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Accueil Boite a musique manivelle Si vous cherchez une boite a musique ! Alors notre sĂ©lection de boite a musique manivelle est faite pour vous. Boite a musique manivelle Chez boite musicaleï»ż nous proposons la boite a musique idĂ©al, faite rien que pour vous ! La spĂ©cificitĂ© de cette boite a musique en bois est qu'elle est dotĂ© d'une manivelle, permettant d'actionner un mĂ©canisme qui va dĂ©clencher une mĂ©lodie. Faites tourner le mĂ©canisme de maniĂšre rotative pour obtenir une douce chanson qui caressera vos oreilles ! ← 1 2 → Danscette vidĂ©o de Bloodborne, vous dĂ©couvrirez comment dĂ©stabiliser le PĂšre Gascoigne durant le combat dans la Tombe d'Oedon. En rĂ©cupĂ©rant la boite Ă  musique auprĂšs de la petite fille cachĂ©e dans une maison prĂšs d'un raccourci du Centre de Yharnam, vous aurez l'opportunitĂ© de jouer une petite musique qui perturbera le PĂšre Gascoigne durant le combat, vous permettant ï»żRevivez la passionnante histoire d'amour de la comĂ©die musicale La la land, au son de cette boĂźte Ă  musique. Quelques tours de manivelle feront vibrer les 18 notes du clavier, pour jouer la musique "city of stars" de la bande originale de Justin Hurwitz . La rĂ©sonance sonore variera en fonction de la surface sur laquelle se trouve le coffret. Cette boĂźte musicale est un prĂ©sent tout particulier, Ă  offrir Ă  un ĂȘtre aimĂ© ayant Ă©tĂ© touchĂ© par la romance du film la la land. Nos boĂźtes Ă  musique sont artisanales et mĂ©ticuleusement fabriquĂ©es Ă  partir de bois de bouleau et d'acier inoxydable de la meilleure qualitĂ©. Ecouter la mĂ©lodie City of stars de la boĂźte Ă  musique La la land Votre navigateur ne supporte pas la balise audio. PrĂ©sentation Tous les guitaristes classiques le savent : le cĂšdre massif, qui compose la table d’harmonie de cette guitare, dĂ©livre un son chaud, rond, trĂšs axĂ© sur les mĂ©diums. Et son vernis satinĂ© qui permet sa finition « pore ouvert » et la perception naturelle du bois, ne fait que renforcer cette impression. L’OC170 est un Transformez l'inspiration en rĂ©alitĂ©CrĂ©ez, collaborez, masterisez, distribuez et faites la promotion de votre musique avec une simplicitĂ© sans pareille. La rĂ©volution du mastering intelligentLe mastering audio de LANDR vous permet de bĂ©nĂ©ficier d'une intelligence artificielle puissante, enrichie par l'accomplissement de plus de 10 millions de masters. En rĂ©sulte un son professionnel rĂ©solument tournĂ© vers l' distribution simplifiĂ©e, au service de l'artisteDevenez partenaire avec LANDR et mettez votre musique sur Spotify, Apple Music et chaque service de streaming majeur. MonĂ©tisez votre musique et conservez 100% de vos simples mais puissantsObtenez les plugins dont vous avez besoin pour crĂ©er, corriger et expĂ©rimenter votre musique. Entre les classiques de l'industrie en matiĂšre de correction vocale, les instruments exclusifs et les compagnons DAW, nous avons tout ce dont vous avez besoin pour la configuration de votre votre inspiration grĂące Ă  des sample packs libres de droitsDes sample packs confectionnĂ©s avec soin par des artistes de renom pour alimenter vos projets audio. Obtenez les bons sons, au bon Studio LANDRCrĂ©ez et diffusez plus de musique Ă  un prix abordable avec Plugins, Samples, Mastering, Distribution et plus encore Ă  partir de seulement 12,50 $ / 1 of 5Pour toute musicienne qui a un jour souhaitĂ© que ses titres SoundCloud semblent avoir Ă©tĂ© produits par d'experts pour une meilleure musique. LaLand BoĂźte Ă  musique en bois Ă  remonter avec 18 notes La Land - Gravure antique - Pour Halloween, NoĂ«l, anniversaire. 5,0 sur 5 Ă©toiles 1. 1 offre Ă  partir de 22,55 € BoĂźte Ă  musique La La Land avec son thĂšme principal City of Stars. 4,2 sur 5 Ă©toiles 15. 1 offre Ă  partir de 13,90 € Next page. Les clients ont Ă©galement consultĂ© ces articles. Page 1 sur 1 Revenir au dĂ©but ConfirmationAll Of MeIn Walked BudMisteriosoOur Place Frank’s PlaceDays Of Wine And RosesSweet Sue, Just YouThere’s A Small HotelIt Could Happen To YouMoose The MoocheSt. ThomasIm Land von Oo-Bla-DeeOrnithologyI Was Telling Him But Now I Cry Alone Betty Carter MedleySeptember In The RainCarelessWaveYardbird SuiteErik LeuthĂ€user Reference 0874582MRBarcode 4260054555826Length 11645Label Mons Records 20,60€ NO LONGER AVAILABLE Reviews 0 Label Label Mons Records
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Encouple avec Maxime Chattam, Faustine Bollaert est maman de deux enfants : Peter, un petit garçon de 6 ans, et Abbie, qui cĂ©lĂšbre ses 8 ans le dimanche 18 juillet 2021. L'occasion pour l Depuis votre canapĂ©, en terrasse, Ă  la plage... faites votre shopping mode oĂč que vous soyez ! DĂ©couvrez l'App Zalando đŸ“±đŸ‘‰FemmeHommeEnfantSe connecterMes prĂ©fĂ©rĂ©s0Mon panierMenuVĂȘtementsChaussuresSportAccessoiresCrĂ©ateursBeautĂ©PromosSeconde MainCadeauxmagnifying-glassÉco-responsabilitĂ©EnfantNouveauLiewood46,95 €TVA incluseCouleur dove blueVendu et envoyĂ© par zalando colour logoLivraison Express1 Ă  2 jours ouvrĂ©s9,95 €Livraison ExpressGratuit avec Zalando PlusLivraison Standardmar 23 aoĂ»t - ven 26 aoĂ»tGratuitLivraison Standardbox-transitLivraison et retour gratuitsreturnsRetour gratuit sous 100 joursLiewoodAvis 0Nous vous recommandonsRecommandations pour vousVoir plusAvancer dans la sĂ©lection d’articles EnfantNouveauEnfantNouveauEnfantNouveauEnfantNouveauEnfantNouveauEnfantNouveauEnfantNouveauÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantEnfantNouveauÉco-responsabilitĂ©EnfantEnfantNouveauÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantRetourner en arriĂšre dans la sĂ©lection d’articlesPassez au vert DurableVoir plusAvancer dans la sĂ©lection d’articles Éco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantPromoÉco-responsabilitéÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantÉco-responsabilitĂ©EnfantPromoÉco-responsabilitéÉco-responsabilitĂ©EnfantRetourner en arriĂšre dans la sĂ©lection d’articles Nos marques de chaussures, vĂȘtements et accessoires pour enfantadidas Asics Benetton Dc Shoes Dim Dr. Martens Esprit Gaastra Geox IKKSKaporal Kickers Lacoste Le Coq Sportif Levi's Mango Mizuno Molly Bracken Napapijri Nike O'Neill Petit Bateau Primigi Puma Quiksilver Ralph Lauren Redskins Reebok Roxy Salomon The North Face Timberland Tommy Hilfiger Ugg Australia Vans Chaussures, vĂȘtements et accessoires pour enfant nos catĂ©gories principalesadidas Stan Smith enfantadidas Superstar enfantBasiques enfant Chemises en jean Combinaisons ski enfant Costumes de mariage pour enfant Crampons moulĂ©s ag enfantDĂ©bardeurs Ensembles enfant MariniĂšre Nike Air Max EnfantRobes d'Ă©tĂ© Robes Petites Filles d'honneurStreetwear enfant Sweats Ă  capuche Sweatshirts Vestes et manteaux enfantsVĂȘtement bĂ©bĂ© VĂȘtement de pluie enfant VĂȘtements d'allaitement VĂȘtements de grossesse Votre boĂźte mailRemplie de styleInscrivez-vous Ă  la newsletter de adresse e-mailConfigurez vos prĂ©fĂ©rencesQue souhaitez-vous voir ?Mode pour femmeMode pour hommeRecommandationsAlertes articlesLes nouveautĂ©s modeLes marques que vous aimezVos articles similairesPromos, offres et soldesSondagesVoir plus il faut s’inscrire Merci de vous rĂ©fĂ©rer Ă  notre politique de protection des donnĂ©es pour savoir comment Zalando traite vos donnĂ©es. Vous pouvez vous dĂ©sinscrire gratuitement et Ă  tout moment.
