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Lemaistre de Sacy - 1701 - SAC Matthieu au monde Ă cause des scandales ! car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !David Martin - 1744 - MARMatthieu au monde Ă cause des scandales ; car il est infaillible quâil nâarrive des scandales ; toutefois malheur Ă lâhomme par qui le scandale - 1811 - OSTMatthieu au monde Ă cause des scandales ; il est nĂ©cessaire, il est vrai, quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Ancien Testament Samuel Cahen - 1831 - CAHMatthieu verset nâexiste pas dans cette traduction !Les Ăvangiles de FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais - 1846 - LAMMatthieu au monde, Ă cause des scandales. Car il est nĂ©cessaire quâil vienne des scandales cependant, malheur Ă lâhomme par qui le scandale et Rilliet - 1869 - PGRMatthieu au monde Ă cause des scandales ; car il est nĂ©cessaire que les scandales arrivent ; nĂ©anmoins malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Bible de Lausanne - 1872 - LAUMatthieu au monde Ă cause des scandales ! car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; toutefois malheur Ă cet homme par qui le scandale arrive !Nouveau Testament Oltramare - 1874 - OLTMatthieu au monde Ă cause des scandales! Il est impossible quâil nây ait pas de scandales; nĂ©anmoins, malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive!John Nelson Darby - 1885 - DBYMatthieu au monde Ă cause des occasions de chute ! car il est nĂ©cessaire quâil arrive des occasions de chute ; mais malheur Ă cet homme par qui lâoccasion de chute Testament Stapfer - 1889 - STAMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Il faut bien quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandales arrive ! »Bible AnnotĂ©e - 1899 - BANMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale testament Zadoc Kahn - 1899 - ZAKMatthieu verset nâexiste pas dans cette traduction !Glaire et Vigouroux - 1902 - VIGMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Bible Louis Claude Fillion - 1904 - FILMatthieu au monde Ă cause des scandales! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive!Louis Segond - 1910 - LSGMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Nouveau Testament et Psaumes - Bible Synodale - 1921 - SYNMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Bible Augustin Crampon - 1923 - CRAMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales ; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Bible Pirot-Clamer - 1949 - BPCMatthieu au monde pour ses scandales ! Il est nĂ©cessaire quâil y ait des scandales ; mais malheur Ă celui par qui le scandale de JĂ©rusalem - 1973 - JERMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Il est fatal, certes, quâil arrive des scandales, mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Nouveau Testament Osty et Trinquet - 1974 - TRIMatthieu au monde Ă cause des scandales ! Câest une nĂ©cessitĂ©, certes, quâarrivent les scandales, mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive !Segond Nouvelle Ădition de GenĂšve - 1979 - NEGMatthieu au monde Ă cause des scandales! Car il est nĂ©cessaire quâil arrive des scandales; mais malheur Ă lâhomme par qui le scandale arrive!Bible AndrĂ© Chouraqui - 1985 - CHUMatthieu lâunivers, Ă cause des trĂ©buchements ! Oui, il est fatal que viennent les trĂ©buchements ; cependant, oĂŻe, lâhomme par qui vient le trĂ©buchement !Les Ăvangiles de SĆur Jeanne dâArc - 1990 - JDCMatthieu le monde