KeePasspermet Ă©galement de charger et sauvegarder un fichier de mots de passe depuis un serveur distant par le protocole FTP, HTTP ou WebDAV. Mais soyons honnĂȘte, tout le monde ne dispose pas

1Les mots que nous employons en tant qu’intervenants sociaux sont essentiels que ce soit entre nous, collĂšgues ou pairs, avec des interlocuteurs qui ont une autre culture professionnelle notamment les Ă©lus et enfin avec les personnes dans la relation d’aide. 2Les Ă©changes entre ces diffĂ©rents acteurs ne sont pas toujours trĂšs clairs ni constructifs on assiste Ă  des dialogues de sourds » ou Ă  des monologues, souvent parce que nous ne prenons pas le temps de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment et concrĂštement ce que recouvrent pour chacun de nous certaines notions. Autrement dit, si le langage est potentiellement crĂ©ateur de possibles, il est souvent source d’impossible ou d’impasse, que ce soit dans la communication ou dans l’action. 3Le temps passĂ© Ă  l’explicitation du point de vue de chacun est nĂ©cessaire afin d’envisager une communication qui fonctionne et donc une action pertinente. Ce temps de la parole Ă©changĂ©e est garante d’une langue qui bouge et qui est vivante. 4En tant que formatrice et assistante sociale [1], je me suis rendu compte qu’il est essentiel de consacrer du temps Ă  la dĂ©finition des mots qui nous Ă©clairent dans notre intervention et dans la transmission du mĂ©tier. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si en 1990 j’ai dĂ©marrĂ© des Ă©tudes en sciences du langage puis Ă  partir de 1993 co-animĂ© un atelier d’écriture. 5Plus tard, j’ai eu la chance de bĂ©nĂ©ficier d’une formation Ă  l’approche centrĂ©e sur le DĂ©veloppement du pouvoir d’agir DPA qui m’a conduite Ă  interroger quelques Ă©vidences sur le sens des jargon professionnel Ă  clarifier6Nous proposons de nous intĂ©resser aux mots venus du terrain et nous nous appuyons sur l’exemple de la notion de posture ». Si celle-ci culmine dans l’usage oral en cours, qu’en est-il du positionnement » ? On peut remarquer que ces deux termes sont rĂ©guliĂšrement pris l’un pour l’autre dans les discours professionnels. On peut se demander s’il existe une diffĂ©rence entre eux d’autant qu’ils sont souvent mis cĂŽte Ă  cĂŽte dans nos paroles. 7Notons que la notion de posture » est apparue plus tardivement que celle de positionnement professionnel », mais qu’elle a envahi littĂ©ralement le jargon du champ social sujet du positionnement8Premier Ă©clairage de cette notion avec la dĂ©finition de C. de Robertis le positionnement est la maniĂšre dont le travailleur social se situe en tension Ă  l’intĂ©rieur des pĂŽles constitutifs de son intervention le cadre lĂ©gislatif des politiques publiques,l’institution employeur, ses missions,l’usager,les valeurs, la dĂ©ontologie professionnelle» De Robertis, 2008, p. 9.DeuxiĂšme Ă©clairage avec la dĂ©finition de Rachel Chamla le positionnement professionnel est un processus de construction qui permet de se positionner mais aussi d’ĂȘtre positionnĂ© dans un environnement dĂ©fini » Chamla, 2010, p 70. Le positionnement apparaĂźt comme un cadre professionnel de rĂ©fĂ©rence pour l’intervenant Ă  la recherche d’un choix entre des forces en tension, convergentes ou divergentes. Le professionnel est tenu de se situer par rapport Ă  un cadre institutionnel, des missions, des politiques publiques, un cadre dĂ©ontologique et Ă©thique, enfin vis-Ă -vis de l’usager. C’est un processus de rĂ©flexion qui conduit Ă  une prise de dĂ©cision dans une situation particuliĂšre et qui rĂ©pond Ă  la question Que dois-je faire dans cette situation ? ». Mais celle-ci est souvent posĂ©e par le professionnel de cette maniĂšre Qu’est ce qui est attendu de moi en tant que travailleur social ? », en privilĂ©giant davantage le point de vue institutionnel que celui de l’ de la posture9Premier Ă©clairage issu de la dĂ©finition de Jacques Ardoino 
 au sens de position. Il faut y entendre le systĂšme d’attitudes et de regards vis-Ă -vis des partenaires, des situations, des objets dans le cadre des recherches ou des pratiques sociales. » citĂ© par Chamla, 2010, p. 72. 10DeuxiĂšme Ă©clairage de Maela Paul La posture dĂ©finit la maniĂšre de s’acquitter de sa fonction ou de tenir son poste. C’est nĂ©cessairement un choix personnel relevant de l’éthique. La posture d’accompagnement suppose ajustement et adaptation Ă  la singularitĂ© de chacun, accueilli en tant que personne. Elle suppose une compĂ©tence Ă  passer d’un registre Ă  un autre. Posture et fonction dĂ©finissent une maniĂšre d’ĂȘtre et de faire dialectiquement liĂ©e. Par la fonction se transmettent les visĂ©es institutionnelles. Par la posture s’incarnent les valeurs d’un professionnel en relation Ă  autrui » Paul, 2004, p. 153. 11Nous retiendrons que la posture se manifeste dans sa relation individuelle Ă  l’autre. On parle de posture d’alliance, de posture d’accompagnement dans l’intervention sociale. 12La posture relĂšverait davantage d’une attitude, d’une conduite Ă  tenir guidĂ©e par des valeurs, que d’une position Ă  occuper ou d’une prise de dĂ©cision dans une situation donnĂ©e. Elle renverrait davantage au soi professionnel » et mĂȘme au soi personnel » Chamla, 2010, p. 64 en phase avec son histoire et son implication, alors que le positionnement se rĂ©fĂšre Ă  d’autres composantes en interaction et en tension au-delĂ  du soi ».Le changement de posture13Dans l’intervention sociale, la posture est souvent liĂ©e au regard posĂ© sur l’usager et Ă  l’attitude qui en dĂ©coule. Or, en tant qu’intervenant, nous avons tendance Ă  voir l’autre au travers de ses carences, de ce qui ne va pas et assez logiquement nous sommes amenĂ©s Ă  rĂ©pondre aux manques. D’ailleurs, nous pourrions dire que nous sommes les spĂ©cialistes de la rĂ©ponse, ce phĂ©nomĂšne qui s’intensifie avec l’augmentation des dispositifs que nous utilisons et qui proposent un listing de solutions en fonction des problĂ©matiques sociales. De son cĂŽtĂ©, l’approche centrĂ©e sur le DPA favorise un changement de regard du fait d’une plus grande prise en compte du point de vue de la personne. L’intervenant va s’appuyer sur la dĂ©finition du problĂšme exprimĂ© par celle-ci c’est-Ă -dire la façon dont elle parle concrĂštement du problĂšme. L’intervenant est expert mais il reconnaĂźt la personne Ă©galement comme un expert elle a une expĂ©rience d’usage. Il va Ă©galement intĂ©grer ses enjeux, c’est-Ă -dire ce qui est important pour elle. S’il veut aider » cette personne, il va lui falloir travailler Ă  partir de comment elle voit son problĂšme et faire avec ses enjeux, mĂȘme si par ailleurs la dĂ©finition du problĂšme par l’intervenant est autre et que ses propres enjeux sont diffĂ©rents. Le changement de posture permet d’amĂ©liorer sa pratique professionnelle, de bouger les lignes et les limites, de changer de lunettes » 
 14L’approche centrĂ©e sur le DPA conduit Ă  un changement de posture nĂ©cessaire Ă  la relation d’aide. Elle nous aide Ă  Ă©couter les mots des gens, ce qu’ils nous disent et que nous n’entendons pas toujours car nous procĂ©dons en permanence Ă  une traduction en langage technique, qui de ce fait nous Ă©loigne de la rĂ©alitĂ© vĂ©cue des personnes. Ces mots ne sont pas les nĂŽtres mais donnent la possibilitĂ© de partir de lĂ  oĂč en sont les gens et de les accompagner lĂ  oĂč ils souhaitent aller. 15Si le regard posĂ© sur les autres change et que notre posture s’en trouve dĂ©calĂ©e, ces autres vont bouger et changer eux-mĂȘmes de posture. De ce dĂ©veloppement sur la posture, nous voici entraĂźnĂ©s Ă  repenser notre mots que nous disons16Des termes qui Ă©taient usitĂ©s il y a quelques annĂ©es sont aujourd’hui dĂ©passĂ©s. D’autres, Ă  force d’ĂȘtre utilisĂ©s Ă  toutes les sauces se vident peu Ă  peu de leur de modes17Il y a des phĂ©nomĂšnes de mode par rapport au vocabulaire de l’intervention sociale. Ainsi, les termes d’inadaptation » ou d’inadaptĂ© social » ont pratiquement disparu. Il en va de mĂȘme pour le client » transformĂ© en usager » et aussi pour la gardienne » devenue assistante maternelle ». Dans cette lignĂ©e, l’insertion » est en phase d’ĂȘtre remplacĂ©e par l’inclusion » sous l’influence des politiques sociales europĂ©ennes 
 Certains mots sont usĂ©s Ă  force d’avoir trop servi. Ils sonnent creux. Citons par exemple les notions de participation », projet », acteur », aide », dĂ©veloppe ment », citoyennetĂ© », autonomie » 
 On sait qu’ils sont tendance », Ă  la mode, incontournables. Il suffit de les placer au bon moment et au bon endroit et on est assurĂ© de l’effet. Mais attention, ces mots-lĂ  fatiguent l’auditoire Ă  la longue, donc il s’agit de passer aux suivants. Par exemple, le dĂ©veloppement durable » qui, Ă  peine dĂ©barquĂ©, nous paraĂźt dĂ©jĂ  s’épuiser. Avant lui, il y avait eu l’aide au dĂ©veloppement » et dans un autre registre le dĂ©veloppement personnel ». 18Les apprenants en formation paraissent particuliĂšrement consommateurs de ces formules toutes faites, par exemple dĂ©velopper une approche globale de la personne », rendre les personnes autonomes », crĂ©er du lien social » 