Concertsin La BoĂźte Ă  Musiques (BAM) - Metz - Venue favorite Add check Added fa-share-alt Share. About. Upcoming concerts. Venues in Metz. About La BoĂźte Ă  Musiques (BAM) location_on. Address. 20 Boulevard d'Alsace, 57000 Metz Venues in Metz fa-building Le Gueulard Plus fa-building Espace Culturel de Rombas fa-building Les ArĂšnes fa-building Chapelle des
SĂ©ances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 4,2 29430 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur La La Land ? 1 647 critiques spectateurs 5 636 critiques 4 460 critiques 3 236 critiques 2 168 critiques 1 81 critiques 0 66 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "La La Land" dĂ©gage une Ă©nergie qui dĂ©coiffe tant les comĂ©diens y mettent tout ce qu'ils peuvent pour crever l'Ă©cran et mĂȘme s'y envoler !!!Bien en haut du podium, on trouve le gĂ©nial Ryan Gosling, Ă©poustouflant dans ce rĂŽle a contre emploi qui lui va comme un gant...Charmeur, sĂ©ducteur, brillant, et donc extrĂȘmement douĂ©, l'acteur fait ici un parcours sans faute, certes un petit parcours de claquettes bien orchestrĂ© bien sĂ»r, mais aussi de bien belles interprĂ©tations au piano sans fausse note sans oublier cette voix chaude et parfaite, tout ceci juste pour nous envoĂ»ter comme ce n'est pas permis !Emma Stone en est ainsi presque en retrait, mĂȘme si sa prestation est remarquable malgrĂ© moins d'aisance dans le chant et moins de naturel dans ses expressions. Cependant il est Ă  noter que mĂȘme si ce film de Damien Chazelle baigne dans l'esprit des comĂ©dies musicales vintage, il n'en reste pas moins qu'il n'en est pas vĂ©ritablement une "pure et dure" de bout en bout, comme on le penserait...L'histoire des deux tourtereaux prend en effet le pas sur le genre attendu, peut-ĂȘtre pour dĂ©cevoir les aficionados de ces fameux ballets chantĂ©s, mais aussi pour mieux y faire entrer les plus rĂ©fractaires ! Et ça marche, ce qui est sans doute tant mieux ainsi, car au fond il ressort de cette fantaisie musicale euphorisante pleine de clins d'Ɠil, quelques rĂ©flexions sur la vie, sur ce qui en fait son sel, sa saveur et aussi ses dĂ©ceptions, rien qu'Ă  travers les choix mis en Ɠuvre afin de bien mener ses rĂȘves ou pas, tout en prĂ©servant l'Amour...De mĂȘme que l'idĂ©e de vĂ©nĂ©rer et de s'identifier Ă  ses idoles d'antan, empĂȘche aussi de s'adapter et d'avancer comme on le voudrait !Et donc de discussions en discussions, d'Ă©changes de point de vue en vĂ©ritables mises au point, ce film revigorant assĂšne mine de rien quelques idĂ©es bien amenĂ©es et intĂ©ressantes Ă  prendre en compte ! Reste Ă  ajouter Ă  toutes ces considĂ©rations la magie de la camĂ©ra de Damien Chazelle, vĂ©ritable baguette enchanteresse tant au niveau des couleurs, des points de vue inouĂŻs, de l'atmosphĂšre au charme fou, juste ce qu'il faut de kitch et de sixties, tout en demeurant dans un XXI Ăšme siĂšcle prĂ©sent et Ă©vident !Un tour de force du cinĂ©aste que l'on doit bien reconnaĂźtre pour le moins ici. Quant Ă  la fin dont on taira Ă©videmment la tournure, elle rĂ©vĂšle une surprise originale, une histoire dans l'histoire ou un petit tourbillon unique dans ce grand tourbillon endiablĂ© !Et pour conclure, un super moment frais, pĂ©tillant, dynamisant et lumineux ! Contrairement Ă  ce que suggĂšre l'affiche, La La Land n'est pas qu'un hommage aux comĂ©dies musicales de l'Ăąge d'or Hollywoodien qui en ont fait rĂȘver tant. Il s'agit tout simplement d'une ode Ă  ces rĂȘveurs qui ne cessent jamais d'y croire, mĂȘme quand tout semble jouer contre eux. Et comme pour Whiplash, son deuxiĂšme long-mĂ©trage, Chazelle y va de la façon le plus directe possible. Son amour de l'art, il le filme, il le chante, il le danse. Et quand les mots et paroles ne suffisent pas, les notes prennent le relais avec une mĂȘme rĂ©ussite. Une fois encore, la rĂ©alisation fait littĂ©ralement corps avec le rĂ©cit et enchainent les sĂ©quences virtuoses dont plusieurs plans-sĂ©quences Ă©tourdissants. MalgrĂ© l'Ă©vidente difficultĂ© qu'a dĂ» reprĂ©senter La La Land chansons, chorĂ©graphies, la prĂ©cision dont fait preuve le cinĂ©aste m'a laissĂ© bĂ©at d'admiration. Devant la camĂ©ra -et rĂ©unis pour la troisiĂšme fois- le duo trouve sa plus parfaite partition. Au delĂ  du charme, au delĂ  de l'alchimie, ils sont tout simplement au delĂ . Et comme de juste, la bande originale est un vrai La Land partage des liens Ă©vidents avec le deuxiĂšme long-mĂ©trage de Damien Chazelle, on pourrait presque le voir Ă  la fois comme son pendant et son antithĂšse. La duretĂ© et la tension qui parcouraient Whiplash laissent ici la place Ă  l'Ă©motion et la douceur. Elles accompagnent chaque moment traversĂ©s par son incroyable tandem la joie, les dĂ©cisions et sacrifices avec une telle justesse qu'il est difficile d'y rester indiffĂ©rent. Une vraie dĂ©claration d'amour au cinĂ©ma et Ă  l'Art tout simplement. Lalaland c'est une comĂ©die musicale romantique mais c'est tellement plus que ca. Deja le gars Damien Chazelle il avait fait fort avec Whiplash mais la il confirme haut et fort que c'est juste une incroyable rĂ©alisateur. Le mec est qui dĂ©tache vraiment Lalaland des autres comĂ©dies musicales c'est son style un peu vintage et ses chorĂ©graphies justes sublimes. Franchement jkiffe pas danser mais j'avoue apres ca j'avais envie de taper une lourde chorĂ©e dans la salle ce que j'ai fait chez moi aha d'ailleurs c'Ă©tait tres moche et j'Ă©tais ridicule... bref.Le scĂ©nario Ă  plusieurs facettes, celles de deux jeunes gens, Emma Stone et Ryan Gosling, tout deux pris dans la spirale infernale d'une vie ennuyeuse et qui aspirent Ă  la grande vie d'artiste connus qui commencent une histoire d'amour et se poussent l'un et l'autre Ă  concrĂ©tiser leur rĂȘve. C'est rĂ©aliste, tres rĂ©aliste larmesurmajoue. On s'y prend vite mais le charisme de ces deux acteurs y est pour quelque chose...Les dĂ©cors sont parfaitement choisis et les musiques sont juste parfaites... tellement appropriĂ©es et nous transmettent tout ce qu'il faut ... Lalaland fait beaucoup de bien par les temps qui courent et ils courent n'importe comment.J'avoue ressortir de la salle assez mĂ©lancolique et en mĂȘme temps avec des Ă©toiles pleins les yeux ..En plus de ca, Emma Stone marque des prĂ©cieux points dans la compĂ©tition Stone/Watson car je n'arrive pas a me dĂ©cider de laquelle je prĂ©fĂšre ...Bref, foncez voir ce chef d'Ɠuvre BON j'ai enfin vu La La Land! DĂ©jĂ  mon avis sur les comĂ©dies musicales j'ai beaucoup de mal avec. Je ne compte pas les Disney car ce sont des films que j'ai vu enfant donc je n'ai pas d'esprit critique a ce sujet. Les "vraies" comĂ©dies? Ça dĂ©pend. Mon problĂšme est que la logique me dĂ©passe, a tout moment, les gens se mettent a danser et chanter ce qui enlĂšve toute tension dramatique selon moi. NĂ©anmoins, si je dĂ©teste Grease ou West Side Story pour cet aspect , je trouve que d'autres comme The Wizard of Oz ou Singin in the Rain ont un charme qui me touche personnellement. Donc je suis partagĂ©. Comment j'ai gĂ©rĂ© ça avec La La Land? Le Grindhouse. J'ai pris La La Land comme un film Grindhouse au niveau de Planet Terror ou Death Proof. C'est un hommage, remplacer sa jambe par une mitrailleuse dans Planet Terror ça n'a aucun sens mais ce n'est pas important. Il faut prendre La La Land comme ça selon moi, la justification est maigre mais logique, ce n'est pas grave si tout le monde se met a chanter d'un coup. Donc j'ai bien pris cet aspect du film! Et a partir de lĂ , tout passe tout seul. DĂ©jĂ  il faut le dire, si Damien Chazelle ne remporte pas un Oscar pour