Ă cause des occasions de chute ! Certes, il est inĂ©vitable que viennent des occasions de chute. Cependant, malheureux lâhomme par qui la chute vient !Les Ăvangiles de Claude Tresmontant - 1991 - TREMatthieu au monde de la durĂ©e prĂ©sente Ă cause des obstacles qui font buter trĂ©bucher et tomber car il est inĂ©vitable quâils viennent les obstacles qui font buter trĂ©bucher et tomber mais hoĂŻ Ă lâhomme par la main de qui lâobstacle vientBible des Peuples - 1998 - BDPMatthieu au monde Ă cause des scandales! Il est nĂ©cessaire que les scandales arrivent, mais malheur Ă celui qui est la cause du 21 - 2007 - S21Matthieu Malheur au monde Ă cause des piĂšges ! Les piĂšges sont inĂ©vitables, mais malheur Ă lâhomme qui en est responsable !King James en Français - 2016 - KJFMatthieu au monde Ă cause des offenses! car il est nĂ©cessaire, quâil arrive des offenses; mais malheur Ă cet homme par qui lâoffense arrive!La Septante - 270 avant JĂ©sus-Christ - LXXMatthieu verset nâexiste pas dans cette traduction !La Vulgate - 1454 - VULMatthieu mundo ab scandalis necesse est enim ut veniant scandala verumtamen vae homini per quem scandalum venitAncien testament hĂ©breu - Biblia Hebraica Stuttgartensia - 1967 - BHSMatthieu verset nâexiste pas dans cette traduction !Nouveau testament grec - 2010 - SBLGNTMatthieu ÎșÎŒ áŒÏ᜞ Μ ÎșÎ±ÎœÎŽÎŹÎ»ÎœÎ áŒÎœÎŹÎłÎșη âžÎłáœ°Ï áŒÎ»ÎžÎ”áżÎœ ᜰ ÎșÎŹÎœÎŽÎ±Î»Î±, ÏλᜎΜ ÎżáœÎ±áœ¶ âžáŒÎœÎžÏÏÏ ÎŽÎčâ Îżáœ áœž ÎșÎŹÎœÎŽÎ±Î»ÎżÎœ áŒÏÏΔαÎč.
LaBible parle beaucoup de scandale, c'est vrai : "Malheur Ă celui par qui le scandale arrive". Mais ce n'est jamais pour protĂ©ger l'Ăglise, c'est pour protĂ©ger les petits Les Ă©vĂȘques qui voulaient protĂ©ger l'image de l'Ăglise ont fait une erreur thĂ©ologique magistrale." Cela vaut pour les laĂŻcs idiots utiles qui prĂŽnent le "chutChapitre 17 Enseignement Ă pardonner v. 1-4. â Dans ce monde oĂč le mal domine, JĂ©sus dit quâil est impossible quâil nâarrive pas des occasions de chute ou scandales. Un scandale est un acte par lequel on entraĂźne au mal quelquâun qui cherche Ă marcher dans le bien, chose tout particuliĂšrement grave sâil sâagit de personnes jeunes dans la foi. Câest ce que Satan cherche Ă faire envers tous par des moyens trĂšs divers. Lorsquâil nây aura plus que le bien, quand le Fils de lâhomme aura ĂŽtĂ© tous les scandales et ceux qui commettent lâiniquité» Matthieu 1341, il nây aura plus dâoccasion de chute. En attendant, malheur Ă ceux par qui elles ont lieu. Ce qui honore Dieu au milieu dâun monde qui lâoublie, câest la foi; elle doit caractĂ©riser le croyant avec la simplicitĂ© dâun petit enfant, qui a une si grande valeur pour Dieu. JĂ©sus dit quâil vaudrait mieux ĂȘtre jetĂ© dans la mer avec une meule dâĂąne au cou que de scandaliser un de ces petits v. 2, paroles bien solennelles et qui nous font comprendre la gravitĂ© dâun tel mal aux yeux de Dieu. HĂ©las! les occasions de chute ne proviennent pas du monde seulement, mais aussi des chrĂ©tiens qui se permettent des actes mauvais; dâautres nâauraient pas eu peut-ĂȘtre la libertĂ© de les commettre, mais sâautorisent dâeux pour en faire autant. Câest pourquoi JĂ©sus dit Prenez garde Ă vous-mĂȘmes» v. 3. Il faut veiller sur soi, afin de nâĂȘtre pas une occasion de chute en tombant soi-mĂȘme, se juger constamment et contrĂŽler sa voie Ă la lumiĂšre de la Parole de Dieu, ĂȘtre sĂ©vĂšre pour soi et plein de grĂące envers ses frĂšres qui peuvent manquer aussi. Le Seigneur ajoute Si ton frĂšre pĂšche, reprends-le, et