 Dans ses vidĂ©os, Franck Lepage joue de façon humoristique et ironique sur la construction de discours plaquĂ©s Ă  partir du tirage au sort d’un ensemble de mots qu’il intĂšgre les uns aprĂšs les autres dans n’importe quel ordre. Il montre ainsi que ce qui compte dans le paraĂźtre, ce n’est pas le sens des mots mais leur prĂ©sence. Par exemple, le seul fait d’utiliser le mot solidaritĂ© » montre que je suis solidaire, que je porte cette valeur. 19Un autre point important les dĂ©gĂąts causĂ©s par certaines formules. Par exemple l’usager est au centre du dispositif ». Version cadre territorial ambitieux » entendu lors d’une journĂ©e d’étude, cela donne bien sĂ»r, les usagers sont au cƓur de nos interventions, bien sĂ»r nous travaillons au bĂ©nĂ©fice des gens ». 20Plus on rĂ©pĂšte cette litanie et plus la rĂ©alitĂ© est souvent contraire, c’est-Ă -dire que l’usager est Ă  la pĂ©riphĂ©rie et que l’on pense Ă  lui en dernier. Comme le dirait Deleuze 1991, ce sont des gros concepts » comme il existe des gros mots qui crĂ©ent la confusion21Dans l’intervention, le terme Ă©valuation » dĂ©finit deux Ă©tapes du processus d’aide. La premiĂšre est nommĂ©e diagnostic » ou Ă©valuation sociale » ou Ă©valuation diagnostique », la seconde est appelĂ©e Ă©valuation » au sens de bilan ». Pour nombre de travailleurs sociaux, l’évaluation permet de regarder de façon plus prĂ©cise une situation. Cela dit, si on se rĂ©fĂšre Ă  l’étymologie de ces mots, diagnostiquer » c’est voir Ă  travers alors qu’évaluer c’est donner de la valeur. En mĂ©thodologie de projet, l’évaluation est bien cette phase qui permet d’apprĂ©cier l’évolution de la situation. Elle s’élabore notamment en fonction des objectifs fixĂ©s. 22Par consĂ©quent, il me paraĂźt plus adĂ©quat d’employer diagnostic » pour caractĂ©riser le recueil des donnĂ©es et leur analyse et de conserver le terme Ă©valuation » pour montrer les changements de l’action et de l’intervention. Cette deuxiĂšme dĂ©finition de l’évaluation me paraĂźt intĂ©ressante car elle est largement partagĂ©e par d’autres acteurs de l’intervention sociale et des politiques sociales en gĂ©nĂ©ral. 23Toujours concernant les mots que nous utilisons essentiellement entre nous, il y a ceux qui nous servent Ă  dĂ©signer les personnes qui bĂ©nĂ©ficient de notre aide. Et lĂ , ce n’est pas trĂšs rĂ©jouissant non mots qui obligent24Nous contribuons Ă  imposer une identitĂ© Ă  l’autre chaque fois que nous le dĂ©signons par un aspect qui le caractĂ©rise. La nomination de l’autre par une catĂ©gorie tend Ă  l’enfermer dans une position figĂ©e Ă  l’exemple du Rmiste. La personne est rĂ©duite Ă  une caractĂ©ristique administrative qui lui confĂšre un statut reconnu mais sans reconnaissance. Cette caractĂ©ristique insiste sur les carences. De la mĂȘme façon, quand les gens autour de nous utilisent le terme de cas sociaux » ou cas soc’ », ils dĂ©signent des individus bien diffĂ©rents d’eux. Il existe une frontiĂšre entre le cas soc’ » et les autres. Cette frontiĂšre est Ă©tanche. La formule c’est un cas » donne la tonalitĂ© de l’apprĂ©ciation portĂ©e sur l’autre. La mĂȘme logique existe dans la phrase il est cotorep », pour nommer une personne en situation de handicap. 25L’effet produit est proche de la mĂ©tonymie qui est une figure de style par laquelle la partie nomme le tout. Par ce procĂ©dĂ©, on insiste sur un point qui exclut et catĂ©gorise les personnes. Une tendance existe Ă©galement Ă  s’approprier les gens les miens, ils sont comme ci ou comme ça » ou mes dossiers » ; de la mĂȘme maniĂšre qu’une mĂšre fusionne avec son enfant comme dans il m’a encore fait une rhino ». Si nous signalons que les gens nous appartiennent au travers de nos paroles, qu’en est-il de la place que nous leur laissons en tant que sujets ? 26Selon le terme que l’on utilise pour nommer les personnes que nous rencontrons dans le cadre professionnel, leur place n’est pas la mĂȘme. Sujet », personne », client », usager », patient », assurĂ© », allocataire », bĂ©nĂ©ficiaire », habitant », public » 
 Certaines nominations catĂ©gorisent plus que d’autres et font rentrer les personnes dans des cases prĂ© construites, certainement utiles d’un point de vue administratif et gestionnaire mais beaucoup moins dans une dimension de prise en compte de leur complexitĂ©. On voit bien le danger de la mise en abyme du sujet vers une segmentation de son unitĂ©, une parcellisation de sa situation. Les personnes sont apprĂ©hendĂ©es du cĂŽtĂ© d’un aspect de ce qu’elles sont vis-Ă -vis du service concernĂ© SĂ©cu, Caisse d’allocations familiales, hĂŽpital 
 mais pas dans un ensemble indivisible qui constitue leur humanitĂ©. 27Il me semble important dans la mesure du possible d’utiliser le terme de personnes » qui renvoie Ă  la complexitĂ©. L’individu est anonyme, la personne personnalise, marque la diffĂ©rence et la ressemblance vis-Ă -vis de l’autre personne. Un individu ressemble Ă  un autre individu, une personne est toujours diffĂ©rente d’une autre personne. Elle a la possibilitĂ© de se nommer, de parler Ă  la premiĂšre personne, de se parler en elle-mĂȘme. L’individu dĂ©signe l’ĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, la personne dĂ©signe l’ĂȘtre humain en particulier dans son intimitĂ©, dans son identitĂ© et sa culture. 28 Personne » vient du latin persona qui dĂ©signe le masque que portaient les comĂ©diens au théùtre grec. Le masque permet de reprĂ©senter un autre personnage que celui qui le porte. D’oĂč l’idĂ©e qu’une personne est multiple elle a plusieurs facettes. Une personne est complexe et apprĂ©hendĂ©e dans sa globalitĂ©. L’autre idĂ©e est que chaque masque raconte une histoire particuliĂšre. Chaque personne est une aventure. Enfin, elle Ă©volue, elle change. Une personne est un soi en devenir l’ipsĂ©itĂ© de RicƓur une identitĂ© en devenir. 29A cĂŽtĂ© des mots qui dominent, il y a ceux qui mots qui excluent30Au sujet de l’exclusion, J. Maisondieu 2010 explique que la dĂ©finition du problĂšme conditionne les solutions Ă  apporter. Or, Le problĂšme est mal posĂ© au dĂ©part ; il est posĂ© par les inclus. Ce n’est pas l’exclu qui s’est exclu mais l’exclu qui est exclu. Il n’est pas auteur de son exclusion mais il la subit. On insiste trop sur l’histoire de la personne pour expliquer son exclusion ; l’exclu est rendu responsable de ce qui lui arrive. 31L’auteur suggĂšre que dans la recherche en sciences sociales on ne se concentre pas uniquement sur les exclus mais Ă©galement sur les inclus d’oĂč vient le mots Ă  interroger et Ă  inventer32Les multiples discours du champ social se brouillent. Les Ă©carts de discours sont de plus en plus marquĂ©s. La profession parle la langue du terrain rĂ©servĂ©e aux intervenants du fait de la complexitĂ© accrue des procĂ©dures, des organisations, des poli tiques sociales et des dispositifs. 33Et que dire des usagers qui se perdent dans le dĂ©dale des sigles derriĂšre lesquels souvent nous nous abritons, nous les experts de la langue administrative ? Les centres de formation sont les VRP » des rĂ©formes. Ils se sont appropriĂ©s le langage des rĂ©fĂ©rentiels, pour autant ont-ils rĂ©ussi la communication autour de ce nouveau langage auprĂšs des sites qualifiants ? Il semblerait que cela ne soit pas tout Ă  fait le cas. Enfin, les Ă©tudiants ou apprenants qui se forment ont tendance Ă  utiliser un discours plaquĂ© qu’ils ont du mal Ă  s’approprier et mĂȘme Ă  interroger. Ils se trouvent pris dans un entre-deux, partagĂ©s entre les mots » qui visent le diplĂŽme d’Etat et ceux qui sont utiles en stage ou dans la pratique. Il y a donc du pain sur la planche » si l’on veut parler Ă  peu prĂšs le mĂȘme langage. 34 Les concepts ne nous attendent pas tout faits, comme des corps cĂ©lestes. Il n’y a pas de ciel pour les concepts. Ils doivent ĂȘtre inventĂ©s, fabriquĂ©s ou plutĂŽt créés, et ne seraient rien sans la signature de ceux qui les crĂ©ent » Deleuze et Guattari, 1991, p. 11. En reprenant cette idĂ©e de construire ensemble les mots qui peuvent nous servir Ă  nous comprendre et comme le suggĂšre P. RicƓur 1990, nous pourrions commencer par nous questionner Ă  leur sujet et interroger les Ă©vidences. 35Que faire face Ă  nos excĂšs langagiers ? Une maniĂšre de rĂ©agir aux abus de langage est de s’en moquer publiquement. Je me souviens de cette intervenante prenant la parole lors d’une journĂ©e d’étude rassemblant une bonne centaine de personnes et expliquant le jeu auquel elle se livre dans ce genre d’assemblĂ©e repĂ©rer les rĂ©pĂ©titions de mots. Et la voilĂ  qui comptabilise le nombre de fois que l’on a ?utilisĂ© tel ou tel mot et de se demander quel sens la surreprĂ©sentation de certains mots revĂȘt. Il est temps d’activer nos capacitĂ©s crĂ©atives, de dĂ©couvrir le plaisir de la langue et peut-ĂȘtre de dialoguer enfin. Notes [1] J’ai travaillĂ© jusqu’en 2008 dans le cadre du Plan dĂ©partemental du Gard au sein d’une artothĂšque.