la rĂ©alisation je voit pas quoi dire. C'est DINGUE! Tout est dĂ©mesurĂ©, les plans sĂ©quences sont gĂ©niaux, chaque plan est sublime, les focales trĂšs courtes utilisĂ©s donnent un Ă©largissement de l'image immense qui rend le tout magnifique! En parlant de magnifique Emma Stone! Elle est belle mais surtout elle joue merveilleusement bien, elle est trĂšs talentueuse. Et Ryan Gosling, il me ferait presque oublier son personnage dans Drive, c'est dire! La aussi, il joue trĂšs bien, jeu d'acteur comme piano! Piano d'ailleurs, que de transitions! car oui, les morceaux musicaux sont fabuleux, ils restent tous en tĂȘte mais ça fait du bien tant ils sont agrĂ©ables et beaux! Ça donnent des scĂšnes magnifiques, rythmĂ©e et superbement bien filmĂ©s! Damien Chazelle rĂ©utilise d'ailleurs un mouvement de camĂ©ra que j'adore dans Whiplash, quand la camĂ©ra bouge frĂ©nĂ©tiquement pour faire rĂ©pondre 2 personnages, ici Sebastian et Mia. Le cĂŽtĂ© vieux film est bien prĂ©sent les panneaux au dĂ©but par exemple et renforce le cĂŽtĂ© Grindhouse dont je parlais au dĂ©but. Le scĂ©nario part sur du classique mais les diffĂ©rents choix pris par les personnages rendent le final intelligent. Les dĂ©cors sont trĂšs beaux et les couleurs bien choisie, les Ă©clairages et vĂȘtements se complĂštent pour un rĂ©sultat trĂšs intĂ©ressant. Ce film me rend profondĂ©ment heureux, j'ai pensĂ© que ce serait un film clichĂ© et inintĂ©ressant, je me suis retrouvĂ© face a un film hommage magnifique. Je suis encore plus heureux car enfin, j'ai la preuve que les comĂ©dies musicales peuvent ĂȘtre des grand films! La La Land » est le gros cƓur de ce dĂ©but d’annĂ©e. RĂ©alisĂ©e par Damien Chazelle, cette comĂ©die musicale renouvelle brillamment la comĂ©die musicale sous des airs jazzy, tout en rendant hommage aux classiques amĂ©ricains et aux belles Ɠuvres de Jacques Demy. L’histoire romantique est certes classique, mais magnifiquement orchestrĂ©e par des thĂ©matiques fortes et un rythme endiablĂ©. CĂŽtĂ© artistique, c’est une pure merveille avec des chorĂ©graphies exceptionnelles accompagnĂ©es par une bande originale envoĂ»tante. Et la cerise sur le gĂąteau, un casting de rĂȘve avec une brillant duo portĂ© par Gosling et Stone !Retrouvez ma critique sur ou via le lien ci dessous Gagnant des Golden Globes et grand favori des Oscars, La La Land est l'un des films Ă©vĂ©nements en ce dĂ©but d'annĂ©e 2017 ! Il marque Ă©galement, la troisiĂšme collaboration entre Ryan Gosling et Emma Stone aprĂšs Crazy, Stupid, Love et Gangster Squad. La La Land est une comĂ©die musicale du jeune rĂ©alisateur de Whiplash. La comĂ©die musicale n'est pas fait pour tout le monde car beaucoup de gens sont dĂ©rangĂ©s de voir des personnages s'exprimer en chantant plutĂŽt qu'en parlant. Mais cette comĂ©die musicale empreinte une certaine magie et un caractĂšre assez Ă©tonnant ! La scĂšne d'ouverture donne le ton puisqu'on assiste Ă  un numĂ©ro musical dans lequel des personnes coincĂ©s dans un trafic sur un viaduc Ă  Los Angeles se mettent Ă  danser autour de leurs vĂ©hicules arrĂȘtĂ©es en chantant. C'est bien chorĂ©graphiĂ© - les pas de claquettes de Ryan Gosling dans les rues nocturnes - sont excellentes ! La musique n'est jamais Ă©touffante, et donne beaucoup de place Ă  cette histoire charmante. D'ailleurs, certains sons sont trĂšs plaisants. Il y a bien deux ou trois musiques qui restent en tĂȘte Ă  la fin de la projection... La direction artistique et photo ont produit un travail admirable ! Le film joue avec les couleurs de façon originale. De mĂȘme pour la rĂ©alisation de Damien Chazelle qui s'avĂšre efficace, elle contribue aussi avec l'image. Des plans qui font penser des moments Ă  son prĂ©cĂ©dent long-mĂ©trage, Whiplash. Des clins d'oeil donc... La La Land ne manque pas d'humour - la scĂšne oĂč R. Gosling veut essayer d'embrasser E. Stone lors d'une sĂ©ance au cinĂ©ma - est cocasse. Les protagonistes font magnifiquement leur job. Emma Stone et Ryan Gosling forme Ă  nouveau, un duo sĂ©duisant. Ils sont attachants et inspirants et, Ă  travers leur amour et nous donnent envie de poursuivre nos propres rĂȘves impossibles. Elle, qui rĂȘve de percer Ă  Hollywood et lui, pianiste qui veut ouvrir son propre club de jazz ! Ces deux acteurs livrent une voix vocale juste et bluffante. A noter une brĂšve apparition de Simmons, sa prĂ©sence est pratiquement inutile Ă  mon humble avis... Cependant le film souffre de plusieurs longueurs interminables, et cela est assez dĂ©cevant. Il aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable de raccourcir certaines sĂ©quences... Mais l'Ă©motion est au rendez-vous, surtout vers sa finale qui est bouleversante, quoique on reste un peu sur notre faim ! Pour conclure, La La Land n'est pas le chef d'oeuvre annoncĂ© mais il nous Ă©tonne et nous transporte dans ce joli moment d'Ă©vasion. Une ode Ă  l'industrie du rĂȘve ! La La Land, La La Land, La La Land ^^......avec pas moins de 7 rĂ©compense et 14 nominations aux Oscars 2017, un succĂšs critique retentissant Ă  l'Ă©chelle international Ă  tel point que le film est acclamĂ© comme l'un des Ă©vĂ©nements cinĂ©matographique du siĂšcle !Je vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai jamais Ă©tĂ© un grand amateur de comĂ©dies musicales, oui je trouve ça sympa et bien chorĂ©graphiĂ© mais pourtant ça n'a jamais Ă©tĂ© pour moi une expĂ©rience transcendante au cinĂ©ma. Cependant je dois avouer que je n'aime pas quand il y a une "hype"que je ne comprend donc dĂ©cidĂ© de me prĂ©parer convenablement Ă  l'Ă©vĂ©nement, ne souhaitant pas ĂȘtre Ă  la ramasse culturellement, j'avais au prĂ©alable visionnĂ© "Whiplash", premier film de Damien Chazelle au succĂšs critique colossal qui avait conquis presse comme spectateurs fin 2014. Pour le coup la claque a Ă©tĂ© telle un coup de cymbale en pleine poire Ă  l'image de celle de la lĂ©gende de Charlie Parker ^^.Ayant pu constater tout le gĂ©nie en devenir du prometteur Damien Chazelle, c'est avec les plus grandes attentes que je suis allĂ© voir La La Land. L'histoire de La La Land prend place Ă  Los Angeles, de nos jours. Mia, serveuse dans un bar et comĂ©dienne de formation, postule Ă  des casting pour saisir sa chance et rĂ©aliser le rĂȘve de sa vie devenir une grande actrice. Sa vie bascule le jours ou elle rencontre Sebastian, pianiste tentant de gagner sa vie en jouant des musiques de fond dans un restaurant. D'abord distants, ces 2 rĂȘveurs passionnĂ©s vont finir par se rapprocher, entre Jazz et ComĂ©die, et feront leur maximum pour accomplir leur rĂȘve. VoilĂ  pour le pitch est il ?? Waouw ! Grand moment de cinĂ©ma !! Nan srx, La La Land c'est pas juste un film, mais une vĂ©ritable expĂ©rience, une leçon cinĂ©matographique et Théùtrale complĂšte !AprĂšs le puissant et psychologiquement intense Whiplash avec lequel Damien Chazelle redonnait tout son souffle Ă©pique au monde du Jazz, le rĂ©alisateur signe ici une vĂ©ritable dĂ©claration d'amour Ă  la ComĂ©die Musicale et au monde du cinĂ©ma dans toute sa grandeur Ă  travers un show des plus Ă©poustouflants !! Cela faisait des annĂ©es qu'une comĂ©die musicale n'avait pas fait autant de bruit dans le monde du grand Ă©cran mais avec l'impact actuel de La La Land, nul doute que l'on est sur le point d'assister au dĂ©but d'une renaissance du genre ! Entre ModernitĂ© et tradition, Chazelle en bon metteur en scĂšne, nous montre ici qu'il connaĂźt et maĂźtrise son sujet de bout Ă  bout, multipliant les rĂ©fĂ©rences Ă©videntes Ă  des monuments du CinĂ©ma comme "Singing in the rain" ou les films de Jacques Demy, "Les parapluies de Cherbourg", "les