de nous est la belle, Ă lune, qui de nous est la belle ? Et chaque fois la lune rĂ©pondait Toi et moi sommes Ă©galement belles, mais la fille que tu portes en toi nous passera en beautĂ©. Au terme de sa grossesse, elle mit au monde une fille Ă la chevelure d'or, une fille aussi belle que lune en plein ciel. On l'appela Jedjiga Fleur. Chaque jour augmentait sa beautĂ©. Les voisines disaient Ă sa mĂšre Certes, belle tu l'es. Mais la beautĂ© de ta fille Ă©clipsera la tienne. Et la jeune femme, en entendant ses mots, sentait le poignard de la jalousie la transpercer. Elle se dit dans son cĆur Lorsque cette enfant sera devenue adolescente, nul ne me regardera plus. L'enfant avait huit ans. Elle Ă©tait pleine de vie et de grĂące. Sa mĂšre lui dit un soir Demain, nous mettrons sur le mĂ©tier une grande couverture. Nous irons planter les montants dans la campagne. La voisine nous accompagnera. Au matin, elle prit deux montants bien solides et une grosse pelote de laine. Elle appela la voisine et toutes deux partirent emmenant la fillette. Elles laissĂšrent le village loin derriĂšre elles et atteignirent une colline. Elles s'arrĂȘtĂšrent. La mĂšre dit alors Ă l'enfant Nous allons enfoncer les montants dans la terre. Toi, tu feras courir la laine entre nous. Te voici grande, tu pourras bien tenir la pelote ? La mĂšre savait bien ce qu'elle faisait. La fillette se mit Ă faire courir la laine. Plus vite ! Plus vite ! lui dit sa mĂšre. La pelote Ă©tait lourde. Elle s'Ă©chappa des mains de l'enfant et se mit Ă rouler. Cours et rattrape-la ! Cria la mĂšre. L'enfant s'Ă©lança. La mĂšre coupa le fil et la pelote roula plus vite, encore plus vite, entraĂźnant Jedjigha vers le ravin. Puis brusquement, la pelote disparĂ»t. La fillette la chercha vainement dans les ronces et les buissons. Revenir en arriĂšre ?... Elle avait perdu son chemin. Alors elle marcha au hasard sur ses petites jambes. Elle marcha longtemps, elle marcha jusqu'Ă l'orĂ©e de la forĂȘt. C'est alors qu'elle dĂ©couvrit, Ă demi-masquĂ©e par une Ă©paisse vĂ©gĂ©tation, l'entrĂ©e d'une caverne. Elle se fraya un passage et entra. La caverne Ă©tait profonde. Lorsqu'elle eut fait quelques pas et qu'elle se fĂ»t habituĂ©e Ă la pĂ©nombre, l'enfant vit, enroulĂ© sur lui-mĂȘme comme un Ă©norme bracelet, un serpent. Elle poussa un cri. Il dressa la tĂȘte, ouvrit les yeux comme des Ă©toiles et la regarda. Il regarda la petite fille que Dieu seul avait pu crĂ©er. La course avait rendu son visage semblable Ă une rose ; les Ă©pines avaient Ă©gratignĂ© ses pieds et ses mains. Ses vĂȘtements Ă©taient dĂ©chirĂ©s. Tant de beautĂ© Ă©blouit le serpent ; tant de grĂące et de faiblesse l'Ă©mut. Il remercia Dieu dans son cĆur. L'enfant tremblait. Il lui dit Ne crains rien, je ne te ferai aucun mal. Mais dis-moi, petite fille, ce qui t'a conduite jusqu'Ă moi. Elle Ă©tait sur le point de pleurer mais entendant le serpent lui parler dans un langage humain, elle se sentit rassurĂ©e. Elle lui dit Je tenais une pelote de laine elle Ă©tait lourde. Elle est tombĂ©e de mes mains et elle a roulĂ© , roulĂ©. Je l'ai suivie...Je l'ai perdue de vue et j'ai continuĂ© Ă marcher jusqu'ici. Il prit de l'eau pour lui laver le visage, les mains et les pieds. Il la fit asseoir et lui