320mots à connaßtre pour briller en société, Dico des mots savants (Employés à tort et à travers), Tristan Savin, Omnibus. Des milliers de livres avec la
Le Monde & Vous Livres OrganisĂ© par Le Monde, L’Obs, TĂ©lĂ©rama et France Inter, le festival Mot pour mots met la littĂ©rature Ă  l’honneur les 11 et 12 juin Ă  La Villette, Paris. Il y a un an, aprĂšs des mois de couvre-feu, d’interdiction des rassemblement et de fermeture des lieux de culture, la tenue du premier festival MOT pour Mots, organisĂ© conjointement par Le Monde, l’Obs et TĂ©lĂ©rama, en partenariat avec France Inter, relevait d’une forme de miracle. Si, depuis, ont eu lieu bien des Ă©vĂ©nements en prĂ©sentiel », avec puis sans jauge, avec puis sans passe sanitaire, les deux derniĂšres annĂ©es nous ont enseignĂ© Ă  ne pas prendre pour acquis le plaisir simple et merveilleux de se retrouver nombreux dans une salle pour communier autour des livres, Ă©couter parler des auteurs qui nous enthousiasment ou nous intriguent, frotter nos cervelles aux leurs, agrandir ce faisant notre rapport aux mots et au monde. Nos rĂ©dactions associĂ©es ont Ă©laborĂ© une deuxiĂšme Ă©dition festive, qui se tiendra du 10 au 12 juin dans des librairies Ă  travers toute la France, et les 11 et 12 juin, Ă  La Villette, Ă  Paris. Trois salles y accueilleront des rencontres avec des Ă©crivains aussi plĂ©biscitĂ©s par nos journalistes que par les lecteurs sont ainsi conviĂ©s les romanciers Nicolas Mathieu, Pierre LemaĂźtre, Constance DebrĂ©, Marie Darrieussecq, Mohammed Mbougar Sarr, Yasmina Reza, Eric Vuillard, Marie-Aude Murail, Marie NDiaye, Jean-Claude Grumberg, Iegor Gran, Richard MorgiĂšve, sans oublier le singulier duo constituĂ© par l’écrivain Kamel Daoud et le photographe Raymond Depardon, ni trois auteurs maison » Florence Aubenas, François Rousseaux et Doan Bui. C’est autant pour leurs casquettes de romanciers que pour celles de bĂ©dĂ©astes que sont conviĂ©s Fabrice Caro dit Fabcaro et Joann Sfar, au cĂŽtĂ© d’autres grands du 9eme art Riad Sattouf, Tardi et Dominique Grange. Cette annĂ©e, la programmation offre une place plus large aux essais, avec la prĂ©sence des philosophes Claire Marin, MichaĂ«l Foessel et FrĂ©dĂ©ric Lenoir, des historiens Alain Corbin et Michel Zink ou encore de l’avocat et juriste Philippe Sands. Avec ce dernier, franco-britannique, comme avec les Ă©crivains Leonardo Padura Cuba et Lionel Shriver Etats-Unis, c’est Ă  l’international que nous nous ouvrons. Deux tables rondes permettront d’en savoir plus sur les mĂ©tiers du livre l’une avec les critiques littĂ©raires de nos rĂ©dactions, l’autre avec trois patrons de maisons d’éditions indĂ©pendantes. Quoi encore ? Entre bien d’autres choses des ateliers Ă  destination des enfants, des tĂȘte Ă  tĂȘte entre auteurs et lecteurs, les enregistrements d’émissions phares de France Inter, il serait fort dommage de manquer les lectures donnĂ©es par deux grandes actrices de la ComĂ©die Française Dominique Blanc lira Annie Ernaux et DaniĂšle Lebrun, Marcel Proust. Bon festival ! LE PROGRAMME DES RENCONTRES RĂ©servation recommandĂ©e sur SAMEDI 11 JUIN THÉÂTRE PARIS-VILLETTE 11 heures - 12 heures Rencontre avec Nicolas Mathieu 12 h 30 - 13 h 30 Rencontre avec Iegor Gran 14 heures - 15 heures Rencontre avec Riad Sattouf 15 h 30 - 16 h 30 Rencontre avec Pierre Lemaitre 17 heures - 18 heures Rencontre avec Claire Marin 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec Constance DebrĂ© 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec Jean-Claude Grumberg SALLE BORIS VIAN 11 heures - 12 heures Rencontre avec Fabcaro 12 h 30 - 13 h 30 Table ronde des critiques 14 heures - 15 heures Rencontre avec Marie Darrieussecq 15 h 30 - 16 h 30 Rencontre avec Mohamed Mbougar Sarr 17 heures - 18 heures DaniĂšle Lebrun lit Proust LITTLE VILLETTE 11 heures - 12 heures Rencontre avec Alain Corbin 12 h 30 - 13 h 30 Rencontre avec Leonardo Padura 14 heures - 15 heures Les Ă©diteurs indĂ©pendants 15 h 30 - 16 h 30 Rencontre avec Manuel Carcassonne 17 heures - 18 heures Rencontre avec Doan Bui 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec Philippe Sands DIMANCHE 12 JUIN THÉÂTRE PARIS-VILLETTE 11 heures - 12 heures Rencontre avec Eric Vuillard 12 h 30 - 13 h 30 Rencontre avec Yasmina Reza 14 heures - 15 heures Rencontre avec Jacques Tardi et Dominique Grange 15 h 30 - 16 h 30 Dominique Blanc lit Annie Ernaux 17 h 30 - 18 h 30 Rencontre avec Florence Aubenas et François Rousseaux 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec Raymond Depardon et Kamel Daoud SALLE BORIS VIAN 12 h 30 - 1 3h 30 Rencontre avec Marie-Aude Murail 14 heures - 15 heures Rencontre avec Joann Sfar 15 h 30 - 16 h 30 Rencontre avec Marie NDiaye 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec FrĂ©dĂ©ric Lenoir LITTLE VILLETTE 11 heures - 12 heures Rencontre avec le laurĂ©at du Prix des lecteurs et des lectrices des bibliothĂšques de la Ville de Paris 12 h 30 - 13 h 30 Rencontre avec Lionel Shriver 14 heures - 15 heures Rencontre avec Richard MorgiĂšve 15 h 30 - 16 h 30 Rencontre avec Michel Zink 14 heures - 15 heures Rencontre du Prix des libraires Folio - TĂ©lĂ©rama 18 h 30 - 19 h 30 Rencontre avec MichaĂ«l FƓssel ET AUSSI Des Ă©missions de France Inter en public depuis le festival, avec plusieurs rencontres personnalisĂ©es de quinze minutes avec une autrice ou un auteur... Un moment privilĂ©giĂ©, en tĂȘte Ă  tĂȘte, Ă  prescriptions littĂ©raires avec un professionnel du livre pour recevoir des conseils personnalisĂ©s en fonction de vos goĂ»ts de lectureUn espace jeunesse les jeunes lecteurs et lectrices seront invitĂ©s Ă  dĂ©couvrir de nouveaux horizons littĂ©raires au sein d’un espace pensĂ© spĂ©cialement pour eux. Également au programme du week-end, une trentaine de librairies, partenaires du festival, proposeront des rencontres et animations Ă  travers la France. Rendez-vous sur le site pour retrouver toute la programmation et rĂ©server vos places pour les rencontres. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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seraitbon, aussi, que M. Travers tßnt compte des noms de lieux de la Bretagne armoricaine. Ces noms constituent les témoins les plus sûrs que nous ayons des peuplements successifs de la péninsule. Or, on remarque (J. Loth, Les mots latins dans les langues brittoniques, p. 24) que les noms romans en -oc, -iac dérivés de gentilices et de

... ... ... ... ... LES MOTS La nature des mots ... ... ... ... ... ... Les dĂ©terminants Les dĂ©terminants sont des petits mots que l'on retrouve devant les noms. Les dĂ©terminants portent en gĂ©nĂ©ral les marques du masculin ou du fĂ©minin le genre, du singulier ou du pluriel le nombre. Ce sont les mots suivants le , la , l' , un , une , les , des , du , ce , cette , ma , mon , son ... Exemples DĂ©terminants singuliers DĂ©terminants pluriels DĂ©terminants masculins DĂ©terminants fĂ©minins le chien un pommier ce train mon, ton, son bureau ... la chienne une pomme cette voiture ma, ta, sa table ... les chiens / les chiennes des pommiers / des pommes ces trains / ces voitures mes, tes, ses meubles ... ... Liste exhaustive Il existe aussi des articles dĂ©finis contractĂ©s au, aux, du, des Exemple Le filsdesde les voisins va au Ă  le cinĂ©ma du de le centre commercial. ... ... Les noms Les noms peuvent appartenir Ă  deux catĂ©gories les noms communs et les noms propres. - Les noms communs dĂ©signent des objets, des animaux, des personnes... Exemples table , chaise , bureau chien , girafe , abeille enfant , boucher , pilote ... Devant les noms communs, on trouve un dĂ©terminant, qui peut prĂ©ciser le genre masculin ou fĂ©minin et le nombre singulier ou pluriel du nom. Exemples un chat => nom masculin singulier / des chats => nom masculin pluriel une girafe => nom fĂ©minin singulier / des girafes => nom fĂ©minin pluriel ... - Les noms propres dĂ©signent des personnes ou des choses uniques des noms de famille, des prĂ©noms, des noms de villes, de pays... Les noms propres commencent toujours par une majuscule, et on peut mettre un dĂ©terminant devant certains... Exemples Dupond , Durant , Lafleur... Nicolas , ValĂ©rie , MĂ©dor !... Paris , Lyon , Marseille la France , l'Espagne , le Gabon ... Voir Ă©galement Le genre des noms masculin et fĂ©minin orthographe Le nombre des noms singulier et pluriel orthographe ... ... Les verbes Les verbes sont des mots qui expriment un Ă©tat ce qui est ou une action ce qu'on fait. Exemples Ces fleurs sont belles. Les Ă©lĂšves sortent calmement. - Pour dĂ©signer un verbe, on utilise son infinitif. Exemples Ces fleurs sont belles. => ĂȘtre Il ressemble Ă  son frĂšre. => ressembler La petite fille mange une glace. => manger Les Ă©lĂšves sortent calmement. => sortir Remarque Dans un dictionnaire, les verbes sont Ă  l'infinitif. - Les verbes changent de formes en fonction du sujet ou du temps de la phrase. On dit qu'ils se conjuguent. Exemples - En fonction du sujet Pierre mange Nous mangeons un gĂąteau. Les enfants mangent - En fonction du temps Hier, Pierre mangeait Aujourd'hui, Pierre mange un gĂąteau. Demain, Pierre mangera Remarque Pour trouver le verbe dans une phrase, il suffit donc de changer le temps de la phrase. Le mot qui change , c'est le verbe !.... Daniel lave sa voiture. => Demain, Daniel lavera sa voiture. Le verbe est donc laver lave, lavera. ... ... RepĂ©rer un verbe dans une phrase Pour repĂ©rer un verbe dans une phrase, on peut changer le temps de la phrase en la commençant par hier ou demain. Le mot qui change alors dans la phrase est le verbe. Exemple ValĂ©rie part en vacances. => Hier, ValĂ©rie est partie en vacances. => Demain, ValĂ©rie partira en vacances. Le mot qui a changĂ©, c'est part => est partie, ou partira, C'est donc le verbe. ... ... Trouver l'infinitif d'un verbe Pour trouver l'infinitif d'un verbe conjuguĂ© dans une phrase, on peut transformer la phrase en utilisant "ĂȘtre en train de...", Exemples Je prends mon cafĂ© => Je suis en train de prendre mon cafĂ©. Il jouait aux billes => Il Ă©tait en train de jouer aux