Demoiselles Rochefort", tout ça en passant d'un registre dramatique Ă  l'autre. TantĂŽt drĂŽle, tantĂŽt romantique, mĂ©lancolique, dramatique, La La Land est une grande bouffĂ©e d'air et de bonne humeur. La Narration est ici semblable Ă  celle d'une piĂšce de théùtre avec un quasi dĂ©coupage acte par acte, les chorĂ©graphies sont dynamiques et emplies de bonne humeur Ă  telle point que nous spectateurs, aurions un dĂ©sir immense de rejoindre la danse, mention spĂ©ciale Ă  la scĂšne d'ouverture ou tous les gens sortent progressivement de leur voiture pour danser sur la pĂ©riphĂ©rique, vraiment fun ou encore les scĂšnes de danse entre Sebastian et Mia l'hommage aux claquettes et la scĂšne Ă  l'Observatoire Griffith permettant une mise en abyme des studios Hollywoodien avec les 2 personnages dansant sur un ciel Ă©toilĂ© en fond...une esthĂ©tique quasi Disneyienne ou mĂȘme l'artificialitĂ© Ă©vidente a son charme ! !L'histoire d'amour entre Mia et Seb est sans doute l'une des mieux Ă©crites du CinĂ©ma Hollywoodien depuis un paquet d'annĂ©es, rationnelle mais tellement bien traiter qu'elle en est totalement crĂ©dible. Un autre point trĂšs intĂ©ressant dans l'analyse de l'oeuvre, c'est le discours que glisse Chazelle en arriĂšre plan sur la difficile ascension professionnelle dans des milieu comme le théùtre ou la musique. Comment rĂ©ussir Ă  percer, Ă  se faire un nom dans le milieu ? Faut il poursuivre ses rĂȘves ou bien ĂȘtre conventionnel ? C'est le dilemme qui attend Mia et personnages sont d'une grande sympathie grĂące au jeu d'acteur exemplaire d'Emma Stone et Ryan Gosling, rĂ©unit devant la camĂ©ra pour la 3Ăšme fois aprĂšs "Crazy Stupid Love" et "Gangster Squad" ! La premiĂšre que j'ai dĂ©couvert dans "Birdman" d'Iniarritu et les deux "Amazing Spider man", resplendi comme jamais sous les projecteurs ! Quand Ă  Ryan Gosling, ça a Ă©tĂ© LA grosse surprise ! Qui aurait cru que le solitaire et blasĂ© driver de Nicolas Winding Refn arriverait Ă  ĂȘtre aussi sensible et attendrissant ^^. Simmons, le tyrannique professeur chef d'orchestre Terrence Fletcher de Whiplash est lĂ  lui aussi...et dans un rĂŽle toujours aussi sĂ©vĂšre x.Clairement les rĂ©fĂ©rences Ă  Whiplash ne manquent pas et c'est Ă  ça qu'on reconnaĂźt la signature du rĂ©alisateur qui insert quelques plans rapides sur la mouvements de camĂ©ra et diffĂ©rents plans/montages au service du show et de la musique transmettent une Ă©motion qui nous fait succomber Ă  toute cette Ă©nergie poĂ©tique !La La Land est donc incontestablement un Ă©vĂ©nement cinĂ©matographique Ă  ne surtout pas rater, deuxiĂšme grand film de Damien Chazelle, jeune rĂ©alisateur confirmant bel et bien l'avĂšnement d'un talent et d'une carriĂšre prometteuse. Une histoire d'amour puissante et poĂ©tique, une pluridisciplinaritĂ© rendant toute sa gloire au théùtre et au cinĂ©ma dans toute leur splendeur ! Bravo ! L’affiche semble promettre un grand moment de cinĂ©ma, ponctuĂ©e par un petit commentaire du site The Playlist qui tient en trois mots "Un triomphe absolu". Cela fait-il rĂ©fĂ©rence Ă  la cascade de rĂ©compenses obtenues lors des Golden Globes Ă©dition 2017 et aux 14 nominations pressenties pour la cĂ©rĂ©monie des Oscars Ă  venir ? Sur le papier, je ne serai pas aussi catĂ©gorique que la plupart des critiques de la presse, ou des spectateurs. Pour moi, ce long mĂ©trage ne mĂ©rite pas sa note actuelle 4,6/5, mĂȘme si c’est un bon film. Le dĂ©but est surprenant, et nous envoie direct au pays de l’ñge d’or des comĂ©dies musicales hollywoodiennes par un hommage avĂ©rĂ© envers ce genre aujourd’hui quasiment disparu des grands Ă©crans. On sent que le rĂ©alisateur Damien Chazelle est un grand amoureux de la comĂ©die musicale d’antan. Parce que la scĂšne d’ouverture est parfaitement chorĂ©graphiĂ©e, utilisant Ă  merveille l’environnement dans lequel Ă©volue la troupe, avec une parfaite synchronisation des danseurs. Mais le plus dĂ©rangeant est que cette premiĂšre scĂšne ressemble plus Ă  un clip qu’à l’implantation du contexte, bien qu’elle ouvre de façon trop brĂšve et presque anecdotique sur deux personnes, deux destins similaires qui n’évoluent pourtant pas tout Ă  fait dans le mĂȘme monde Mia Emma Stone est une actrice ratĂ©e enchaĂźnant les castings les uns aprĂšs les autres entre lesquels elle doit se rĂ©soudre Ă  servir des cafĂ©s au beau milieu des studios d’Hollywood, Sebastian Ryan Gosling est un bon pianiste condamnĂ© Ă  exercer ses talents oĂč le vent le mĂšne parce que son seul tort est d’ĂȘtre passionnĂ© pour un genre musical qui se meurt. Nous basculons tour Ă  tour de l’un Ă  l’autre, et il n’est pas difficile de comprendre qu’ils ne vont pas tarder Ă  se retrouver, ce que la bande annonce s’est par ailleurs empressĂ©e de nous confirmer. Seulement voilĂ  le scĂ©nario prend son temps, et au lieu d’en faire un long mĂ©trage enjouĂ© plein de folie comme ont pu le faire les comĂ©dies musicales des annĂ©es 50, il en ressort une romance gentillette qui, Ă  dĂ©faut de tourner au conte de fĂ©es, cĂšde la place Ă  la vie de couple ordinaire et Ă  ses petits et grands tracas alors que les deux personnages principaux s’entraident pour accomplir leur rĂȘve . Mais au moins, ça a le mĂ©rite de changer un peu ! De ce fait, il y a fort Ă  parier que le propos tenu parlera aux personnes qui sont en plein marasme d’une vie de couple ratĂ©e. Cependant les choses mettent tellement de temps Ă  se dĂ©canter qu’on a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose, voire rien du tout, et du coup on sent un inquiĂ©tant ennui essayer de pĂ©nĂ©trer dans notre espace vital. Pour autant, on nous agrĂ©mente de quelques bonnes scĂšnes ici et lĂ , notamment celle du numĂ©ro de claquettes aux allures d’improvisation. En voilĂ  une riche idĂ©e !... si seulement on entendait mieux les claquettes
 Un tel numĂ©ro ne vaut que pour le bruit Ă  la fois mĂ©lodieux et entĂȘtant des claquettes, non ? LĂ , le gros bĂ©mol est qu’ils ne bĂ©nĂ©ficient pas de la mise en avant qu’on aurait dĂ» leur accorder par une puissante sonoritĂ©. Au contraire, on reste sur un focus concentrĂ© sur les personnages principaux, et c’est ce qui caractĂ©rise ce long mĂ©trage, Ă  tel point que jamais les chansons ne transporteront le flot d’émotions fortes que nous aurions dĂ» avoir, hormis le morceau de piano jouĂ© par Sebastian en hommage Ă  sa premiĂšre vraie rencontre avec Mia. C’est trĂšs dommage quand des thĂšmes si forts sont abordĂ©s , Ă  commencer par l’accomplissement des rĂȘves les plus chers
 sans perdre l’essence de son existence 