servit Ă manger. Elle mangea de la galette de blĂ© et but du lait. Dans un endroit bien abritĂ©, il lui Ă©tendit une couche et l'y conduisit pour qu'elle se reposĂąt. Il faut dire que ce serpent n'Ă©tait pas un vĂ©ritable serpent. D'abord, il avait commencĂ© par ĂȘtre un homme heureux il possĂ©dait une maison, une femme, de nombreux champs et toutes sortes de biens et de richesses. Mais une nuit, par mĂ©garde, il marcha sur un serpent. Ce serpent le regarda, se dressa et lui soufflant son haleine au visage, lui dit Tu m'as Ă©crasĂ©. Tu deviendras serpent comme moi et tu le resteras tant que je vivrai, afin que les hommes te foulent aux pieds ! C'est ainsi qu'il fut changĂ© en serpent. Il abandonna sa famille, sa maison et tous ses biens. Il dĂ©serta le monde et se rĂ©fugia dans la forĂȘt. Il se rapprocha des bĂȘtes, se mit Ă vivre Ă leur façon, Ă se nourrir de chair et de sang. Mais si son corps Ă©tait celui d'un serpent, son cĆur et son esprit Ă©taient restĂ©s ceux d'un homme. Il n'avait fui ses semblables que dans la crainte d'ĂȘtre Ă©crasĂ© par eux. Mais la solitude lui Ă©tait amĂšre. Elle le minait. Depuis longtemps il n'avait vu l'ombre d'un ĂȘtre humain lorsque lui apparĂ»t la fillette. C'est pourquoi, Ă la vue de son visage de rose et de ses petits membres fatiguĂ©s, le cĆur du serpent se fondit de tendresse. L'enfant s'Ă©tait endormie. Il sortit, tua deux perdrix, cueillit des lĂ©gumes et des fruits , et rentra. Il alluma le feu, mit en train le repas et alla rĂ©veiller la fillette. Il lui demanda avec douceur Quel est ton nom ? Quel est le nom de ton village et celui de tes parents pour que je te conduise vers eux ? Elle rĂ©pondit Je m'appelle Jedjiga, mais je ne sais ni le nom de mes parents ni celui de mon village. Le serpent qui ne pouvait reparaĂźtre aux yeux des humains se tut. Il rĂ©flĂ©chit longuement, promena ses regards autour de lui et finit par dire Tu resteras ici jusqu'Ă ce que Dieu t'ouvre un chemin. J'Ă©pouse ta faim et ta soif tu seras mon enfant . Mais tu devras m'obĂ©ir et ne jamais dĂ©passer le seuil de la caverne. Nous sommes ici dans le royaume des bĂȘtes ; il pourrait t'arriver malheur si tu t'aventurais. Le serpent l'Ă©leva. Il fut pour elle Ă la fois un pĂšre et une mĂšre. Il lui apprit Ă prĂ©parer les repas et Ă aimer l'ordre. Il la combla, l'entoura de tendresse. Elle lui obĂ©it tant qu'elle Ă©tait petite ; devenue adolescente, elle connut l'ennui. Elle eut la nostalgie du ciel, du soleil. Elle voulut dĂ©couvrir le monde. Le serpent la laissait souvent seule pour aller chasser et couper du bois elle mit Ă profit ces absences. Tout d'abord elle se contenta de regarder timidement au travers des hautes herbes et des branches qui cachaient l'entrĂ©e de la caverne. Et puis elle s'aventura au dehors. Mais elle rentrait toujours avant que le serpent ne revint. Un jour, un bĂ»cheron l'aperçut et fut Ă©merveillĂ©. Comme il approchait pour la mieux considĂ©rer, elle disparut. De retour au village, il raconta son aventure Ă qui voulait l'entenre J'allais couper du bois dans la forĂȘt lorsque je vis sortir de terre une crĂ©ature, une crĂ©ature... une nappe d'or la couvrait jusqu'aux pieds. La lumiĂšre qui en Ă©manait m'Ă©blouit. Sans doute Ă©tait-ce la fĂ©e gardienne