billes. Ils feront leurs devoirs ce soir => Ils seront en train de faire leurs devoirs ce soir. L'infinitif des verbes est alors apparent... ... Voir Ă©galement Les groupes de verbes conjugaison ... ... Les adjectifs qualificatifs Les adjectifs qualificatifs sont des mots qui apportent des prĂ©cisions sur les noms qu'ils accompagnent. Exemples un grand arbre => grand est un adjectif. Il prĂ©cise comment est l'arbre. une petite maison => petite est un adjectif. Il prĂ©cise comment est la maison. un nuage gris => gris est un adjectif. Il prĂ©cise comment est le nuage. Remarque 1 Remarque 2 Plusieurs adjectifs qualificatifs peuvent accompagner le mĂȘme nom. une belle voiture ancienne ; une robe rouge et rose ; de hautes et belles maisons - Les adjectifs qualificatifs s'accordent en genre masculin ou fĂ©minin et en nombre singulier ou pluriel avec les noms qu'ils accompagnent. Exemples Masculin FĂ©minin Singulier Pluriel Singulier Pluriel un petit chien un grand vĂ©lo vert des petits chiens des grands vĂ©los verts une petite chienne une grosse poire mĂ»re des petites chiennes des grossespoires mĂ»res Voir Ă©galement Le genre des adjectifs qualificatifs masculin et fĂ©minin orthographe Le nombre des adjectifs qualificatifs singulier et pluriel orthographe ... ... Les pronoms Les pronoms sont des mots que l'on utilise pour remplacer un nom propre ou un groupe nominal. Exemples Nos voisins sont riches. Ils ont une nouvelle voiture. La nĂŽtre est plus vieille. => "Ils" remplace "nos voisins". // "La nĂŽtre" remplace "notre voiture". ... On distingue diffĂ©rentes catĂ©gories de pronoms. Les principales sont Pronoms personnels Pronoms dĂ©monstratifs Pronoms possessifs Pronoms indĂ©finis Pronoms relatifs Pronoms interrogatifs je, tu, il, elle, on nous, vous, ils, elles me, te, le, lui, la, les, leur, eux, moi, toi ce, celle, cela, ceci celui-ci, celui-lĂ , celles-ci, celles-lĂ , ceux-lĂ  le mien, le tien, le sien, la mienne, la tienne, la sienne... le nĂŽtre, le vĂŽtre, le leur, la nĂŽtre, la vĂŽtre, la leur... aucun, aucune, quelqu'un, plusieurs, rien, tout qui, que, quoi, dont, oĂč, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, quiconque qui, que, quoi, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles ... ... Les adverbes Les adverbes constituent un ensemble de mots qui prĂ©sentent une grande diversitĂ© de formes. On trouve ainsi des mots isolĂ©s soudain, ici, hier, assez, beaucoup, trĂšs, joyeusement
 Ou des groupes de mots Ă  peu prĂšs, tout Ă  coup, plus ou moins
 - L’adverbe est utilisĂ© comme complĂ©ment d’une phrase ou pour modifier le sens d’un adjectif, d’un verbe ou d’un autre adverbe. Exemples => un adjectif Il obtenait de trĂšs bonnes notes. => un verbe Ils mangent rapidement. => un autre adverbe Ce plat est beaucoup trop chaud. - Les adverbes sont invariables. - Les adverbes expriment gĂ©nĂ©ralement - le temps Il pleut souvent dans cette rĂ©gion. - le lieu Tu attends ici mon retour. - la maniĂšre Il conduit trĂšs bien son scooter. - la quantitĂ© Il y a assez de nourriture pour tout le monde. - la nĂ©gation Il ne faut pas traverser la route. - Beaucoup d’adverbes de maniĂšre sont formĂ©s Ă  partir d’adjectifs. Ils se terminent par le suffixe –ment. il faut parfois ajouter un e ou une autre lettre
 Exemples rapide => rapidement froid => froidement long => longuement ... Liste des principaux adverbes - MANIÈRE bien, comme, mal, volontiers, Ă  nouveau, Ă  tort, Ă  tue-tĂȘte, admirablement, ainsi, aussi, bel et bien, comment, debout, Ă©galement, ensemble, exprĂšs, mal, mieux, plutĂŽt, pour de bon, presque, tant bien que mal, vite,... - LIEU ici, ailleurs, alentour, aprĂšs, arriĂšre, autour, avant, dedans, dehors, derriĂšre, dessous, devant, lĂ , loin, oĂč, partout, prĂšs, y, ... - TEMPS quelquefois, parfois, autrefois, sitĂŽt, bientĂŽt, aussitĂŽt, tantĂŽt, alors, aprĂšs, ensuite, enfin, d'abord, tout Ă  coup, premiĂšrement, soudain, aujourd'hui, demain, hier, auparavant, avant, cependant, dĂ©jĂ , demain, depuis, dĂ©sormais, enfin, ensuite, jadis, jamais, maintenant, puis, quand, souvent, toujours, tard, tĂŽt, tout Ă  coup, tout de suite, longuement... - QUANTITÉ quasi, davantage, plus, moins, ainsi, assez, aussi, autant, beaucoup, combien, encore, environ, fort, guĂšre, presque, peu, si, tant, tellement, tout, trĂšs, trop, un peu, Ă  peu prĂšs, plus ou moins... - LIAISON ainsi, aussi, pourtant, nĂ©anmoins, toutefois, cependant, en effet, puis, ensuite, c'est pourquoi, par ailleurs, d'ailleurs, de plus, par consĂ©quent... - AFFIRMATION assurĂ©ment, certainement, certes, oui, peut-ĂȘtre, prĂ©cisĂ©ment, probablement, sans doute, volontiers, vraiment,... - NÉGATION ne [
] guĂšre, ne [
] jamais, ne [
] pas, ne [
] plus, ne [
] point, ne [
] rien, non,... ... ... Les prĂ©positions Les prĂ©positions constituent un ensemble de mots qui prĂ©sentent une grande diversitĂ© de formes. On trouve ainsi des mots isolĂ©s Ă , de, en, avec, contre, pour, pendant, par
 Ou des groupes de mots Ă  travers, auprĂšs de, grĂące Ă , Ă  partir de
 - Les prĂ©positions prĂ©cĂšdent des groupes nominaux ou des verbes Ă  l’infinitif. Exemples => un groupe nominal J’ai pris rendez-vous chez le mĂ©decin. => un verbe Ă  l’infinitif Il nage sans respirer. - Les prĂ©positions introduisent des complĂ©ments circonstanciels ou des complĂ©ments du nom. - Les prĂ©positions sont invariables. - Les prĂ©positions expriment gĂ©nĂ©ralement le temps avant, aprĂšs, dĂšs, depuis, pendant, jusqu’à
 le lieu dans, Ă  l’intĂ©rieur de, sur, entre
 la cause Ă  cause de, en raison de, le but pour, en vue de, afin de
 la condition Ă  condition de, dans le cas, Ă  moins de
 ... Liste des principales prĂ©positions - TEMPS avant, aprĂšs, dĂšs, depuis, pendant, jusqu’à, Ă  partir de, durant, sur le point de, Ă  compter de, lors de, avant de 
 - LIEU prĂšs, dans, Ă  l’intĂ©rieur de, entre, Ă  travers, auprĂšs de, chez, contre, lĂ , derriĂšre, devant, hors, parmi, sous, sur, vers, auprĂšs de, au-dessous de, au-dessus de, du cĂŽtĂ© de, en arriĂšre de, en bas de, en deçà de, en dedans de, en dehors de, hors de, loin de, face Ă , au travers de, prĂšs de, 
 - CAUSE Ă  cause de, en raison de, 
 - BUT pour, en vue de, afin de, 
 - CONDITION sauf, exceptĂ©, hormis, Ă  condition de, dans le cas, Ă  moins de, grĂące Ă , concernant, moyennant, contrairement Ă , par manque de, 
 - MANIÈRE sans, avec, par, comme, jusque, malgrĂ©, moins, selon, de maniĂšre Ă  , de façon Ă , de peur de, Ă  force de, 
 ... ... Les conjonctions On distingue deux catĂ©gories de conjonctions les conjonctions de coordination et les conjonctions de subordination. Les conjonctions de coordination sont des mots qui servent Ă  relier des mots, des groupes de mots ou des propositions qui ont la mĂȘme fonction. Ces conjonctions sont mais, ou, et, donc, or, ni, car, 
 Exemples => Il ne mange pas de viande ni de poisson. => Cette maison est grande et belle. Les conjonctions de subordination sont des mots qui servent Ă  introduire des propositions complĂ©ment du verbe. Ces conjonctions sont que, quand, lorsque, si, comme, pour que, afin que, 
 Exemples => Nous partirons quand il fera beau. => Je leurs donne des devoirs pour qu' ils progressent. ... ... Les interjections Les interjections sont des mots qui servent Ă  exprimer d’une maniĂšre vive, une Ă©motion, un sentiment, une sensation, un ordre, un appel, l’étonnement, l’agacement, le dĂ©goĂ»t, ou encore reproduire un bruit, un cri. Les interjections sont des mots autonomes qui constituent une phrase Ă  eux-seuls. Les interjections sont en gĂ©nĂ©ral suivies par un point d’exclamation. Exemples HĂ©las ! Chut ! EurĂ©ka ! AĂŻe ! Ah ! Bah ! Crac ! Pan ! Hop ! Euh ! Bof ! Boum ! Hourra ! Zut ! ... Hop lĂ  ! En avant ! Bon sang ! Haut les mains ! Juste ciel ! Ça suffit ! Et toc ! ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Cours thĂ©oriques de grammaire en français pour l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire du CP au CM2 Les mots - La nature des mots
858mots 4 pages. Montre plus. Art, pouvoir et management. Introduction On peut dĂ©finir l’art comme Ă©tant un langage universel, une maniĂšre d’exprimer des sentiments et de transmettre des Ă©motions. Pour certains, l’art n’a pas vocation Ă  avoir une utilitĂ©. Pour d’autre, l’art consiste jute Ă  crĂ©er de la beautĂ©.

Nombre de mots et expressions de la langue française proviennent de la mythologie grĂ©co-romaine. Le tableau suivant en prĂ©sente quelques exemples Ă  travers une distinction entre nom grec et nom romain Description Nom grec Exemple Nom romain Exemple HĂ©ros lĂ©gendaire de la guerre de Troie. Achille talon d’Achille HĂ©ros rĂ©putĂ© pour sa beautĂ©. Adonis un adonis Âge qui suit immĂ©diatement la crĂ©ation de l’homme alors que Cronos rĂšgne dans le ciel c’est un temps d’innocence, de justice, d’abondance et de bonheur. Ăąge d’or Ăąge d’or Fils de TĂ©lamon et hĂ©ros de la guerre de Troie. Ajax un Ajax Peuple de femmes guerriĂšres. Amazones amazone cavaliĂšre, Amazones fleuve, s’asseoir en amazone Nourriture des dieux. ambroisie ambroisie DĂ©esse de la beautĂ© et de l’amour charnel. Aphrodite aphrodisiaque, hermaphrodite VĂ©nus VĂ©nus planĂšte, vendredi, vĂ©nusien, vĂ©nusiaque, vĂ©nĂ©rien, cheveu-de-VĂ©nus, sabot-de-vĂ©nus, coup de pied de VĂ©nus Dieu de la guerre. ArĂšs arĂ©opage colline d’ArĂšs Mars Mars planĂšte, mars mois, mardi, martial GĂ©ant aux cent yeux Argus avoir les yeux d’Argus, argus Femme ayant aidĂ© ThĂ©sĂ©e Ă  vaincre le Minotaure en lui remettant une pelote de ficelle qu’il devait dĂ©rouler pour retrouver son chemin dans le labyrinthe. Ariane fil d'Ariane, Ariane programme spatial DĂ©esse de la chasse et de la lune, sƓur jumelle d’Apollon. ArtĂ©mis Diane Dieu de la mĂ©decine. AsclĂ©pios Esculape DĂ©esse des techniques, des arts et de la sagesse et sƓur d’ArĂšs. AthĂ©na athĂ©nĂ©e Minerve minerve Titan condamnĂ© Ă  supporter la voĂ»te cĂ©leste sur ses Ă©paules. Atlas atlas, Atlantide, Atlantique Roi d’Élide, qui avait nĂ©gligĂ© de nettoyer ses Ă©curies. Augias nettoyer les Ă©curies d’Augias PrĂȘtresse de Dionysos. Bacchante