 Au lieu de ça, ce qui parait le plus rĂ©ussi, c’est la façon de filmer le cinĂ©aste nous rĂ©gale en grand amateur des comĂ©dies musicales d’une multitude de plans magnifiques, des travellings aux gros plans sur les doigts animant les instruments de musiques, des panoramas sur les innombrables luminaires de la ville observĂ©s par nos deux personnages Ă  la superbe esthĂ©tique visuelle apportĂ©e par la maĂźtrise grandement artistique de l’éclairage conjointe Ă  l’art de la mise en scĂšne. Voir la camĂ©ra se concentrer sur un personnage en particulier, au milieu de gens qui disparaissent dans la pĂ©nombre pour ne garder qu’une lumiĂšre tamisĂ©e d’une poursuite pour aurĂ©oler la silhouette de ce personnage, est un vrai rĂ©gal pour les yeux provoquant un irrĂ©sistible frisson. J’ose avouer que c’est justement cela, avec la profondeur du propos, qui me fait remonter considĂ©rablement ma note pour cette Ɠuvre qui finalement n’offre pas de rĂ©elles surprises, exceptĂ© le fait que nous aboutissons Ă  un happy end sans que ce soit vraiment un happy end, et hormis les prĂ©sences de Ryan Gosling et d'Emma Stone dans ce genre de rĂŽle, et pour lesquels on saluera l’immense travail qu'ils ont accompli pour les besoins du tournage, sans toutefois atteindre le niveau de Gene Kelly ou de Debbie Reynolds et consorts. Quoiqu’il en soit, il est trĂšs probable qu’en sortant du cinĂ©ma, vous improvisiez sans le vouloir un ou deux petits pas de danse timides et maladroits ! C'est aujourd'hui, Ă  l'occasion de la FĂȘte de la musique, que j'ai dĂ©cidĂ© de me refaire en version originale le dernier film de Damien Chazelle, plĂ©biscitĂ© par la critique lors de sa sortie "La La Land", comĂ©die musicale dĂ©jĂ  culte Ă  juste titre mettant en scĂšne Ryan Gosling, dĂ©jĂ  connu pour Drive, Only God forgive et N'oublie jamais, ainsi qu'Emma Stone, cĂ©lĂšbre pour Bienvenue Ă  Zombieland, The amazing Spider-Man ainsi que Birdman. Cette merveille auditive et visuelle narre de deux jeunes gens ambitieux, Mia et Sebastian Ă  Los Angeles. Elle est serveuse dans un bar et rĂȘve de briller sous les Ă©toiles d'Hollywood, lui est pianiste, sous la direction d'un patron autoritaire, et rĂȘve d'ĂȘtre jazzman cĂ©lĂšbre ; tous deux partiront ensemble Ă  la recherche de la gloire, et du bonheur. On avait compris avec ses deux premiers films, "Guy and Madeline on a park bench" et "Whiplash", que la musique Ă©tait un art essentiel de l'univers de Damien Chazelle. La chose se confirme avec "La La Land", cette merveille, cette bombe cinĂ©matographique comme on en voit Ă  peine tous les dix ans dans le cinĂ©ma amĂ©ricain. Il est bien loin le temps oĂč Hollywood Ă©tait une impressionnante et gĂ©niale usine Ă  comĂ©dies musicales telles "Chantons sous la pluie", "Un amĂ©ricain Ă  Paris", "West Side story", "Une Ă©toile est nĂ©e", "My fair lady", "Grease", etc. Le film en est un brillant hommage ; en effet Chazelle a lui mĂȘme confiĂ© son amour pour le genre, plus particuliĂšrement pour les "Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy. Parler de ce dernier pour moi, c'est comme s'aventurer sur un terrain interdit, une armure inviolable puisqu'entre ce film et moi c'est une bien longue histoire il s'agit bien plus de la meilleure comĂ©die musicale française Ă  ce jour, bien plus que le meilleur film français et la meilleure comĂ©die musicale Ă  ce jour donc High school musical, Camp rock, Nine et compagnie allez voir ailleurs ! "Les Parapluies de Cherbourg" est mon film, mon oeuvre cinĂ©matographique prĂ©fĂ©rĂ©e. A ce jour, aucun film ne m'a autant Ă©mu de ma vie et dieu sait qu'elle est courte et que j'en ai vu, des films, jamais les thĂšmes de la passion amoureuse, de la famille, des consĂ©quences de la guerre n'ont Ă©tĂ© aussi bien traitĂ©s. J'ai beau avoir vu ou Ă©coutĂ© ^^ ce film au minimum 20 fois, il me fait toujours autant d'effets, mĂȘme 50 ans aprĂšs. Ce fit donc dĂ©jĂ  un bon paquet de raisons pour lesquelles je suis allĂ© voir puis revoir "La La Land", qui assurait donc d'ĂȘtre un gros dĂ©fi pour moi, alors ignorant de la filmographie gĂ©nĂ©rale du rĂ©alisateur actuellement ĂągĂ© de 32 ans, et dĂ©jĂ  promis Ă  un avenir cinĂ©matographique brillant, au mĂȘme titre que le quĂ©bĂ©cois Xavier Dolan. Au final, ma place de cinĂ©ma avait beau se situer au premier rang donc voilĂ , pas super..., le film avait beau ĂȘtre visionnĂ© en VF... Je suis tombĂ© sur le charme du film dĂšs les premiĂšres notes, dĂšs que la premiĂšre chanson, "Another day of sun" a retenti, je suis reste complĂštement scotchĂ© Ă  mon siĂšge, impressionnĂ© par la crĂ©ativitĂ© des chorĂ©graphies et de la mise en scĂšne. Donc une introduction dĂ©butant rapidement mais trĂšs efficacement. Chazelle rĂ©alise par la suite un vrai tour de magie de 2h10 en rendant hommage Ă  la tradition tout en signant le film d'une pĂ©riode les annĂ©es 50. Si le film se dĂ©roule Ă  une Ă©poque indĂ©terminĂ©e je viserais fin annĂ©es 80-dĂ©but 90, les thĂšmes de la musique le jazz et du cinĂ©ma la comĂ©die musicale durant les annĂ©es 50 reprĂ©sentent l'Ăąge d'or d'Hollywood et des stars telles James Dean, traitĂ© ici par la vision d'une projection de "La fureur de vivre", plus particuliĂšrement du premier extrait se dĂ©roulant Ă  l'observatoire Griffith ; Ă  la suite de l'apparition de cet extrait, Chazelle *remake* celui-ci pour ensuite laisser place Ă  l'un des plus beaux moments du film la fameuse scĂšne de la danse dans les Ă©toiles, bercĂ©e par la sublimissime bande-son de Justin Hurwitz, auteur des autres bandes originales de Chazelles, dont celle du limitĂ© et mĂ©connu "Guy and Madeline on a park bench", au titre faisant d'ailleurs rĂ©fĂ©rence au nom du couple Ă  la fin des "Parapluies de Cherbourg" ceux qui l'ont vu verront bien de quoi je parle ; il s'agit donc d'une premiĂšre tentative d'hommage au genre, mais la mĂ©connaissance du film aux yeux du grand public a empĂȘcher le rĂ©alisateur de le montrer. Par ailleurs, "La La Land" possĂšde multiples rĂ©fĂ©rences aux autres comĂ©die musicales notamment, Ă  "Chantons sous la pluie dans la scĂšne des danseurs avec les parapluies Ă  la fin du film, "Les demoiselles de Rochefort" de Demy avec les marins dans cette mĂȘme scĂšne finale, et, sans oublier, "Les parapluies de Cherbourg" le dernier regard entre Sebastian et Mia est quasi-identique Ă  celui entre Guy et GeneviĂšve dans les Parapluies, un adieu, puis un retour Ă  la normale, *comme avant*. Sauf qu'ici, les deux amants sont sĂ©parĂ©s non par la guerre, mais par la gloire. En effet, aprĂšs l'ellipse *"5 ans plus tard"*, nous remarquons que Mia est heureuse, donc que la gloire est venue Ă  elle, qu'elle a un enfant, mais que Sebastian n'est plus avec elle ; il est devenu pianiste de club de jazz, son rĂȘve depuis le dĂ©but du film, tel le dernier cadre spatio-temporel des Parapluies plusieurs annĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s, l'homme retrouve la femme lĂ  ou ils souhaitaient ĂȘtre, ensemble. Et dieu que c'est beau, les deux scĂšnes des deux films m'ont fait pleurer de beautĂ© Ă  chaque visionnage. Sinon, Ă  part ça le film fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  de multiples artistes ou groupes musicaux de l'Ă©poque jusqu'aux annĂ©es 1980, notamment grĂące aux mentions entre autres, de Thelonious Monk ou l'apparition de "Wake me up before you go-go" de Wham!, groupe anglais lĂ©gendaire des *eighties* menĂ© par le bien regrettĂ© George Michael, nous ayant quittĂ© un mois avant la sortie française du film le 25 janvier 2017 donc le 25 dĂ©cembre 2016. Enfin, le film prĂ©sente une palette de personnages prĂ©cis, colorĂ©s par des costumes magnifiquement conçus. Mia Dolan Emma Stone, reprĂ©sente l'ambition, la solitude aux premiers abords, puis l'exigence qui vire Ă  l'arrogance, nous fait tirer une morale qui ne m'a fait tilt qu'au second visionnage, celle que la gloire n'est pas le paradis, que nos rĂȘves ne seront jamais rĂ©ellement achevĂ©s, du moins, pas tous ensemble. Quant Ă  Sebastian Ryan Gosling, il est attachant, passionnĂ© et, dirigĂ© par Chazelle, fait alterner le spectateur entre sĂ©quences romantiques belles, colorĂ©es et jamais miĂšvres et interludes plus vifs. Sinon, Simmons, le professeur de batterie tyrannique du prĂ©cĂ©dent Chazelle, "Whiplash", incarne lĂ  aussi l'Ă©nergumĂšne qui mĂšnera le personnage principal Ă  bout de nerfs, et ainsi lancer l'intrigue, par la rencontre entre les deux personnages. Ainsi, "La La Land" de Damien Chazelle reprĂ©sente tout le futur du bon cinĂ©ma actuel puisqu'il possĂšde bon nombre de qualitĂ©s indĂ©niables que je viens de traiter dans le plus long pavĂ© que