sâil se repent, pardonne-lui; et si sept fois le jour il pĂšche contre toi, et que sept fois il retourne Ă toi, disant Je me repens, tu lui pardonneras» v. 3-4. Cela veut dire quâil faut toujours pardonner, agir envers ceux qui ont manquĂ© comme Dieu lâa fait envers nous. La grĂące dont nous sommes les objets doit nous caractĂ©riser dans toutes nos voies. On remarquera que, si le pardon doit ĂȘtre accordĂ©, au besoin, sept fois le jour, câest seulement si le coupable exprime sa repentance Si sept fois le jour il pĂšche contre toi, et que sept fois il retourne Ă toi, disant Je me repens, tu lui pardonneras». Il faut porter un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt Ă celui qui a manquĂ© en sâassurant que lâĆuvre de la repentance a eu lieu chez lui, sâil a eu Ă faire avec Dieu au sujet de son pĂ©chĂ© pour en ĂȘtre purifiĂ©; car pardonner sans cela, câest encourager le mal; le jugement de soi-mĂȘme est le moyen de ne pas tomber de nouveau. En cela, comme en toutes choses, il faut ĂȘtre imitateur de Dieu qui pardonne toujours, mais aprĂšs la confession du pĂ©chĂ© voir Psaume 325; 1 Jean 19. Il est dit aussi en ĂsaĂŻe 2610 Si lâon use de grĂące envers le mĂ©chant, il nâapprend pas la justice; dans le pays de la droiture il fait le mal, et il ne voit pas la majestĂ© de lâĂternel». Cependant, si pour faire connaĂźtre son pardon, il faut quâil y ait eu repentance, cela ne veut pas dire quâil faut attendre ce moment-lĂ pour pardonner dans son cĆur; on attendra pour faire connaĂźtre le pardon, mais par devers soi on doit pardonner aussitĂŽt la faute connue; malheureusement cela nâarrive pas toujours. Nous attendons le plus souvent de voir des dispositions Ă la repentance pour ĂȘtre nous-mĂȘmes disposĂ©s Ă pardonner, tandis que, avec lâesprit de grĂące dans lequel nous devons vivre, le pardon doit avoir lieu immĂ©diatement. Nous devrions attendre avec une sorte dâimpatience le moment de pouvoir le faire connaĂźtre au coupable, dĂšs que nous entendons ce petit mot, souvent difficile Ă dire Je me repens». Il va sans dire que le pardon est sans retour; comme Dieu lâa fait envers nous, disant Je ne me souviendrai plus jamais de leurs pĂ©chĂ©s ni de leurs iniquitĂ©s» HĂ©breux 1017. Faire ce qui est commandĂ© v. 5-10. â Dans le domaine de la grĂące, celui de la foi et de lâobĂ©issance, le cĆur Ă©prouve parfois quelque difficultĂ© Ă agir avec de tels principes. CâĂ©tait surtout Ă©trange pour les disciples qui avaient vĂ©cu jusquâalors sous la loi, principe lĂ©gal qui convient Ă chacun. Câest pourquoi, en entendant les exhortations du Seigneur au sujet du pardon, ils lui demandent dâaugmenter leur foi, pensant quâil faut une grande foi pour marcher dans un chemin si Ă©tranger au cĆur naturel. Le Seigneur leur rĂ©pond Si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez Ă ce mĂ»rier DĂ©racine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obĂ©irait» v. 6, chose impossible selon la nature. La foi, quelle quâelle soit, fait intervenir Dieu, et dĂšs lors tout peut arriver, car rien nâest impossible Ă Dieu. Il sâagit simplement de savoir si la chose pour laquelle on fait intervenir Dieu est selon lui; si elle est contraire Ă sa volontĂ©, câest inutile de parler de foi, mais si lâon est avec Dieu, dans le chemin de lâobĂ©issance, dans la jouissance de sa communion et lâintelligence spirituelle qui discerne ses pensĂ©es, tout ce que lâon peut dĂ©sirer se fera, et, surtout, nous pourrons accomplir ce quâil demande de