bacchante, bacchanale Peuple lourd d’esprit. BĂ©otien boĂ©tien Dieu du vent du nord. BorĂ©e borĂ©al Aquilon ProphĂ©tesse condamnĂ©e par Apollon Ă  ne jamais ĂȘtre prise au sĂ©rieux. Cassandre jouer les cassandre Chien Ă  3 tĂȘtes, gardien des Enfers. CerbĂšre un cerbĂšre RĂ©gion des Enfers oĂč les ombres des hommes vertueux mĂšnent une existence heureuse. Champs ÉlysĂ©es Champs-ÉlysĂ©es avenue Principe originel d’oĂč Ă©taient issus tous les dieux et toutes les choses de la terre. Chaos chaos Janus janvier DĂ©esses personnifiant la vie dans toute sa plĂ©nitude, et plus spĂ©cifiquement la sĂ©duction, la beautĂ©, la nature, la crĂ©ativitĂ© humaine et la fĂ©conditĂ©. Charites GrĂąces Deux monstres marins. Charybde et Scylla Tomber de Charybde en Scylla Traquenard qu’Ulysse conduisit Ă  l’acropole surchargĂ© de soldats qui allaient piller Troie. cheval de Troie un cheval de Troie, truie Dieu primordial personnifiant le temps. Chronos chronique, chronologique, chronomĂštre Objet mythologique en forme de coquille de triton utilisĂ© par Ploutos, le dieu grec de la richesse et de l’abondance. corne d’abondance corne d’abondance corne d’abondance corne d’abondance Apollon, coureur invĂ©tĂ©rĂ©, avait en vue la nymphe DaphnĂ© qui s’ingĂ©niait Ă  l’éviter. Un jour, cependant, il rĂ©ussit Ă  la surprendre et voyant qu’il allait la rattraper, elle demanda Ă  son pĂšre, le fleuve PĂ©nĂ©e, de l’aider. Celui-ci la transforma en arbuste, le laurier. Apollon, triste et déçu, dĂ©cida que le laurier deviendrait son arbre fĂ©tiche, et que le front des poĂštes et des vainqueurs aux jeux serait couronnĂ© de ses feuilles. couronne de laurier couronne de laurier couronne de laurier couronne de laurier Dernier roi de Lydie, cĂ©lĂšbre pour son immense fortune. CrĂ©sus CrĂ©sus Être riche comme CrĂ©sus Fils d’Ouranos le Ciel et GaĂŻa la Terre, roi des Titans, pĂšre de Zeus, HadĂšs et PosĂ©idon. Cronos Saturne Saturne planĂšte, samedi/Saturday, saturnisme, saturnales Surnom de VĂ©nus. CythĂšre s’embarquer pour CythĂšre Courtisan de Denys l’Ancien, tyran de Syracuse. DamoclĂšs Avoir une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte, hache de DamoclĂšs Les 50 filles de Danaos. Les DanaĂŻdes sont condamnĂ©es, aux Enfers, Ă  remplir sans fin un tonneau sans fond. DanaĂŻdes C’est le tonneau des DanaĂŻdes Architecte du labyrinthe oĂč Ă©tait enfermĂ© le Minotaure. DĂ©dale dĂ©dale DĂ©esse de l’agriculture et de la fertilitĂ©. DĂ©mĂ©ter CĂ©rĂšs cĂ©rium Ă©lĂ©ment, cĂ©rĂ©ales Dieu de la vigne, des fĂȘtes, de la musique et du théùtre. Dionysos Bacchus Nymphe des eaux et des bois. Écho Ă©cho HĂ©roĂŻne qui vengea son pĂšre Agamemnon en assassinant sa propre mĂšre, Clytemnestre. Électre complexe d'Électre Nymphe transformĂ©e en source, conseillĂšre des premiers rois romains. ÉgĂ©rie Ă©gĂ©rie Bouclier de Zeus symbolisant sa toute puissance. Ă©gide ĂȘtre sous l’égide de quelqu’un DĂ©esse des batailles. Ényo Bellone belliqueux, belligĂ©rant Dieu du vent. Éole Ă©olienne DĂ©esse de l’aurore. Éos Aurore aurore DĂ©esse de la discorde Éris Ă©ristique, Éris planĂšte Discorde discorde, avoir une pomme de discorde Dieu de l’amour. Éros Ă©rotique, Ă©rogĂšne Cupidon DivinitĂ©s persĂ©cutrices. Érinyes Furies fureur, mettre quelqu’un en furie Dieu du vent d’est Euros Vulturnus DĂ©esse mĂšre GaĂŻa/GĂȘ gĂ©ographie Tellus tellure, tellurique Monstres gigantesques. GĂ©ants un gĂ©ant, avancer Ă  pas de gĂ©ant Personnification de la vieillesse. GĂ©ras gĂ©riatrie Roi de Phrygie cĂ©lĂšbre pour le nƓud de son char, qui fixait solidement le joug au timon. LĂ©gende inspirĂ©e de la mythologie grecque selon la prophĂ©tie, qui parviendrait Ă  dĂ©nouer ce nƓud deviendrait le maĂźtre de l’Asie, exploit qu’accomplit Alexandre le Grand. Gordias un nƓud gordien, trancher le nƓud gordien, Gordion ville Dieu des Enfers HadĂšs Pluton Pluton planĂšte, plutonium CrĂ©atures Ă  tĂȘte de femme et Ă  corps d’oiseau Harpies harpies DĂ©esse personnifiant la jeunesse, la vitalitĂ© et la vigueur des jeunes. HĂ©bĂ© Ă©phĂšbe Juventas Dieu du soleil. HĂ©lios hĂ©lium, hĂ©liotrope, hĂ©liocentrique, hĂ©liosphĂšre, Ă©phĂ©lide Sol soleil, solaire Dieu des forgerons et du feu, mari d’Aphrodite. HĂ©phaĂŻstos Vulcain volcan Reine des dieux, dĂ©esse du mariage. HĂ©ra Junon juin/june Demi-dieu qui dut rĂ©aliser les 12 travaux. HĂ©raclĂšs Hercule un hercule, une force herculĂ©enne, un travail d’Hercule Dieu du commerce, messager des dieux. HermĂšs hermĂ©tique, hermĂ©tisme Mercure Mercure planĂšte, mercredi, mercure Ă©lĂ©ment, mercantile, marchand DĂ©esse du foyer. Hestia Vesta veste, vĂȘtir, vĂȘtement DĂ©esse de la santĂ©. Hygie hygiĂšne Salus Dieu du sommeil. Hypnos hypnose, hypnotique Somnus sommeil, somnambule, somnoler MessagĂšre d’HĂ©ra et de Zeus. Iris iridium, iris fleur ; partie colorĂ©e de l’Ɠil Jeune homme d’une grande beautĂ© aimĂ© d’Apollon, lequel fit naĂźtre de son sang une fleur. Jacinthe jacinthe Roi lĂ©gendaire de ThĂšbes et pĂšre d’ƒdipe LaĂŻus laĂŻus Personnification de l’Oubli. LĂ©thĂ© lĂ©thargie, avoir bu de l’eau du LĂ©thĂ© DĂ©esse de la fertilitĂ©, du printemps et de la croissance. MaĂŻa MaĂŻa mai Une des 3 Gorgones. MĂ©duse mĂ©duse, mĂ©duser, ĂȘtre mĂ©dusĂ© Dieu-fleuve attachĂ© au fleuve MĂ©andre MĂ©andre mĂ©andre DivinitĂ©s du Destin implacable. Moires Parques Dieu des songes. MorphĂ©e morphine, ĂȘtre dans les bras de MorphĂ©e DivinitĂ©s des arts. Muses musique, musĂ©e, courtiser la muse CamĂšnes Nymphe des cours d’eau et des sources. NaĂŻades naĂŻade Beau jeune homme amoureux de sa propre image. Narcisse un narcisse, narcissique, narcissisme Boisson des dieux. nectar nectar Centaure abattu par HĂ©raclĂšs Ă  l’aide d’une flĂšche empoisonnĂ©e. Le sang de Nessus ensanglanta la tunique d’HĂ©raclĂšs et la rendit ainsi elle-mĂȘme empoisonnĂ©e. Nessos, Nessus tunique de Nessus Dieux protecteurs de la maison et du foyer. PĂ©nates regagner ses pĂ©nates DivinitĂ© de la richesse et de l’abondance. Ploutos ploutocratie Dieu du vent du sud. Notos Auster australe, Australie, austronĂ©sien DivinitĂ©s personnifiant la nature. Nymphes nymphĂ©a / nĂ©nuphar, nymphomane, avoir une taille de nymphe Titan et divinitĂ© marine. OcĂ©an ocĂ©an ÉpopĂ©e homĂ©rique relatant le dangereux voyage d’Ulysse. OdyssĂ©e odyssĂ©e HĂ©ros lĂ©gendaire mariĂ© Ă  PĂ©nĂ©lope. Odysseus Ulysse se consoler du dĂ©part d’Ulysse Personnage lĂ©gendaire qui malgrĂ© lui tua son pĂšre et Ă©pousa sa mĂšre tout comme l’avait prĂ©dit l’oracle. ƒdipe complexe d’ƒdipe Massif montagneux au nord de la GrĂšce, considĂ©rĂ© comme la Maison des dieux. Olympe olympien, olympique DivinitĂ© personnifiant les rĂȘves. Oneiros onirique DivinitĂ© primordiale personnifiant le Ciel. Ouranos Uranus Uranus planĂšte, uranium Cours d’eau de Lydie, riche en or et source de la fortune de Midas, puis de CrĂ©sus. Pactole toucher le pactole Dieu de la nature. Pan panique Faunus faune DĂ©esse qui prodigue aux hommes des remĂšdes par les plantes. PanacĂ©e c’est la panacĂ©e PremiĂšre femme créée par HĂ©phaĂŻstos Ă  la demande de Zeus pour se venger de PromĂ©thĂ©e qui avait donnĂ© le feu aux hommes. Pandore boĂźte de Pandore, ouvrir la boĂźte de Pandore Temple que les Grecs et les Romains consacraient Ă  certains de leurs dieux. PanthĂ©on panthĂ©on Femme qui attendit Ulysse durant tout son odyssĂ©e. PĂ©nĂ©lope jouer les PĂ©nĂ©lope Fille de DĂ©mĂ©ter et Ă©pouse d’HadĂšs. PersĂ©phone Proserpine Dieu de la musique et de la lumiĂšre. PhĂ©bus Apollon un apollon Oiseau fabuleux des dĂ©serts de Lybie et d’Éthiopie, de la taille d’un aigle, qui pouvait vivre plusieurs siĂšcles. PhĂ©nix phĂ©nix Dieu des mers et des ocĂ©ans. PosĂ©idon posidonie Neptune Neptune planĂšte, neptunium Brigand qui attachait ses victimes Ă  un lit avant de couper les parties qui en dĂ©passaient. Procuste lit de Procuste Dieu marin. ProtĂ©e protĂ©iforme Belle jeune fille dont Éros, divinitĂ© de l’amour, tomba amoureux. PsychĂ© psychĂ© Pyrrhus ou NĂ©opolĂšme est un hĂ©ros de la Guerre de Troie au cours de laquelle il rĂ©ussit Ă  tuer Priam. Son nom a Ă©tĂ© repris par le roi d’Épire, Pyrrhus Ier -318 Ă  -272, qui ne remporta la bataille d’Ausculum -279 qu’au prix de la vie d’un trĂšs grand nombre d’hommes. Pyrrhus une victoire Ă  la Pyrrhus Serpent monstrueux qu’Apollon tua. Python python Demi-dieu accompagnant Dionysos. Satyre satyre Faunes DĂ©esse lunaire. SĂ©lĂ©nĂ© sĂ©lĂ©nium, sĂ©lĂ©nologie Luna lune, lunatique Femme qui prĂ©dit l’avenir. Sibylle sibylle, sibyllin DivinitĂ©s qui ensorcelaient les navigateurs. SirĂšnes sirĂšne, une voix de sirĂšne, Ă©couter le chant des sirĂšnes Roi de Corinthe qui Ă©tait ambitieux, cruel, avide et qui fut condamnĂ© par les dieux Ă  ĂȘtre envoyĂ© aux Enfers. IndĂ©finiment, il doit hisser un trĂšs lourd rocher en haut d’une montagne, rocher qui, dĂšs qu’il touche le sommet, retombe en bas de la pente. Sisyphe le rocher de Sisyphe Nom de l’esclave d’Amphitryon, mari de AlcmĂšne. Mercure prit les traits de Sosie afin de duper AlcmĂšne et de pemettre Ă  Zeus de la sĂ©duire. Sosie sosie CrĂ©ature Ă  tĂȘte humaine et corps de lion quelquefois pourvu d’ailes. Sphinx sphinx HĂ©ros de l’Iliade, crieur de l’armĂ©e des grecs car sa voix avait la puissance de 50 hommes rĂ©unis. Stentor voix de stentor Roi de Lydie condamnĂ© pour l’éternitĂ©, Ă  la soif et la faim, alors mĂȘme qu’eau et nourriture Ă©taient Ă  sa portĂ©e. Tantale tantale , supplice de Tantale RĂ©gion des Enfers. Tartare tortue Personnification de la Mort. Thanatos thanatologie, euthanasie DivinitĂ©s primordiales gĂ©antes. Titans titanesque, accomplir un travail de titan Être monstrueux des divinitĂ©s primordiales. Typhon typhon Dieu du vent d’ouest. ZĂ©phyr zĂ©phyr Favonius Roi des dieux et du ciel, mariĂ© Ă  HĂ©ra. Zeus Jupiter Jupiter planĂšte, jeudi, jovial, se croire sorti de la cuisse de Jupiter

Lesmots du silence ne sont pas faits pour ĂȘtre entendus avec les oreilles. Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermĂ©s, s'Ă©coutent avec le coeur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des Ă©motions. Jacques SalomĂ©, Contes d'errances, contes d'espĂ©rance. 56