j'ai fait ^^, et que les deux acteurs principaux, d'ores et dĂ©jĂ  cĂ©lĂšbres leurs statues de cires entreront au musĂ©e GrĂ©vin Ă  Paris en fin d'annĂ©e j'irai leur dire bonjour au plus vite! et placĂ©s au plus haut dans les stars amĂ©ricaines les plus influentes de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Un sublime feu d'artifice qui peut aussi se dĂ©guster sans les images. Allez, je dois vous laisser, la FĂȘte de la musique n'est pas terminĂ©e. Et ne l'est pas encore pour vous non plus ! Un film touchant sur la rĂ©alisation de ses rĂȘves et comment une rencontre peut bouleverser une vie. La musique est entraĂźnante, les acteurs sont touchants par leur sincĂ©ritĂ©. Le dĂ©but me laissait perplexe, Ă©tant peu habituĂ©e Ă  ce genre de film sous la forme de comĂ©die musicale mais on s'y fait. Le film ne tombe Ă  aucun moment dans les clichĂ©s et montre la dure rĂ©alitĂ© de rĂ©aliser un rĂȘve, entre Mia qui veut devenir actrice et Sebastian qui veut ouvrir son propre club de jazz. La derniĂšre scĂšne est totalement bouleversante. Bref, un pur rĂ©gal ! bien, mais pas gĂ©nial un peu déçu de l'histoire et des de boulot pour faire ce film ca c'est indĂ©niable, mais il n'en ressort pas un sentiment extraordinaire je trouve. A voir si vous aimez les comĂ©dies musicales comme moi, mais ne vous attendez pas Ă  retrouver l'ambiance des "classiques" comme "chantons sous la pluie" ou un "amĂ©ricain Ă  Paris" DĂ©solĂ© de mettre un lĂ©ger bĂ©mol Ă  l'enthousiasme gĂ©nĂ©ral. Certes le film est un bel hommage Ă  la magie d'Hollywood et les acteurs sont trĂšs Ă©mouvants mais tout reste au niveau de l'esthĂ©tique au dĂ©triment de l'intensitĂ©. Personnellement je me suis un peu ennuyĂ©. Non je ne me suis pas dirigĂ© vers mon cinĂ©ma Ă  petits pas cadencĂ©s, la La La hype ne me caressait pas vraiment l’esprit, surtout attirĂ© par les tintamarres du buzz mĂ©diatique, un film qu’il est "impossible de ne pas aimer" m’annonçait-on, sonnant presque comme une provocation Ă  mes oreilles. Et ce n’était pas gagnĂ©, car en voyant la bande annonce je m’attendais vraiment Ă  une oeuvre ronflante Ă  la dramaturgie prĂ©visible, avec en plus un duo d’acteurs me laissant de marbre, le film se devait donc de mettre la barre trĂšs haut 
 Enfin n’ayez crainte, je ne suis pas non plus du genre Ă  m’arrĂȘter mordicus Ă  mes aprioris, je gardais bel et bien au fond de moi cette envie irrĂ©sistible d'ĂȘtre totalement surpris et transportĂ©, car c’est aussi ça le cinĂ©ma, nous sortir de La Land nous immerge dans un conte musical contemporain, un Los Angeles feutrĂ© et dynamique oĂč deux Ăąmes perdues vont se rencontrer au grĂ© du hasard, Mia Emma Stone, serveuse multipliant les castings sans grande rĂ©ussite, et Sebastian Ryan Gosling, pianiste passionnĂ© et nostalgique de l’ñge d’or du jazz galĂ©rant entre deux maigres cachets, la romance s’installe alors ...En Ă©tant tout Ă  fait honnĂȘte je n’ai pas vraiment accrochĂ© Ă  l’intro, ce ballet sur l’autoroute dans l’idĂ©e c’est plutĂŽt pas mal mais ça ressemble terriblement Ă  une sorte de happening du Saturday Night Live genre Hollywood va ouvrir les Oscars sur un truc du genre, obligĂ©, puis on voit dĂ©jĂ  le clin d’oeil aux Demoiselles de Rochefort avec l’arrivĂ©e des camionneurs sur la place Colbert, mais lĂ  oĂč Demy plantait un contexte Chazelle en fait un clip, donc on est directement dans l’apparence et l’effet de style. Ensuite le dĂ©veloppement des portraits croisĂ©s rĂ©sume assez bien chaque caractĂšre, d’un cĂŽtĂ© l’aspect pĂ©tillant et capricieux de Mia et d’un autre la mĂ©lancolie et la monotonie de Sebastian, et lorsque ces deux univers se croisent les Ă©tincelles sont promises, et lĂ , l’alchimie fonctionne, qui saute aux yeux c’est Ă©videmment la technique de Chazelle pour rendre des moments absolument divins, rien que par le cadre, les travellings et l’utilisation des couleurs, certains plans sĂ©quences m’ont rappelĂ© Birdman de Inarritu, on est aussi dans cette logique lĂ , tout en entassant des rĂ©fĂ©rences visuelles plus ou moins facilement reconnaissables. La question Ă©tant de savoir si le rĂ©alisateur allait se servir de son bagage pour raconter une histoire, et c’est lĂ  que selon moi ça flanche un peu, car cette romance demeure un brin tĂ©lĂ©phonĂ©e, enfin mĂȘme si je comprends effectivement qu’il est difficile de dĂ©peindre une rĂ©elle complexitĂ© du couple avec une intention aussi grand public, mais je m’attendais tout de mĂȘme Ă  plus d’authenticitĂ©. En fait j’ai surtout aimĂ© le personnage de Gosling dans ce qu’il nous explique sur l’histoire du jazz, de quelque chose qu’il ne veut pas voir mourir, mais c’est peut ĂȘtre parce que je suis aussi rĂ©actionnaire que lui, et on sent Ă©galement que son discours est celui de Chazelle, qui avait partagĂ© sa passion dans son Whiplash, il y a une certaine continuitĂ© ...Et justement en terme de musicalitĂ© j’aurais aimĂ© plus de jazz, limite que l’axe tourne uniquement autour de ce style, et surtout que les mĂ©lodies principales soient moins fainĂ©antes, comme l’impression que tout est fait pour qu’on sifflote les airs Ă  la sortie du cinĂ©ma, mais l’un n’empĂȘchait pas l’autre, le projet manque de jusqu'au-boutisme Ă  mes yeux, bien qu'il reste correct. Il en est de mĂȘme pour le rythme et l’homogĂ©nĂ©itĂ© dans la comĂ©die musicale pure, la premiĂšre moitiĂ© du film compile plusieurs passages chantĂ©s et/ou chorĂ©graphiĂ©s mais la seconde beaucoup moins, Ă©tant donnĂ© que l’une est enchantĂ©e et l’autre plus dramatique, mais la tragĂ©die peut trĂšs bien se mettre en scĂšne avec des sonoritĂ©s mĂ©lancoliques, le ton de la narration n’est pas une excuse. Et les Ă©lĂ©ments du rĂ©cit qui provoquent l’enclenchement des deux virages essentiels tombent un peu de nulle part le pote dans la boite de jazz et le coup de fil des casteurs, preuve que pour moi le scĂ©nario n’est pas complĂštement abouti, que les circonstances de la vie ne se font et se dĂ©font pas aussi trivialement, on voit le procĂ©dĂ©, et je dirais mĂȘme que le final en est symptomatique 
 
 puisque complĂ©ment pompĂ© sur Les Parapluies de Cherbourg mĂȘme le "5 ans aprĂšs", quand on a vu le film la surprise est moindre, et quand Demy faisait passer une Ă©motion en un regard il faut Ă  Chazelle une scĂšne de 10 minutes, oĂč ils refont leur vie, mais pour moi clairement de trop, impossible d’ĂȘtre touchĂ© par quoi que ce soit. La La Land reste un hommage assumĂ© et angĂ©lique aux comĂ©dies musicales d’antan, un spleen colorĂ© et entrainant, une machine Ă  laver en cinemascope, franchement j’ai passĂ© un bon moment, mais voilĂ  j’imaginais plus d’inventivitĂ©, plus de parti pris, et surtout plus d’émotions. Comme l’impression que Chazelle ai jouit de ses rĂ©fĂ©rences tout en ayant plus ou moins discrĂ©ditĂ© l’histoire qu’il voulait raconter, d'ailleurs ça me fait irrĂ©sistiblement penser Ă  The Artist, un revival calibrĂ© Ă  la frame voulant raviver la flamme d’un genre, mais qui ne restera qu’au statut de calque dans l’histoire du cinĂ©ma. A la fois hommage vibrant aux grandes comĂ©dies musicales d'antan, telles que celles de Jacques Demy, aux "Chantons sous la pluie" et "Un AmĂ©ricain Ă  Paris", aux pas de danse effrĂ©nĂ©s et gracieux de Gene Kelly, mais aussi rĂ©solument moderne dans sa rĂ©alisation, "La La Land" est un film vertigineux, plein de puissance et d'Ă©motion oĂč le plaisir de rendre hommage Ă  ses pairs ainsi qu'au jazz donne au long-mĂ©trage un aspect dĂ©routant, bourrĂ© de naĂŻvetĂ© enfantine, de sincĂ©ritĂ© qui surgit de tous les pores de chaque plan ce qui nous donne, au lieu d'un