nous sans question de grande ou de petite foi, parce que la foi, dans quelque mesure que ce soit, compte sur Dieu seul. Il y a, avec la foi, un autre principe auquel le Seigneur veut rendre attentifs les disciples, et nous aprĂšs eux, par lâexemple donnĂ© dans les v. 7-9 celui de lâobĂ©issance. Le Seigneur suppose le cas dâun maĂźtre qui, ayant un serviteur labourant ou paissant le bĂ©tail, lorsquâil rentre du travail, ne lui dit pas de se mettre Ă table; il lui enjoint, au contraire, de lui apprĂȘter Ă souper; aprĂšs cela, il pourra manger et boire. Le Seigneur dit du maĂźtre Est-il obligĂ© Ă lâesclave de ce quâil a fait ce qui avait Ă©tĂ© commandĂ©? Je ne le pense pas. Ainsi, vous aussi, quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont Ă©tĂ© commandĂ©es, dites Nous sommes des esclaves inutiles; ce que nous Ă©tions obligĂ©s de faire, nous lâavons fait» v. 9-10. Remarquons que le Seigneur ne dit pas Est-il obligĂ© Ă lâesclave de ce quâil eut une grande foi»; mais de ce quâil a fait ce qui lui a Ă©tĂ© commandé». De mĂȘme il dit Quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont Ă©tĂ© commandĂ©es, dites ...» et non Quand vous aurez eu une grande foi». La foi disposant de la puissance de Dieu pour accomplir sa volontĂ© ne peut se sĂ©parer de lâobĂ©issance. Lorsque nous connaissons la volontĂ© de Dieu, nous devons simplement obĂ©ir, sans nous demander si nous avons la foi pour lâaccomplir, comme lâesclave qui, rentrant des champs, au lieu de se reposer, boire et manger, obĂ©it Ă son maĂźtre en lui prĂ©parant son repas et en le servant. Il ne lui dit pas quâil lui faut une grande foi pour cela. Souvent, aprĂšs avoir connu la pensĂ©e de Dieu, au lieu dâobĂ©ir, on dit quâon nâa pas la foi pour agir, parce quâon regarde aux consĂ©quences de lâobĂ©issance, pĂ©nibles parfois. La foi des martyrs les a placĂ©s sur le chemin de lâobĂ©issance; ils ont donnĂ© leur vie plutĂŽt que de dĂ©sobĂ©ir, selon le divin ModĂšle qui mourut plutĂŽt que de manquer Ă lâobĂ©issance. Lâesclave ayant obĂ©i, le maĂźtre lui doit-il une grande reconnaissance? Le Seigneur dit Je ne le pense pas». Lâesclave est sa propriĂ©tĂ©; le croyant aussi appartient Ă son Seigneur, il est son esclave rachetĂ© Ă grand prix. En retour de tout lâamour qui a fait les frais de ce rachat, il doit au Seigneur son ĂȘtre, sa vie, tout entiers. Il ne peut compter avec un tel maĂźtre; il lui doit tout. Câest dans cet esprit de dĂ©vouement et dâobĂ©issance quâil faut servir sous le rĂ©gime de la grĂące qui a remplacĂ© celui de la loi, en ne prenant en considĂ©ration que la volontĂ© du Seigneur et son grand amour, sans penser que notre obĂ©issance est mĂ©ritoire. Ayant fait tout notre devoir, si jamais nous le faisons, nous pouvons nous appeler serviteurs inutiles; ce que nous Ă©tions obligĂ©s de faire, nous lâavons fait». VoilĂ le sentiment que nous devons avoir de nous-mĂȘmes, comme esclaves de Christ, de celui qui nous a aimĂ©s plus que sa propre vie et qui nous fournit tout le nĂ©cessaire pour le servir. Nous savons que le Seigneur tiendra un tout autre langage Ă ses serviteurs fidĂšles au jour oĂč chacun recevra sa louange. JĂ©sus le dit lui-mĂȘme au chap. 1237, 44; en Matthieu 2521, 23; on voit aussi dans ce mĂȘme chapitre, v. 31 Ă 40, que le Seigneur rappelle Ă ceux qui sont Ă sa droite des services quâils ne croient pas avoir accomplis, tant son cĆur prĂȘte attention aux plus petites choses faites pour lui. Un verre dâeau froide donnĂ© en son nom ne perdra