Le titre donnĂ© aux quelques rĂ©flexions qui suivent porte une double empreinte. La premiĂšre partie rend explicitement hommage Ă  Jean Starobinski dans un cĂ©lĂšbre essai oĂč il analyse magistralement la pensĂ©e de Rousseau comme une vaste thĂ©rapeutique littĂ©raire destinĂ©e Ă  soigner tous ces maux inguĂ©rissables mal de la civilisation, mal social, mal de l’ñme, mal de l’amour, mal du corps, etc. qui se rĂ©pandent Ă  partir d’une blessure primordiale que le rĂ©cit des Confessions commĂ©more et exorcise, guĂ©rit et fait saigner dans un mĂȘme mouvement paradoxal. La seconde partie du titre est d’influence vaguement derridienne, mais elle renvoie surtout au PhĂšdre de Platon et Ă  l’indĂ©niable influence qu’exerce la pensĂ©e platonicienne sur le Moyen Âge occidental et bien dans ce fameux dialogue, tout comme dans la lecture post-moderne de Derrida, la pharmacie se noue directement au secret ou, plus exactement, Ă  une stratĂ©gie de la dissimulation. Rappelons l’ouverture de La pharmacie de Platon » Un texte n’est un texte que s’il cache au premier regard, au premier venu, la loi de sa composition et la rĂšgle de son jeu. Un texte reste d’ailleurs toujours imperceptible. La loi et la rĂšgle ne s’abritent pas dans l’inaccessible d’un secret, simplement, elles ne se livrent jamais, au prĂ©sent, Ă  rien qu’on puisse rigoureusement nommer une l’autre cĂŽtĂ© du miroir du temps, la scĂšne inaugurale de PhĂšdre place d’emblĂ©e, elle aussi, l’écriture sous le double signe du jeu et de la dĂ©viance
 Creusant le clivage entre mythos et logos, la conception platonicienne de l’écriture comme pharmacopĂ©e a durablement influencĂ© la pensĂ©e occidentale, demeurant particuliĂšrement prĂ©gnante au Moyen Âge, surtout Ă  partir du xiie siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč la voix perd progressivement son lien Ă©pistĂ©mique Ă  la PrĂ©sence et Ă  la VĂ©ritĂ© au profit d’une conception du savoir et du pouvoir de plus en plus mĂ©diatisĂ©e par une dynamique scripturaire. Un bref parcours Ă  travers Les Miracles de la Sainte-Vierge Gautier de Coincy et Les Évangiles des quenouilles nous permettra de mieux saisir cette logique de la dualitĂ© intrinsĂšquement liĂ©e Ă  la logographie comme remĂšde et a clivagem entre mythos e logos, a conceção platĂłnica da escrita como farmacopeia teve uma influĂȘncia duradoura no pensamento ocidental, continuando particularmente pregnante na Idade MĂ©dia, especialmente a partir do sĂ©culo xii, numa altura em que a voz perdeu gradualmente a sua ligação epistĂ©mica Ă  Presença e Ă  Verdade testemunhada em prol de uma conceção do conhecimento e do poder cada vez mais assente no imaginĂĄrio e nas dinĂąmicas da escrita. Um breve percurso pelos Miracles de la Sainte-Vierge Gautier de Coincy e os Évangiles des quenouilles permitir-nos-ĂĄ compreender melhor esta lĂłgica de dualidade intrinsecamente ligada Ă  logografia enquanto remĂ©dio e the rift between mythos and logos, the platonic conception of writing as a pharmacopoeia has had a long-lasting influence on Western thought. It was particularly influential in the Middle Ages, especially from the 12th century on, when the epistemic link between voice and Presence and voice and Truth progressively disappeared to the advantage of a conception of knowledge and power which was increasingly mediated by the dynamics of writing. A brief look at The Miracles of Our Lady by Gautier de Coincy and The Distaff Gospels will help us understand this dual logic and its intrinsic link with logography as both remedy and poison. Le manteau de PhĂšdre ou la panacĂ©e de l’écritureLa poĂ©sie, remĂšde contre la mortUne pharmacopĂ©e au fĂ©minin Carlos F. Clamote CarretoCarlos F. Clamote Carreto est professeur de LittĂ©rature au DĂ©partement des Langues, Cultures et LittĂ©ratures Modernes de la FacultĂ© des Sciences Sociales et Humaines de l’Universidade Nova de Lisboa. Chercheur et vice-directeur scientifique de l’Institut d’Études de LittĂ©rature et Traditions, ses recherches se situent Ă  la croisĂ©e des Ă©tudes littĂ©raires thĂ©orie de la littĂ©rature, littĂ©rature française, littĂ©rature comparĂ©e, des Ă©tudes sur l’imaginaire et des Ă©tudes mĂ©diĂ©vales. Il est membre du comitĂ© scientifique et du comitĂ© de rĂ©daction de nombreuses revues interdisciplinaires dont Sigila, ses travaux portant essentiellement sur les rapports dynamiques entre transformations culturelles et idĂ©ologiques, pratiques scripturaires et imaginaires narratifs au Moyen Âge. Il vous reste Ă  lire 96 % de cet article.
Unvoyage Ă  travers la mĂ©moirenostalgie et mĂ©lancolieAmour et d'un coeur partagĂ©,entre le passĂ© et le prĂ©sent,le rĂȘve et la rĂ©alitĂ© Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog
Disciplines Langage oral et Ă©crit, Etude de la langue, Culture littĂ©raire et artistique et Enseignement moral et civique Niveaux 3Ăšme. Auteur M. CARPIER Objectif - Revoir la versification. - S'entraĂźner Ă  la lecture analytique. - Comprendre les mĂ©canismes de l'engagement. - Lire et comprendre des poĂšmes et des chansons. - Étudier des figures de style et procĂ©dĂ©s poĂ©tiques. Relation avec les programmes Cycle 4 - Programme 2016 Lire un texte Ă  haute voix de maniĂšre claire et intelligible ; dire de mĂ©moire un texte littĂ©raire ; s'engager dans un jeu les ressources de la voix, de la respiration, du regard, de la des techniques multimodales textes, sons et images.Utiliser l'Ă©crit pour rĂ©flĂ©chir, se crĂ©er des outils de rĂ©ponse Ă  une consigne d'Ă©criture, produire un Ă©crit d'invention s'inscrivant dans un genre littĂ©raire du programme, en s'assurant de sa cohĂ©rence et en respectant les principales normes de la langue par Ă©crit et sur des supports variĂ©s papier, numĂ©rique un sentiment, un point de vue, un jugement argumentĂ© en tenant compte du destinataire et en respectant les principales normes de la langue la sensibilitĂ© Ă  la beautĂ© des textes poĂ©tiques et s'interroger sur le rapport au monde qu'ils invitent le lecteur Ă  Ă©prouver par l'expĂ©rience de leur sur les notions d'engagement et de rĂ©sistance, et sur le rapport Ă  l'histoire qui caractĂ©rise les Ɠuvres et textes le sens et l'importance de l'engagement individuel ou collectif des citoyens dans une le lien entre l'engagement et la responsabilitĂ©. - En quoi la poĂ©sie permet-elle de dĂ©noncer ? - SĂ©quence de 3e dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©tude de poĂšmes engagĂ©s. - Projet final rĂ©daction et mise en voix d'un poĂšme engagĂ©. - ThĂ©matiques "Visions poĂ©tiques du monde / DĂ©noncer les travers de la sociĂ©tĂ©". DĂ©roulement des sĂ©ances SĂ©ance 1 A mon frĂšre blanc, de LĂ©opold Sedar Senghor - Langage oral et Ă©crit, 55 minSĂ©ance 2 Les thĂ©matiques liĂ©es Ă  l'engagement - Enseignement moral et civique, 55 minSĂ©ance 3 Je trahirai demain, de Marianne Cohn - Langage oral et Ă©crit, 55 minSĂ©ance 4 Vous qui savez, de Charlotte Delbo - Langage oral et Ă©crit, 55 minSĂ©ance 5 MĂ©lancholia, de Victor Hugo - Langage oral et Ă©crit, 110 min 1 A mon frĂšre blanc, de LĂ©opold Sedar Senghor DerniĂšre mise Ă  jour le 08 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Langage oral et Ă©crit Objectif - Lire et comprendre un poĂšme. - RĂ©diger le bilan d'une lecture analytique. - Se sensibiliser au racisme et Ă  la nĂ©gritude. - RepĂ©rer des procĂ©dĂ©s et des figures de style. - Observer et commenter la forme d'un poĂšme. DurĂ©e 55 minutes 3 phases MatĂ©riel - Cahier / classeur - Trousse remplie Informations thĂ©oriques Le mot NĂ©gritude » est un nĂ©ologisme employĂ© pour la premiĂšre fois par AimĂ© CĂ©saire dans son Cahier d’un retour au pays natal », paru en 1939. Une des dĂ©finitions qu’il en donne est La simple reconnaissance du fait d’ĂȘtre noir et l’acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture. » Remarques Support "A mon frĂšre blanc", poĂšme de LĂ©opold Sedar Senghor. 1. ActivitĂ© 1 Lecture individuelle du poĂšme et travail de repĂ©rage 25 min. recherche Sur votre feuille d’activitĂ©s, faites toutes les remarques et observations nĂ©cessaires sur la prĂ©sentation de ce texte et ses caractĂ©ristiques poĂšme, vers, strophes, syllabes, ponctuation, rimes, jeux de mots etc..Correction et mise en commun en cours dialoguĂ© PoĂšme d'une seule strophe, composĂ©e de 16 vers au total, pas de rimes particuliĂšres, pas de type de vers "Cher frĂšre blanc" qui fait penser au genre Ă©pistolaire, Ă  une lettre qui constituerait un appel Ă  la filĂ©e tout au long du poĂšme, qui fait penser Ă  une chanson ou une comptine que l'on lexical des couleurs dans la totalitĂ© du poĂšme, et toujours en fin de continuel du temps reprĂ©sentĂ© par l'emploi du passĂ© composĂ©, du prĂ©sent et du le mĂȘme systĂšme de ponctuation virgule prĂ©sente Ă  la cĂ©sure du vers, et point Ă  la entre le "je" reprĂ©sentant le poĂšte et l'homme de couleur, et le "tu" reprĂ©sentant l'homme dans le poĂšme Ă  partir du vers 7 "Tandis que toi, homme blanc".Chute du poĂšme reprĂ©sentĂ©e par une question rhĂ©torique qui n'appelle Ă  aucune contre-rĂ©ponse. 2. ActivitĂ© 2 Questions 20 min. recherche ActivitĂ© 2 RĂ©pondez aux questions peut-on dire sur la situation d’énonciation de ce poĂšme ?Quel est la thĂ©matique, le propos voire le message de ce poĂšme ?Quels procĂ©dĂ©s littĂ©raires ou figures de style contient ce poĂšme ?Ce poĂšme contient-il des champs lexicaux ? Si oui, lesquels ?Correction et mise en commun en cours dialoguĂ© Dans ce poĂšme, le poĂšte s'adresse Ă  "tu", qui dĂ©signe "l'homme blanc". Le moment de l'Ă©criture est le prĂ©sent puisque c'est le temps verbal qu'on retrouve Ă  la toute fin du thĂ©matique de ce poĂšme est la nĂ©gritude, ou encore le racisme. Mais son message est avant tout la poĂšme contient une anaphore qu'on retrouve quasiment du dĂ©but Ă  la fin "Quand [...] j'Ă©tais [...]". On retrouve aussi une question rhĂ©torique dans le dernier poĂšme contient deux champs lexicaux majeurs celui des couleurs et celui des Ăąges de la vie humaine. 3. ActivitĂ© 3 Bilan de la sĂ©ance 10 min. mise en commun / institutionnalisation RĂ©digez un court paragraphe de conclusion sur ce Senghor, la nĂ©gritude militante consiste Ă  assumer un passĂ©, Ă  le faire renaĂźtre et Ă  l’actualiser afin que les "nĂšgres" apportent leur contribution Ă  la civilisation de l’universel ». Pour lui La nĂ©gritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout l’esprit de la civilisation nĂ©gro- Africaine ». Dans ce poĂšme, il joue sur les mots et retourne les arguments de l'homme blanc raciste envers les hommes dits "de couleur". 2 Les thĂ©matiques liĂ©es Ă  l'engagement DerniĂšre mise Ă  jour le 10 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Enseignement moral et civique Objectif - DĂ©finir les termes "valeurs" et "rĂ©volte". - Lire et comprendre des images mobiles. - Comprendre le rapport entre ces deux mots. DurĂ©e 55 minutes 3 phases MatĂ©riel - Cahier / classeur - Trousse remplie Remarques Supports VidĂ©os de la chaĂźne "Et tout le monde s'en fout". - VidĂ©o 1 "Les Valeurs" - VidĂ©o 2 "La RĂ©volte" 1. ActivitĂ© 1 Visionnage des vidĂ©os et prise de note des Ă©lĂšves 30 min. recherche Soyez attentifve pendant le visionnage des deux extraits vidĂ©os. Prenez bien en note les informations qui vous semblent les plus importantes dans chaque vidĂ©o, car on vous posera peut-ĂȘtre quelques questions ensuite