film pĂ©tri de clichĂ©s et ce n'est pas les occasions qui manquent !, une histoire touchante, captivante et profondĂ©ment bouleversante. Que Sebastian chante face Ă  l'ocĂ©an devant un coucher de soleil, que les deux personnages dansent dans les Ă©toiles ou bien au petit matin face Ă  la ville des lumiĂšres, jamais Damien Chazelle ne tombe dans les clichĂ©s et livre une histoire intense mais aussi trĂšs intimiste. Au son de mĂ©lodies endiablĂ©es ou trĂšs feutrĂ©es, Ă  la vue de ces pas de danse Ă©merveillĂ©s et Ă©merveillant, le spectateur n'a d'autre choix que de se laisser dĂ©river par ce tourbillon onirique, de rĂȘveries et d'illusions. Illusions que les personnages touchent du doigt, bercĂ©s de rĂȘves qui semblent inaccessibles. Au pays Hollywood oĂč tout n'est que paraĂźtre, au milieu de ces couleurs criardes et de ces faux-semblants, de ces dĂ©cors en carton-pĂąte, deux personnages vivent sincĂšrement, entraĂźnĂ©s par leurs dĂ©sirs d'impossible. Vaut-il mieux rester rĂȘveur ou grandir enfin ? Qu'aurait-il mieux valu pour Sebastian et Mia ? Au-delĂ  de cette "comĂ©die" musicale techniquement impeccable et sentimentalement Ă©reintante, Damien Chazelle propose une vision plus grave et dĂ©routante de la vie, jusqu'Ă  ce que la comĂ©die vire au drame, jusqu'Ă  ce que les couleurs vives se teintent d'amertume et de dure rĂ©alitĂ©, jusqu'Ă  ce que les chansons et les musiques pleines d'espoir se taisent et laissent place au silence et Ă  ces quelques notes jouĂ©es au piano, souvenir lointain d'un monde pourtant si proche, oĂč quelques gestes et quelques paroles auraient suffi Ă  faire vivre ce souvenir pendant des annĂ©es encore. Que rĂ©serve the "City of Stars" pour Sebastian et Mia ? Le rĂȘve du jazz et du cinĂ©ma ? D'une histoire d'amour inespĂ©rĂ©e et si romantique ? Resteront-ils doux rĂȘveurs ou des adultes ayant atteint leurs illusions ? Que nous rĂ©serve Damien Chazelle dans son "La La Land" ? Un film moderne, jamais clichĂ©, oĂč le plaisir de livrer ses passions que sont le cinĂ©ma et le jazz transpirent partout, un film enfin oĂč Emma Stone et Ryan Gosling entrent dans une harmonie et une symbiose sidĂ©rante, oĂč ils excellent l'un comme l'autre dans leur rĂŽle, oĂč pendant plus de deux heures ils nous on fait croire Ă  l'amour, le vrai. Une fois sorti de la salle, lessivĂ© par tant d'Ă©motions et de beautĂ©, on se surprend Ă  peine Ă  esquisser quelques pas maladroits de danse en sifflotant ces quelques notes de ce "City of Stars". On en redemande. Mais dĂ©jĂ  au bout de cinq minutes de film, une fois le titre apparu on en redemandait. Que dire de plus ? La la Land le chĂ©ri et bien-aimĂ© des mĂ©dia est une oeuvre relativement contestataire , entre ceux qui ne comprenne pas vraiment ce qu'il y a de si extra ordinaire Ă  une oeuvre ou toute les critiques furent extrĂȘmement positive et ou l'impact Ă  la cĂ©rĂ©monie des oscars en firent une comĂ©die musicale que tous entendirent inlassablement dire qu'il est le meilleur et bien je me suis laissĂ© agrĂ©ablement menĂ© jusqu'Ă  aimĂ© ce que j'avais sous les yeux , seulement ... AprĂšs beaucoup de tergiversation je me suis tout compte fait convaincu de visionner cette rĂ©vĂ©rence spleenĂ©tique au comĂ©die musicale . DĂ©crite dans sa texture comme une oeuvre grandiose sur l'amour et son Ă©rosion , c'est hymne Ă  l'Ă©lĂ©gance , la gaietĂ© , la finesse , l'Ă©panouissement ,encense un pĂ©riple chimĂ©rique chevaleresque sur la vie mais Ă©galement sur la morositĂ© par le biais de l'interrogation sur la dĂ©rĂ©liction et le dĂ©senchantement de son crĂ©ateur .Alors que les non initiĂ©s y voient pour beaucoup une oeuvre surfaite ne jouant qu'avec son image et son cĂŽtĂ© nostalgique Ă  coup de lourdeur narrative sur absence de dĂ©veloppement profond ; et que les premier fan du genre eux y voient pour bon nombre au contraire une magie visuelle sur une dĂ©claration permanente d'amour d'un rĂ©alisateur au comĂ©die musicale avec pour ambition de crĂ©e une relecture du genre sur une belle histoire d'amour , et bien moi je ne vois rien de tout cela .Je considĂšre La La Land comme un film important et majeur . Mais le soucie c'est que ce n'est absolument pas pour les mĂȘmes raison d'Ă©crite par bon nombre de critique relatant le fait que ce long mĂ©trage est extra ordinaire que le charme Ă  opĂ©rĂ© sur moi . J'en suis arriver Ă  dresser un constat simple ou je me suis interrogĂ© sur le fait d'avoir bien vu le mĂȘme film et d'en avoir saisi le mĂȘme sens que tout le monde . Car il m'est clairement apparue que c'est avant tout sur l'essence mĂȘme du cinĂ©aste Ă  passer son message pour ma part clair que le dĂ©sir et la curiositĂ© ont agis bigrement sur moi . Je considĂšre pertinemment tout le reste comme de la belle poudre au yeux mis en place justement pour masquer notre regard et pour nous trompĂ©s sur le rĂ©el constat dressĂ© par son rĂ©alisateur . Une belle façon de nous dĂ©montrĂ©s que le plus important est tout autre que l'aspect visuel. Tel un trĂšs jolie papier cadeau enfermant en son sein une chose en total inadĂ©quation avec sa beautĂ© visuelle .La La Land Ă  la clairvoyance de bĂątir une histoire qui offre bon nombre d'interrogation subtil exempt toutefois d'explication claire . Ce qui permet alors de crĂ©e une variable de lecture diffĂ©rentes auprĂšs du spectateur et rend pour le coup cette fiction Ă©lusif et dĂšs lors subjuguant et justifie donc de soumettre assez d'Ă©paisseur graphique et profonde pour ce permettre plusieurs dĂ©cryptage possible .A l'age de 30 ans s'avoir rĂ©aliser comme il le fait , structurĂ© des rĂ©cits avec autant de complaisance significative et proposer des thĂ©matiques sujette a dĂ©bat sans pour autant donner raison je dit , "bravo".Cette ambigutĂ© et sans conteste la fondation mĂȘme du talent certain de son crĂ©ateur Damien Chazelle . Une adresse totale de son oeuvre via la faussetĂ© de son extralucide prenant Ă  contre pied celui qui en saisi le fond , Ă  s'en demander si cela Ă  Ă©tĂ© fais de maniĂšre bien consenti ou pas . A mon humble avis je pense que le sens cachĂ© du cinĂ©aste reste bien volontaire car l'examen et l'analyse du ton donner vĂ©hicule en nous un sentiment d'emprisonnement entre la nostalgie hypocrite ou ""tout paraissais bien mieux autre fois car on Ă©tĂ© naif "" et la vision maussade et grisatre mais pourtant rĂ©elle et honnĂȘte de notre Ă©poque . Il est alors assez Ă©vident que ce que distingue avant tout le rĂ©alisateur envers le systĂšme actuel et passĂ© est une variante s'opposant l'un Ă  l'autre . Un constat de ce qui existe de meilleur en nous jusqu'Ă  la part cachĂ© et pourtant maĂźtresse de tout "" l'Ă©goisme et l'individualisme qui anime notre sociĂ©tĂ© fondatrice "" . On nous faire croire qu'on est tous fraternel et Ă©gaux , mais le cinĂ©aste n'est pas dupe c'est pourquoi il le dĂ©nonce admirablement bien autour de ses deux protagoniste principaux si beau qui sont sacralisĂ© par la reprĂ©sentativitĂ© de leurs les pĂ©chĂ©s ,l'envie , l'avarice , la luxure et l'orgueil le tout animĂ© et masquĂ© par de superbe dĂ©cors animĂ© avec de belle chanson ou tout le monde semble heureux et beau . Le cinĂ©aste nous le dĂ©montre immanquablement image par image tout est magnifique , tout est lumineux , on chante , on danse on sourie , mais tout ceci n'est au final qu'une façade masquant nos dĂ©fauts qui sont en totale inĂ©quation avec le monde scintillant qu'on nous propose .La la land est la dĂ©nonciation par une oeuvre nostalgique de nos fantasme conformiste ou chacun rĂȘve d'avoir sa part du gĂąteau , prĂ©sentĂ© au court d'une anecdote d'amour qui finis mal