pas sa rĂ©compense. Mais dans le passage qui nous occupe il ne sâagit que de ce que le serviteur doit penser de lui en rapport avec son service. Aujourdâhui, on a perdu de vue ce principe dâobĂ©issance dans une grande mesure, au milieu de ceux qui pensent servir le Seigneur. On parle beaucoup de foi, dâactes de foi, de guĂ©risons et dâautres faits trĂšs intĂ©ressants peut-ĂȘtre; on en Ă©crit des livres. Mais on fait peu de cas de lâobĂ©issance due au Seigneur en conformant sa marche, individuelle ou collective, Ă lâenseignement immuable de la parole de Dieu. Chez lâassemblĂ©e de Philadelphie Apocalypse 3, le Seigneur se plaĂźt Ă reconnaĂźtre, malgrĂ© le peu de force qui la caractĂ©rise, une marche conforme Ă sa parole et Ă son nom. Tu as gardĂ© ma parole, et tu nâas pas reniĂ© mon nom». Celui qui a mes commandements et qui les garde, câest celui-lĂ qui mâaime». Si quelquâun mâaime, il gardera ma parole» Jean 1421, 23. Souvenons-nous que lâobĂ©issance va avec la foi, et que, si nous connaissons la pensĂ©e de Dieu, câest pour obĂ©ir sans raisonner et sans attendre dâĂȘtre sous lâeffet dâune autre puissance que la pensĂ©e et la jouissance de lâamour dont nous sommes les objets de la part de celui qui est mort pour nous. Les dix lĂ©preux v. 11-19. â En se rendant de GalilĂ©e Ă JĂ©rusalem, JĂ©sus rencontra, dans un village, dix hommes lĂ©preux qui sâarrĂȘtĂšrent de loin et criĂšrent JĂ©sus, maĂźtre, aie pitiĂ© de nous! Et les voyant, il leur dit Allez, montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva quâen sâen allant ils furent rendus nets» v. 13-14. Les sacrificateurs nâavaient quâĂ constater la guĂ©rison; ils ne faisaient rien de plus. Dieu seul pouvait guĂ©rir de cette terrible maladie. Lâun des lĂ©preux, un Samaritain, voyant quâil Ă©tait guĂ©ri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu Ă haute voix; et il se jeta sur sa face aux pieds de JĂ©sus, lui rendant grĂąces» v. 15-16. JĂ©sus dit Les dix nâont-ils pas Ă©tĂ© rendus nets? Et les neuf, oĂč sont-ils? Il ne sâen est point trouvĂ© qui soient revenus pour donner gloire Ă Dieu, si ce nâest cet Ă©tranger» v. 17-18. Dans les enseignements des chapitres qui prĂ©cĂšdent nous avons vu que la grĂące, remplaçant la loi, amenait un changement complet dans la maniĂšre dâagir de ceux qui en Ă©taient les objets. La personne du Seigneur en est la source, lâexpression comme il est lâobjet du cĆur qui a puisĂ© Ă cette source. DĂšs lors, les formes du culte ordonnĂ© par MoĂŻse, pendant que Dieu nâĂ©tait pas rĂ©vĂ©lĂ© en grĂące, nâavaient plus aucune valeur, comme le montre lâĂ©pĂźtre aux HĂ©breux. Câest aussi lâenseignement que nous donne la guĂ©rison des dix lĂ©preux et la conduite du Samaritain guĂ©ri. Les neuf, qui Ă©taient Juifs, dĂ©livrĂ©s comme le Samaritain, ne se sont pas laissĂ© diriger par la grĂące dont ils avaient Ă©tĂ© les objets; ils demeurent attachĂ©s au systĂšme lĂ©gal qui nâĂ©tait que figure et ombre de ce que JĂ©sus venait introduire; tout en Ă©tant guĂ©ris, ils ne vont pas plus loin. Le Samaritain, hors du giron de la loi, revient naturellement Ă JĂ©sus, source de la grĂące, donne gloire Ă Dieu et se jette aux pieds du Sauveur pour le bĂ©nir. Aussi JĂ©sus lui dit LĂšve-toi, et tâen va; ta foi tâa guĂ©ri». Il possĂšde dĂ©sormais tout ce qui est nĂ©cessaire pour le temps et lâĂ©ternitĂ©; il nâa besoin ni de la loi, ni des sacrificateurs. Dans son attitude, le Samaritain prĂ©sente lâĂ©tat normal de tout croyant lavĂ© de ses pĂ©chĂ©s par le