de la forĂȘt ? Je voulus m'approcher pour voir son visage, mais elle avait dĂ©jĂ disparu ! Cette histoire, de l'un Ă l'autre colportĂ©e, arriva aux oreilles du prince qui n'hĂ©sita pas Ă interroger le bĂ»cheron. Prince, rĂ©pondit le bĂ»cheron, une crĂ©ature m'est bien apparue Ă l'orĂ©e de la forĂȘt. Elle Ă©tait debout, contre un arbre. Etait-ce un ange, une fĂ©e ?... Son visage dĂ©fiait la lumiĂšre. Une nappe d'or l'habillait. Quand je voulus regarder de plus prĂšs, je m'aperçus qu'elle n'Ă©tait plus lĂ ! Demain, au point du jour, tu me conduiras oĂč elle t'est apparue, dit le prince. L e lendemain, la jeune fille finit par se montrer Ă l'entrĂ©e de la caverne. La nappe d'or qui l'habillait, c'Ă©taient ses cheveux. Et c'est tout ce que virent d'elle le prince et le bĂ»cheron qui la guettaient Ă travers le feuillage. Le prince dĂ©cida de rester seul pour savoir si l'Ă©trange crĂ©ature Ă©tait mortelle ou fĂ©e. La jeune fille demeura longtemps sur le seuil et puis elle rentra. Peu aprĂšs, le prince vit cette chose qui le stupĂ©fia le serpent qui avançait debout, portant des lĂ©gumes, des fruits et du gibier car, lorsqu'il Ă©tait chargĂ©, il ne rampait pas ! Le serpent dĂ©jeuna, fit la siestec'Ă©tait l'Ă©tĂ© et sortit Ă la fraĂźcheur pour faire sa promenade. Alors, le prince put approcher de la caverne et contempler la jeune fille. Elle se tenait appuyĂ©e Ă un arbre, et elle portait Ă sa bouche des grains de raisin. Il pensa "puisqu'elle mange, je puis l'aborder !" Il Ă©carta les branches et lui dit en s'avançant Au nom de Dieu, je t'en prie, dis-moi qui tu es, crĂ©ature ! Elle rĂ©pondit Je suis un ĂȘtre comme toi. Je suis la fille du serpent. Il la regarda tandis qu'elle parlait, s'Ă©merveillant de son visage Ă©panoui comme une rose. Il l'interrogea sur son village, sur ses parents. Elle rĂ©pondit C'est ici, dans cette caverne, que j'ai vĂ©cu et grandi. Le serpent m'a Ă©levĂ©e je suis sa fille. Mais c'est Ă son insu que je sors. Ne va pas le lui dire, ni lui raconter que tu m'as vue surtout ! Et elle rentra. Le prince s'en alla trouver son pĂšre ; il lui dĂ©clara Je veux Ă©pouser la fille du serpent. Le roi s'indigna. Le prince tomba malade d'un grand mal. La fiĂšvre ne le quitta ni jour ni nuit. Le roi finit par demander Mon fils, qu'est-ce qui te guĂ©rirait ? Laisse-moi Ă©pouser la fille du serpent, dit le prince, et tu verras que je guĂ©rirai. Comme le prince dĂ©pĂ©rissait de jour en jour, le roi cĂ©da. Il se rendit chez le serpent et lui dit Donne-moi ta fille pour mon fils. Le serpent rĂ©pondit Roi, il y a sept ans qu'elle est venue Ă moi. Je l'ai Ă©levĂ©e comme ma fille. Elle m'est plus chĂšre que le haut-ciel. Mais puisque, ĂŽ roi, tu la veux, la voici je te la confie. Comble-la de prĂ©sents et veille sur elle comme je l'ai fait moi-mĂȘme jusqu'ici. Quant Ă moi, je ne te demanderai qu'une chose une outre de sang. Le jour oĂč elle devait se sĂ©parer de lui pour suivre le roi Ă la cour, le serpent dit Ă la jeune fille Va ma fille, sois vaillante, va et ne regarde surtout pas en arriĂšre mais toujours en avant ! Elle monta une jument toute caparaçonnĂ©e de soie et le roi l'escorta. Mais au bout d'un moment elle s'Ă©cria J'ai oubliĂ© mon peigne ! Elle descendit de sa monture et courut vers