Mise en commun en cours dialoguĂ© "Et tout le monde s'en fout Les Valeurs" Les valeurs sont Ă©volutives, c'est-Ă -dire qu'elles peuvent changer avec le temps. Elles font partie intĂ©grantes de l'identitĂ© d'une personne. De ce fait, chaque individu possĂšde ses propres valeurs, qui peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes de celles des autres. Il est essentiel de choisir soi-mĂȘme les valeurs que l'on souhaite dĂ©fendre et qui correspondent le plus Ă  notre personnalitĂ©. Attention cependant Ă  ne pas imposer ses valeurs aux autres et Ă  confondre "valeur" et "croyance". Une "valeur" est une chose en laquelle on croit, tandis qu'une "croyance" correspond Ă  des rĂšgles et des choix que l'on met en place pour dĂ©fendre et respecter nos valeurs. Le psychologue Shalom Schwartz a fait le tour du monde pour identifier et lister les valeurs universelles, c'est-Ă -dire celles que quasiment toutes les civilisations et cultures ont en commun."Et tout le monde s'en fout La RĂ©volte" La rĂ©volte dĂ©signe le refus de l'oppression. Le mot vient du latin "revolutio", qui signifie "le retour". Toute rĂ©volution mĂšne gĂ©nĂ©ralement Ă  un "retour" Ă  des rĂšgles passĂ©es. Il est prouvĂ© que les rĂ©voltes non violentes ont obtenu plus de succĂšs que les rĂ©voltes violentes. La rĂ©volte dĂ©signe un sentiment de rĂ©bellion gĂ©nĂ©ralisĂ©, qui mĂšne gĂ©nĂ©ralement Ă  ce qu'on appelle la "rĂ©volution". Le Banquet des AffamĂ©s est une oeuvre de Didier Daeninckx qui raconte les exploits d'un hĂ©ros, Maxime Lisbonne 1839-1905, formidable agitateur qui se relĂšve toujours. 2. ActivitĂ© 2 Liste des causes pour lesquelles l'ĂȘtre humain s'engage 15 min. recherche Faites la liste de toutes les autres causes pour lesquelles les gens, artistes, poĂštes et poĂ©tesses, Ă©crivaines, dramaturges, chanteurseuses, acteurs et actrices ou militantes peuvent s’engager. Trouvez-en un en commun en cours dialoguĂ© IncivilitĂ©RacismeInjusticeSexismeInĂ©galitĂ©ViolencePolitiquePauvretĂ©InsĂ©curitĂ©MisogynieIntolĂ©ranceProstitutionXĂ©nophobieHarcĂšlementHomophobieAntisĂ©mitismeDiscriminationAbus de pouvoir 3. ActivitĂ© 3 Bilan de la sĂ©ance 10 min. mise en commun / institutionnalisation Recopiez en rouge le bilan de la est une dĂ©cision volontaire de participation Ă  un projet, Ă  une action, ou autre, s’inscrivant dans le temps. L’engagement peut se faire Ă  travers un projet personnel ou collectif. Mais il se dĂ©veloppe en littĂ©rature Ă  partir des annĂ©es 1930, et connaĂźtra un peu plus tard un fort engouement grĂące Ă  des Ă©crivains et Ă©crivaines qui le promeuvent tels que Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. 3 Je trahirai demain, de Marianne Cohn DerniĂšre mise Ă  jour le 10 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Langage oral et Ă©crit Objectif - Pratiquer le repĂ©rage sur texte. - Comprendre l'implicite d'un texte. - DĂ©gager les axes de lecture d'un texte. - RepĂ©rer et analyser des figures de style. - RepĂ©rer et analyser des procĂ©dĂ©s stylistiques. DurĂ©e 55 minutes 4 phases MatĂ©riel - Cahier / classeur - Trousse remplie Remarques Support "Je trahirai demain", poĂšme de Marianne Cohn 1943. 1. ActivitĂ© 1 Lecture individuelle du poĂšme et premiĂšres impressions 25 min. recherche Lisez attentivement le poĂšme ci-dessous et rĂ©digez vos premiĂšres impressions. Pour rappel, les premiĂšres impressions correspondent aux Ă©motions et sentiments que suscitent le texte, aux hypothĂšses de lecture, Ă  ce que vous imaginez en lisant ce en commun en cours dialoguĂ© Un poĂšme poĂšme de la mort Ă  venir de la poĂ©tesse suicide.PoĂ©tesse prisonniĂšre, loin de chez elle, seule, du futur, temps de la certitude, qui reprĂ©sente la qui s'adresse parfois Ă  ses tortionnaires, acte lorsque la poĂ©tesse parle de "trahir la vie" = se de la nĂ©gation, qui montre la dĂ©termination de la rĂ©sistante, et sa entre "aujourd'hui" et "demain" dans le poĂšme souligne le sacrifice de la de l'impĂ©ratif envers ses tortionnaires, qui reprĂ©sente presque un appel Ă  la d'une antithĂšse aux vers 4 et 5 Vous ne savez pas le bout de mon courage. Moi je sais. »PoĂ©tesse qui choisit le suicide plutĂŽt que la trahison envers son pays, sa patrie, sa famille et ses du sens du mot trahison » tout au long du poĂšme, ce qui montre la force de caractĂšre de la de la synecdoqueou mĂ©tonymie les bourreaux sont dĂ©signĂ©s par les parties de leur corps ou leurs vĂȘtements. 2. ActivitĂ© 2 Travail de repĂ©rage 20 min. entraĂźnement Commencez votre travail de repĂ©rage. Utilisez des codes couleurs, indique la lĂ©gende Ă  droite du texte, et n’hĂ©sitez pas Ă  l’annoter c’est-Ă -dire Ă©crire des petites notes sur les cĂŽtĂ©s. 3. ActivitĂ© 3 Travail Ă  faire Ă  la maison pour le cours suivant 0 min. recherche Pour le prochain cours, renseignez-vous et rĂ©digez un petit paragraphe qui prĂ©sente en quelques mots la vie de Marianne Cohn."Marianne Cohn est une rĂ©sistante1 allemande, nĂ©e le 17 septembre 1922 Ă  Mannheim et morte assassinĂ©e le 8 juillet 1944 en Haute-Savoie." Source WikipĂ©dia "DĂšs 1941, la jeune Marianne entre en rĂ©sistance puis participe Ă  la construction du MJS mouvement de la jeunesse sioniste. Puis, sous le pseudonyme de Colin, elle a pour tĂąche de faire passer des enfants juifs vers la Suisse. ArrĂȘtĂ©e en 1943, elle est relĂąchĂ©e au bout de trois mois. C’est de cette pĂ©riode que l’on date – sans en ĂȘtre absolument sĂ»r – la composition du poĂšme Je trahirai demain". Source Philo Français 4. ActivitĂ© 4 Bilan de la sĂ©ance 10 min. mise en commun / institutionnalisation Recopiez en rouge le bilan de la sĂ©ance dans le tableau ci-dessous. Je trahirai demain » est l’un des textes poĂ©tiques les plus reconnus de la Seconde Guerre mondiale. Les circonstances de son Ă©criture sont tragiques et un certain mystĂšre plane sur son auteure effective. NĂ©anmoins, il Ă©voque des Ă©vĂ©nements graves ne pouvant que toucher les consciences contemporaines. Pourtant ce succĂšs, il le doit surtout Ă  la force d’une Ă©criture que l’on peut qualifier de poĂ©tique », c’est-Ă -dire de crĂ©atrice ». 4 Vous qui savez, de Charlotte Delbo DerniĂšre mise Ă  jour le 10 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Langage oral et Ă©crit Objectif - ComplĂ©ter un tableau analytique. - RepĂ©rer / citer des procĂ©dĂ©s littĂ©raires. - Analyser / interprĂ©ter des procĂ©dĂ©s littĂ©raires. DurĂ©e 55 minutes 2 phases MatĂ©riel - Cahier / classeur - Trousse remplie Remarques Support Vous qui savez », poĂšme de Charlotte Delbo, issu du recueil "Auschwitz et aprĂšs Aucun de nous ne reviendra", Éditions de Minuit 1970. 1. ActivitĂ© 1 Lecture individuelle du poĂšme et analyse 45 min. recherche Lisez en silence le poĂšme de Charlotte Delbo, puis complĂ©tez le tableau d’analyse et mise en commun en cours dialoguĂ© PROCEDES LITTERAIRESPASSAGES DU TEXTEANALYSE / INTERPRETATIONAdresse"Vous qui savez" d'interpeler les lecteurs, de les inclure et de faire en sorte qu'ils se sentent concernĂ©sAntithĂšse"[...] que la faim fait briller les yeux / que la soif les ternit" - 3Illustre la souffrance physique des prisonniers des camps, qui passent d'un extrĂȘme Ă  l' du "Ô" lyrique"Ô vous qui savez" v.ProcĂ©dĂ© emphatique, met en avant les Ă©motions fortes de la vous qui savez / saviez-vous [...]" tout au long du poĂšmeOffre au poĂšme un rythme et une musicalitĂ© qui l'apparentent Ă  une chanson / le matin on veut mourir / que le soir on a peur" - 9Montre que les dĂ©portĂ©s retrouvent espoir chaque matin, et le perdent chaque soir aprĂšs leur jour est plus qu’une annĂ©e / une minute plus qu’une vie" - 12Souligne la perte de la notion du temps lorsqu'on est dans les camps. Chaque minute de survie pierres du chemin ne pleurent pas" pierres du chemin" dĂ©signent le trajet qui mĂšne les dĂ©portĂ©s vers les camps, elles sont associĂ©es au verbe pleurer, qui est une action toute la derniĂšre stropheFinalement, toutes ces antithĂšses sont destinĂ©es Ă  dĂ©noncer l'opposi-tion entre le quotidien insoutenable des dĂ©portĂ©s, et le quotidien tran-quille de ceux qui n'ont pas avec les temps verbaux"Le saviez-vous / vous qui savez." - 24L'imparfait sert Ă  former une phrase interrogative destinĂ©e Ă  sous-enten-dre que les lecteurs ne pouvaient pas "savoir" ce que subissaient rĂ©el-lement les dĂ©portĂ©s, vu qu'ils ne l'ont pas vĂ©cu. Quant au prĂ©sent, il rap-pelle que les lecteurs "savent" que toute cette horreur a bien eu lieu. 2. ActivitĂ© 2 Bilan de la sĂ©ance 10 min. mise en commun / institutionnalisation Recopiez en rouge le bilan de la Delbo a 33 ans lorsqu'elle Ă©crit ces vers, en 1946. Elle est hospitalisĂ©e pour soigner un corps meurtri par la dĂ©portation, un cƓur abĂźmĂ© et une Ăąme mal en point. AprĂšs la lutte contre l’occupant nazi dans la rĂ©sistance française, l’emprisonnement, la dĂ©portation Ă  Auschwitz-Birkenau, la libĂ©ration, elle s’est Ă©croulĂ©e. Elle est vaincue par toutes ces morts dont elle n’a pu faire le deuil. Alors, pour repousser les ombres, elle Ă©crit. Elle Ă©crit comme on pleure, en mĂ©moire des disparus. 