sang de Christ nous savons que la lĂšpre est une figure du pĂ©chĂ©, il est devenu un adorateur de Dieu rĂ©vĂ©lĂ© en Christ, du Dieu de grĂące et de Christ lui-mĂȘme. Tel est le culte rendu au PĂšre et au Fils depuis que le Saint Esprit est descendu pour faire connaĂźtre tous les rĂ©sultats de lâĆuvre de Christ. Telle devrait ĂȘtre aussi lâattitude constante du croyant, aux pieds du Seigneur, source de tout bonheur, de la lumiĂšre et de lâamour. LĂ son cĆur peut ĂȘtre alimentĂ© de la grĂące et de la puissance dont il a besoin pour agir comme nous lâavons vu dans les deux premiĂšres parties de ce chapitre, afin quâil ne soit en scandale Ă personne, quâil use de grĂące envers tous et serve le Seigneur sans compter, en retour de tout son amour pour nous. On comprend la perte que firent les neuf, demeurĂ©s attachĂ©s aux ordonnances qui les empĂȘchaient de se mouvoir librement sur le terrain de la grĂące, avec JĂ©sus pour centre et pour objet, guĂ©ris, il est vrai, mais sans joie rĂ©elle et sans dĂ©veloppement spirituel. Cet Ă©tat est aujourdâhui celui de beaucoup de personnes sauvĂ©es, sans ĂȘtre affranchies des systĂšmes humains qui voilent la beautĂ© et la valeur de leur Sauveur et Seigneur, et les empĂȘchent de croĂźtre Ă la ressemblance morale de celui que tout croyant peut contempler Ă face dĂ©couverte, pour ĂȘtre transformĂ© Ă son image de gloire en gloire 2 Corinthiens 318. Le Seigneur est ainsi privĂ© de la gloire qui lui revient par un tĂ©moignage fidĂšle. Il nây a pas que les systĂšmes humains qui entravent le dĂ©veloppement spirituel et privent le PĂšre et le Fils dâun culte vrai et dâune marche fidĂšle dans la jouissance de la grĂące. Les mille choses de ce monde, lĂ©gitimes et autres, qui occupent le cĆur et distraient de sa personne, nous sont nuisibles et nous causent une perte prĂ©sente et Ă©ternelle. Le rachetĂ© ne peut avoir dâautre objet pour son cĆur que son Seigneur. Les paroles que lâEsprit de Dieu adresse Ă lâĂ©pouse juive du Roi, sâadressent Ă son Ă©pouse cĂ©leste aujourdâhui Ăcoute, fille! et vois, et incline ton oreille; et oublie ton peuple et la maison de ton pĂšre; et le roi dĂ©sirera ta beautĂ©, car il est ton seigneur adore-le» Psaume 4511, 12. En principe, câest la position quâavait prise le Samaritain guĂ©ri, et celle que doit prendre tout rachetĂ© du Seigneur sur la terre, en attendant de la rĂ©aliser dans la gloire. Lâavons-nous tous prise? Le royaume de Dieu v. 20-37. â Aux pharisiens qui demandaient Ă JĂ©sus quand viendrait le royaume de Dieu, il rĂ©pond Le royaume de Dieu ne vient pas de maniĂšre Ă attirer lâattention; et on ne dira pas Voici, il est ici; ou, voilĂ , il est lĂ . Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous» v. 20-21. Les pharisiens pensaient naturellement Ă lâĂ©tablissement du royaume en gloire, tel que les prophĂštes lâavaient annoncĂ©. Ils sâattendaient Ă une apparition sensationnelle du roi pour lâĂ©tablir; mais ils se prĂ©occupaient fort peu du caractĂšre moral du royaume, sinon pour croire quâeux-mĂȘmes avaient qualitĂ© pour y entrer et pour en jouir. Lâexpression royaume de Dieu» prĂ©sente Ă lâesprit le caractĂšre moral de cet Ă©tat de choses caractĂ©risĂ© par les perfections de Dieu lui-mĂȘme, manifestĂ©es en Christ qui est le Roi. Normalement, un royaume quelconque porte les caractĂšres de son roi. Câest ce que lâon a vu en IsraĂ«l; le roi Ă©tait-il pieux, tout le peuple Ă©tait sous son influence; de mĂȘme sâil Ă©tait idolĂątre. Dans le royaume de