Ă  cause des pĂ©chĂ©s de chacun .L'on peut d'ailleurs qualifiĂ© cette production de comĂ©die musicale mĂ©lancolique et dĂ©primante aux apparences pourtant trĂšs enjouĂ© . La la land est bien plus malin qu'il y parait et s'affirme ĂȘtre le reflet putride et macabre de nos illusions et la nĂ©vrose et l'aversion ethnique qui sĂ©visse dans notre sociĂ©tĂ© moderne . Quand bien mĂȘme est elle aussi bellement fantasmĂ© , dĂšs la sĂ©quence d'ouverture ou la comĂ©die musicale prend forme dans la joie et l'utopie description de sociĂ©tĂ© idĂ©alela plus totale on aperçoit en arriĂšre plan un embouteillage infecte et gangrenĂ© venant contrastĂ© la situation . Un dĂ©senchantement du climat Ă©tablis vĂ©hiculĂ© par une mise en scĂšne duquel on constate qu'elle favorise la symbolique du contexte cachĂ© et non de l'image premiĂšre . Tout ceci s'impose comme une Ă©vidente volontĂ© de dĂ©formation , non pas de la comĂ©die musicale elle mĂȘme ni de ce qu'elle Ă©voque sur le moment , mais bien l'illusion bĂąti autour de cette perfection qui n'en est une que si on en fais vraiment partie d'ou l'obsession , car dans le cas contraire nous sommes dans la convoitise et la jalousie la plus totale .La mise en scĂšne est relativement fluide et reprend quelques scĂšne par-ci par-lĂ  d'autre comĂ©die musicale mais de maniĂšre lĂ©gĂšrement plus maladroite et moins habile . Une application pour ma part volontaire car l'on discerne la maladresse de quelques chorĂ©graphie par les acteurs principaux entre autre, comme si le cinĂ©aste avait fais exprĂšs de s'assurĂ© que certaine danse ne soit pas parfaite , comme si il voulait que sa soit intentionnellement maladroit . C'est comme si les beau dĂ©cors et tout ce qui s'y trouve dedans venait Ă  s'effritĂ© sous le poids de la vĂ©ritable amertume que tente de cachĂ© cet spirale Ă©tincelante . Il est Ă  ce moment la pour moi trĂšs Ă©vident que l'objectif est de faire croire et non de revendiquĂ© la vĂ©ritĂ© de son oeuvre . Son oeuvre qui est en rĂ©alitĂ© ""Los Angeles"" et l'aviditĂ© autolĂątre qu'elle abrite en elle . L'Ă©goisme absolu que reprĂ©sente cette mĂ©tropole , et les rĂȘves qui ne sont en aucun cas des rĂȘves artistique ni crĂ©atif , mais bien des ambitions dĂ©mesurĂ©s de gloire ,d'Ă©lĂ©vation hiĂ©rarchique , d'idĂŽlatre, de reconnaissance de soit et de richesse .Aller dire que cette comĂ©die musicale est excellente voir un chef d'oeuvre juste grĂące Ă  la mĂ©lodie et au talent des acteurs entre autre serait complĂštement naif , car il est est avant tout une dĂ©nonciation de ce que l'on est en vĂ©ritĂ© .MalgrĂ© tout les discours allant dans ce sens , pas une fois dans La la land je n'ai Ă©prouvĂ© l'envie de sourire ,de m'extasiĂ© , de m'enjouĂ© , ni de m'Ă©mouvoir , et l'hommage dont il fais preuve au plus grand cinĂ©ma du genre ne ma pas attendris et ma laissĂ© un peu indiffĂ©rent . Ce qui ma par contre Ă©normĂ©ment plus et envoĂ»tĂ© c'est ce rĂ©cit intĂ©rieurement sombre et malheureux qui s'amuse avec splendeur des codes Ă©tablis pour s'insinuĂ© en nous par ces fantasmes nostalgique pour au final nous les balancĂ©s en pleine poire .Il n' y a rien de majestueux , ni de bienfaisant dans cette sinistre exposition de nos chimĂšres et certainement pas une considĂ©ration irrĂ©flĂ©chi et simplet des diffĂ©rentes oeuvre dont elle recopie avec en mon sens une maladresse voulu pour donner plus de texture Ă  sa vision . La ou le bas blesse c'est dans son final qui dĂ©montre que la vie n'est jamais aussi belle que lorsque l'on vient Ă  la masquĂ© de ses rĂ©alitĂ©s affligeante qui reprenne inĂ©luctablement le pas sur nos rĂȘves Ă  partir du moment ou l'on vient Ă  le toucher du bout des doigts .A la fin du rĂ©cit je ne vois en aucun cas une maturitĂ© positive au sacrifice nĂ©cessaire de ce que l'on aime Ă  son accomplissement personnel , mais bien la rĂ©sultante incontestĂ© de la victoire de l'Ă©goisme communautaire dont nous sommes Ă  la fois les martyr mais Ă©galement les bĂątisseur .Et cette insensibilitĂ© communautaire est Ă©tabli Ă  travers un paquet d'Ă©lĂ©ment proportionnel Ă  Los Angeles et ses habitants .Les personnages principaux bien que superbement incarnĂ© et propre sur eux sont une dimension identitaire du mal qui sĂ©visse en eux et qui n'est jamais humaniste ni charitable et qui ce rĂ©vĂšle au final ĂȘtre un reflet de l'enfantillage immature actuel .CONCLUSIONLa la land est une oeuvre devant laquelle on ne peut pas fermer les yeux tant la signification du cinĂ©aste Damien Chazelle est personnel et impactant .Car oui ce film et visuellement superbe , les chanson sont cool et les acteurs bon , mais si l'on vient Ă  retenir seulement cela de ce film que ""tout est beau et tout mignon et que les hĂ©ros sont amical et gentil "" ,se serait vraiment une extrapolation mensongĂšre et grossiĂšre . Car au final Ryan Gosling et Emma Stone ne sont que le reflet de la mĂ©lancolie morne et sinistre de la rĂ©alitĂ© de la vision de son auteur ,d'ou le fait que SĂ©bastian le hĂ©ros et Mia l'hĂ©roine sont des BIP !!!! La La Land est pour ma part une belle pĂ©pite incomprise autant par la majoritĂ© de ses fan que de ses dĂ©tracteurs , lui qui traite avant tout du grand problĂšme existentiel de notre temps .4,5/5 Excellent !!! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
AchetezLutĂšce CrĂ©ations BoĂźte Ă  Musique/mĂ©canisme Musical Ă  Ficelle Lavable pour Doudou : La la Land (City of Stars): & retours gratuits possibles (voir conditions) Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos Cet article date de plus de cinq ans. PubliĂ© le 24/02/2017 1724 DurĂ©e de la vidĂ©o 2 min. FRANCE 3 Article rĂ©digĂ© par Il aura suffi de 40 secondes dans le film "La La Land" pour le faire connaĂźtre Ă  tout le monde le club de jazz parisien "Le caveau de la Huchette" apparaĂźt dans le film et depuis il ne dĂ©semplit pas. Cela fait 70 ans cette annĂ©e que l'on joue du jazz au Caveau de la Huchette, Ă  Paris. Mais depuis quelques semaines, et aprĂšs une pĂ©riode difficile consĂ©cutive aux attentats, le quartier retrouve peu Ă  peu son ambiance et on vient du monde entier pour respirer l'ambiance de ce club typiquement parisien. Dany Doritz, lui-mĂȘme musicien de jazz et fils spirituel du grand Lionel Hampton, a rachetĂ© en 1970 l'Ă©tablissement pour y perpĂ©tuer la grande tradition du swing et du bip-hop. Le premier club de la capitale Ă  accueillir du jazz aprĂšs la guerre, le Caveau de la Huchette demeure un espace mythique connu des amateurs du monde entier. Les plus grands se sont produits sur la petite scĂšne Claude Bolling, Sidney Bechet, Claude Luter, qui ont fait danser des gĂ©nĂ©rations de jeunes et moins jeunes, fidĂšles au lieu.

14mars 2021 - Revivez la passionnante histoire d'amour de la comédie musicale La La Land avec cette Boßte à Musique en bois, jouant la romantique mélodie City of stars.

Biographie de La La Land "Lalaland" se traduit par "monde imaginaire" en anglais et dĂ©signe aussi le quartier d'Hollywood Ă  Los Angeles. La comĂ©die musicale Ă©ponyme, sortie dĂ©but 2017 en France raconte la rencontre de 2 idĂ©alistes, l'un rĂȘvant de sessions jazz avec les plus grands, l'autre rĂȘvant de bons rĂŽles de comĂ©dienne. La du film aux compositions entĂȘtantes et enchanteresses est signĂ©e Justin Hurwitz, auteur de celle de Whiplash. Voir plus
Boßteà musique / mouvement musical / mécanisme musical de 18 notes pour mobile à suspendre au plafond ou à une potence de berceau. Mélodie de cette boßte à musique / de ce mécanisme ou mouvement musical: La la land (City of stars). tFl7.
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