5 MĂ©lancholia, de Victor Hugo DerniĂšre mise Ă  jour le 11 aoĂ»t 2018 Discipline / domaine Langage oral et Ă©crit Objectif - Pratiquer la lecture analytique. - Enrichir son vocabulaire personnel. - RepĂ©rer et analyser des figures de style. - RepĂ©rer et analyser des procĂ©dĂ©s stylistiques. DurĂ©e 110 minutes 4 phases MatĂ©riel - Cahier / classeur - Trousse remplie Remarques Support MĂ©lancholia », poĂšme de Victor Hugo issu du recueil intitulĂ© "Les Contemplations", Livre III. 1. ActivitĂ© 1 Lecture individuelle du poĂšme + 15 min. dĂ©couverte Lisez attentivement le poĂšme ci-dessous. Puis, Ă©coutez la mise en voix de ce poĂšme en vous montrant attentifve au ton, au rythme et Ă  l’interprĂ©tation. Quelles sont vos premiĂšres impressions sur ce poĂšme ? 2. ActivitĂ© 2 Travail sur le vocabulaire 20 min. recherche Observez bien tous les mots en gras soulignĂ©s dans le sur une copie de deviner vous-mĂȘme le sens de chacun de ces un dictionnaire pour vĂ©rifier vos hypothĂšses et les et mise en commun en cours dialoguĂ© Une meule n. fĂ©m. partie du moulin qui sert Ă  broyer et Ă  moudre la farine ou le bagne n. masc. lieu dans lequel Ă©taient dĂ©tenus les condamnĂ©s aux travaux n. masc. mĂ©tal extrĂȘmement dur et solide, mĂ©lange entre du cuivre et du rachitisme n. masc. maladie de croissance trĂšs grave, qui touche surtout les enfants n. masc. honte dĂ©mesurĂ©e que l'on afflige volontairement Ă  quelqu'un dans le but de l' blasphĂšme n. masc. parole ou acte qui outrage une religion ou une adj. qui est fructueux, riche, fertile, productif. 3. ActivitĂ© 3 Analyse du poĂšme 55 min. recherche Commencez la lecture analytique de ce poĂšme. Voici une liste de tous les Ă©lĂ©ments que vous pouvez observer, repĂ©rer, analyser et interprĂ©ter Quel est le genre de ce texte ? Quels sont les Ă©lĂ©ments qui le prouvent ?À quels temps sont conjuguĂ©s les verbes ? Quelle est leur valeur ?Quels sont les diffĂ©rents champs lexicaux prĂ©sents dans ce texte ?Ce texte a-t-il des particularitĂ©s, une originalitĂ© ?Que peut-on dire de la ponctuation dans ce texte ? Qu’est-ce qu’elle exprime ?Qui est le locuteur ce qui / celui / celle qui parle dans ce texte ?À qui s’adresse le locuteur ?Ce texte contient-il des figures de style ? Lesquelles ? À quoi servent-elles ?Qu’est-ce qui est Ă©voquĂ© dans ce texte, quelles sont les thĂ©matiques abordĂ©es ?Quel message l’auteur cherche-t-il Ă  faire passer ? Que dĂ©nonce-t-il ?Correction et mise en commun en cours dialoguĂ© L'Ă©vocation du travail des enfants dans les dĂ©nonciation des consĂ©quences du travail sur l'ĂȘtre d'une forte indignation. 4. ActivitĂ© 4 Bilan de la sĂ©ance 20 min. mise en commun / institutionnalisation En binĂŽmes, rĂ©digez un bilan de ce poĂšme. Demandez-vous ce que chaque lecteur ou lectrice devrait retenir de ce ce poĂšme, publiĂ© en 1856, Hugo Ă©voque le travail dur et pĂ©nible des enfants. Ce texte dĂ©nonce avant tout l’exploitation des enfants dans les usines de l’époque. Mais il sert Ă©galement Ă  transmettre aux lecteurs les sentiments du poĂšte ainsi que ses idĂ©es de justice et de libertĂ©. Enfin, ce poĂšme est aussi et surtout un instrument de dĂ©nonciation. Pour Hugo, l’écriture doit servir Ă  faire Ă©voluer les mentalitĂ©s. Fermer Nous utilisons un cookie de suivi de navigation pour amĂ©liorer l'utilisation d'Edumoov. ConformĂ©ment au RGPD, tout est anonymisĂ© mais vous pouvez refuser ce cookie. Informationset situation de l'association A travers les mots SantĂ© dans la ville de La Bastide-sur-l'Hers. thĂšmes : Aller au contenu principal Droit d’auteur sharpner / 123RF Banque d’images En français, la plupart des mots sont d’origine latine. Certains d’entre eux se forment par ajout d’un prĂ©fixe ou d’un suffixe. Il existe plusieurs types de prĂ©fixes et de suffixes. Cet article porte sur les prĂ©fixes et leur sens. PrĂ©sentation Certains mots se forment par ajout d’un prĂ©fixe. Il s’agit d’une particule qu’on met devant un mot porter → transporter. Il existe plusieurs types de prĂ©fixes. En voici quelques-uns parmi les plus courants. I Localisation PrĂ©fixes Sens Exemples en-, em- dans enfermer, emprisonner in, im infiltrer, importer ex-, exo- Ă  l’extĂ©rieur, hors exporter, excentrique, exotique inter- entre intervenir, s’interposer intra- au-dedans intraveineuse mi- milieu midi super- au-dessus superposer sub-, sou- sous subaquatique, souterrain II Moment PrĂ©fixes Sens Exemples antĂ©-, prĂ©- avant antĂ©rieur, prĂ©avis post- aprĂšs postĂ©rieur, posteriori re- de nouveau recommencer, relire, reprendre III Mouvement PrĂ©fixes Sens Exemples ac-, af-, al-, ap- vers accourir, affluer, allier, apporter en-, em- de ce lieu s’enfuir = fuir d’un lieu, emporter = prendre avec soi en partant d’un lieu rĂ©tro- en retour rĂ©troviseur, rĂ©trograder pro- en avant propulseur, propulser, proposer, projeter trans- au delĂ  de Ă  travers transporter, transformer, transparent loco- mettre en mouvement locomotive, locomotion IV ManiĂšre PrĂ©fixes Sens Exemples co-, col-, con-, com-, cor- avec cohabiter, collaborateur, confĂ©rence, comprendre, correspondre a-, an- sans aphone, amoral, analphabĂšte pro- pour = en faveur de pro gouvernemental anti-, para- contre antivol, paratonnerre tĂ©lĂ©- Ă  distance tĂ©lĂ©commande, tĂ©lĂ©viseur, tĂ©lĂ©phone V Autres prĂ©fixes PrĂ©fixes Sens Exemples dĂ©-, dĂ©s-, ex- cessation dĂ©sunion, dĂ©saccord, ex-professeur, ex-mari il-, im-, ir- in-, im- voyelles nasales nĂ©gation illogique, immoral, irrĂ©el introuvable, incroyable, impossible, imbuvable mĂ©-, mĂ©s- mauvais mĂ©connu, mĂ©sentente bĂ©nĂ©-, bien- bon bĂ©nĂ©vole, bienfaiteur Exercices Exercice 1 page 1/3. Donnez le sens des diffĂ©rents mots. Exercice 2 page 2/3. Choisissez le bon verbe. Exercice 3 page 3/3. Choisissez le bon verbe. Pour voir les suffixes, cliquez sur le lien ci-dessous. Article Toute reproduction est interdite sans accord Ă©crit prĂ©alable. Copyright aoĂ»t 2017 Ivan Bargiarelli Tous droits rĂ©servĂ©s. This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Cookie settingsACCEPT
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Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations dĂ©cembre 21, 2009 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou C’est a travers les mots, entre les mots, qu’on voit et qu’on entend. Gilles DeleuzeLe Dico des citations← À Rome, fais comme les du 21 dĂ©cembre 2009 → Une pensĂ©e sur “C’est a travers les mots, entre les mots, qu’on voit et qu’on entend.” CochonfuciusfĂ©vrier 24, 2013 Ă  1042Permalink En effet. Commentaires fermĂ©s.
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Oyez Oyez ! La plupart de mes nouvelles sont rĂ©servĂ©es aux moins de 10 ans ! Ce sont de courts rĂ©cits pleins de bienveillance et de douceur. Il peut m'arriver d'Ă©crire pour "les grandes ... [+] © Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation C'Ă©tait au mois de mai, un de ces jours de mai oĂč il fait trĂšs chaud et oĂč les enfants ont envie d'aller Ă  la piscine. L'Ăąne et l'Ăąnesse Ă©taient dans leur prĂ©. C'Ă©tait un prĂ© trĂšs agrĂ©able avec un abri pour se mettre au chaud l'hiver, et de grands pommiers pour se mettre Ă  l'ombre en Ă©tĂ©. D'ailleurs, quand les pommes tombaient, l'Ăąne et l'Ăąnesse ne se privaient pas de croquer dedans et de se dĂ©lecter de leur jus dĂ©licieux. En cette chaude journĂ©e de mai, l'Ăąnesse allait voir les enfants qui passent le long de la clĂŽture. Elle aimait entendre leurs rires joyeux et leurs petites voix pĂ©tillantes. Elle aimait aussi sentir leurs petites mains si lĂ©gĂšres, qui la chatouillaient au-dessus de son museau. L'Ăąne, quant Ă  lui, se reposait sous l'ombre fraĂźche d'un grand pommier. Il Ă©tait couchĂ©, les pattes repliĂ©es sous son ventre, et les branches du pommier dessinaient des rayures d'ombre sur son dos. En voyant ces belles rayures, l'Ăąne se mit Ă  penser... Moi je n'ai qu'une seule rayure brune le long de mon dos. Quelle tristesse ! Ma couleur est uniforme, je suis presque invisible dans la nature ! J'aimerais tellement changer de robe et ĂȘtre beau comme... un zĂšbre ! Le zĂšbre lui est unique ! On le reconnait entre mille ! Il est Ă©lĂ©gant avec ses rayures blanches et noires qui lui donnent une allure incomparable. Moi, on me confond sans arrĂȘt ! Parfois, on m'appelle mule, ou mulet, ou bardot, ou mĂȘme cheval ! Mais le zĂšbre, personne ne le confond. Personne ne le nomme Ăąne ou gazelle. MĂȘme son nom est original ZzzzĂšbre. Il n'y avait que le zĂšbre pour porter la derniĂšre lettre de l'alphabet. On ne donne pas des pommes au zĂšbre, on se contente de l'admirer. Si j'Ă©tais un zĂšbre, on se dĂ©placerait du monde entier pour me prendre en photo ! Je pourrais courir Ă  travers les plaines africaines et faire des nuages de poussiĂšre. Je pourrais boire l'eau fraĂźche des lacs et vivre avec tout un troupeau d'amis. Oh ! comme je suis triste d'ĂȘtre un Ăąne ! » Les enfants qui se promenaient le long du prĂ© Ă©taient partis gambader un peu plus loin vers les moutons, et certains s'Ă©taient mis Ă  faire un bouquet de fleurs. L'Ăąnesse revint prĂšs de son Ăąne, sous l'ombre dĂ©licate du pommier. Elle vit qu'il avait l'air grognon. Pourquoi prends-tu cet air si renfrognĂ© mon Ăąne ? — Parce que j'en ai marre d'ĂȘtre un Ăąne, je voudrais ĂȘtre un zĂšbre ! — Un zĂšbre ? Quelle drĂŽle d'idĂ©e ! Être chassĂ© toute la journĂ©e par les lionnes, les guĂ©pards, les hyĂšnes, les humains et leurs fusils. Être toujours aux aguets. Devoir parcourir des kilomĂštres pour trouver un peu d'herbe Ă  partager, parfois, sans avoir d'eau, ni d'ombre. Mon pauvre Ăąne, c'est une vie trop dangereuse, nous sommes bien plus tranquilles ici. Mais, c'est vrai que tu serais joli avec des rayures », dit-elle avec un clin d'Ɠil. 5wl7.
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