la caverne oĂč elle surprit le serpent en train de se repaĂźtre de sang. Elle le vit changer d'expression. Il lui dit, tout honteux Ne t'avais-je pas recommandĂ© de ne pas revenir en arriĂšre ?...Tu t'en repentiras ! Elle s'en retourna tout effrayĂ©e vers le roi. Elle vĂ©cut heureuse Ă la cour durant quelques mois. Le prince, son mari l'aimait tendrement. A la grande joie de toute la famille royale, elle mit au monde un enfant aux cheveux d'or, un enfant Ă sa ressemblance. Elle garda le lit quarante jours et puis, un matin, elle se leva pour se mĂȘler Ă la vie de la cour. Lorsqu'elle revint vers l'enfant, il avait disparu. On le chercha partout, on remua ciel et terre pour le retrouver mais en vain. L'annĂ©e suivante, elle eut un nouvel enfant, un enfant comme le premier, Ă la belle chevelure d'or. Au bout de quarante jours, il disparut aussi. Le roi et la reine dirent alors Ă leur fils Remarie-toi ! Quel bien peut-il nous venir de la fille du serpent ? Mais le prince qui mettait son espoir en Dieu rĂ©pondit Ă la reine et au roi J'ai choisi Jedjiga pour elle-mĂȘme et non pour les enfants qu'elle me donnerait. La jeune princesse eut successivement sept garçons, sept garçons Ă la chevelure d'or qui tous, lui furent ravis quarante jours aprĂšs leur naissance. Elle fut surnommĂ©e "celle qui croque ses enfants". Mais le prince l'aimait toujours. Huit ans s'Ă©taient Ă©coulĂ©s depuis que Jedjiga avait quittĂ© la caverne du serpent pour la cour du roi quand un soir, elle dit au prince Demain, conduis-moi vers mon pĂšre, afin qu'il me pardonne... Il fit selon son dĂ©sir. Comme ils arrivaient prĂšs de la caverne, le prince et la princesse virent six petits garçons aux cheveux d'or qui jouaient et se poursuivaient de façon charmante. Un vieillard Ă©levait dans ses bras le septiĂšme enfant aux cheveux d'or. La princesse cherchait des yeux le serpent. Alors le vieillard s'avança et lui dit Ne le cherche pas, c'est moi. Il y a longtemps, une nuit, j'ai marchĂ© sur un serpent par mĂ©garde. Il s'est vengĂ© en me rendant serpent comme lui. Mais il est mort et son pouvoir sur moi est mort. Il dit encore Le jour oĂč tu m'as quittĂ© pour aller vers ton Ă©poux, je t'avais recommandĂ© de ne pas revenir en arriĂšre. Tu es revenue et tu m'as surpris en train de boire du sang. Tu m'as humiliĂ© et je t'ai dit "Tu t'en repentiras". Il tendit Ă la princesse le bĂ©bĂ© qu'il avait dans les bras et se tourna vers le prince C'est moi, prince, qui suis venu chercher tes enfants les uns aprĂšs les autres pour punir ma fille. Je les ai Ă©levĂ©s avec tendresse, comme j'ai Ă©levĂ© leur mĂšre. Sept fois, prince, tu t'es trouvĂ© devant un berceau vide et tu n'as pas humiliĂ© ma fille. Tu l'as aimĂ©e au contraire et tu l'as protĂ©gĂ©e. Voici tes enfants... je te les rends. Et il poussa vers lui les six enfants aux cheveux d'or. Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai contĂ© Ă des seigneurs... EnarriĂšre vue, petite fille met ses mains sur ses oreilles parce tableaux de myloview. La meilleure des qualitĂ©s posters, , images, papiers peints, stickers. Vous voulez dĂ©corer votre maison? Seulement avec myloview Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. 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