Dieu, tout doit sâharmoniser avec les caractĂšres de Dieu. Le Seigneur ici-bas, tout humble, mĂ©prisĂ© et mĂ©connu quâil ait Ă©tĂ© par les hommes, Ă©tait le roi, lâexpression de ce royaume avec toutes ses perfections divines, sans attirer lâattention des hommes qui ne pensaient quâau cĂŽtĂ© apparent et extĂ©rieur. Tout ce quâest Dieu en bontĂ©, en misĂ©ricorde, en sagesse, en justice, en saintetĂ©, en vĂ©ritĂ©, en amour, en lumiĂšre, brillait dans la personne de JĂ©sus; mais, comme il le dit Ă NicodĂšme en Jean 33, il fallait naĂźtre de nouveau pour le voir. Lâhomme naturel en est incapable. Ce royaume ne vient pas de maniĂšre Ă attirer lâattention des incrĂ©dules. Sâadressant aux disciples, JĂ©sus leur dit que le temps viendra oĂč ils dĂ©sireront voir un des jours du Fils de lâhomme, un des jours dans lesquels JĂ©sus mĂ©prisĂ© et rejetĂ© Ă©tait avec eux tandis quâils jouissaient de sa prĂ©sence et de ses bienfaits. Le Seigneur allait les laisser au milieu dâun peuple hostile dont ils endureraient la persĂ©cution. Câest ce qui eut lieu dans les temps qui suivirent le dĂ©part du Seigneur, et cela se continuera, pour le rĂ©sidu, aprĂšs lâenlĂšvement des saints. Alors on dira Ă ceux qui attendront le Seigneur dans la souffrance et les tribulations de ces jours-lĂ Il est ici, ou il est là », en vue de les Ă©garer. JĂ©sus les en prĂ©vient afin quâils nâĂ©coutent pas ces indications trompeuses. Car», dit-il, comme lâĂ©clair qui brille, luit de lâun des cĂŽtĂ©s de dessous le ciel jusquâĂ lâautre cĂŽtĂ© de dessous le ciel, ainsi sera le Fils de lâhomme en son jour. Mais auparavant il faut quâil souffre beaucoup, et quâil soit rejetĂ© par cette gĂ©nĂ©ration» v. 24-25. Nous lâavons souvent dit JĂ©sus prend le titre de Fils de lâhomme lorsque son rejet comme Messie est un fait reconnu. RepoussĂ© comme tel lorsquâil vint en grĂące, il apparaĂźtra soudainement, semblable Ă lâĂ©clair, comme Fils de lâhomme, pour juger ceux qui le rejettent et dĂ©livrer ceux qui lâattendent. Avant cela, JĂ©sus devait beaucoup souffrir pour accomplir lâĆuvre de la rĂ©demption en vertu de laquelle le royaume pourrait sâĂ©tablir; la gĂ©nĂ©ration qui refusait de reconnaĂźtre le royaume venu dans sa personne le rejetterait dĂ©finitivement. On remarquera la rĂ©ponse aux pharisiens quant au royaume v. 20-21, faite de maniĂšre Ă atteindre leur conscience; ils Ă©taient responsables de voir le royaume dans la personne de JĂ©sus; câest pourquoi il leur dit Le royaume est au milieu de vous». Sâils ne le recevaient pas de cette maniĂšre, ils en seraient exclus Ă toujours, tandis quâaux disciples qui lâavaient reçu, JĂ©sus donne tous les renseignements relatifs Ă son Ă©tablissement en gloire et Ă leur conduite dans les temps qui prĂ©cĂ©deront son apparition. JusquâĂ lâĂ©tablissement du royaume par le Fils de lâhomme, la gĂ©nĂ©ration qui a rejetĂ© le Christ ne se prĂ©occupera pas plus de lui que des jugements, consĂ©quence de son rejet. Elle continuera, comme les hommes aux jours de NoĂ© et de Lot, Ă ne songer quâĂ la vie prĂ©sente, comme si tout allait bien pour elle. Le jour du Fils de lâhomme surprendra ceux qui ne lâattendent pas, aussi sĂ»rement que le dĂ©luge sur le monde antĂ©diluvien, et aussi soudainement que le feu du ciel tombĂ© sur les habitants de Sodome v. 27-30. Les fidĂšles ont des instructions Ă suivre pour ce temps-lĂ v. 31. Il faudra tout abandonner, tout quitter, sans regrets, sans arriĂšre pensĂ©e, le cĆur dĂ©tachĂ© de tout ce qui se trouvera dans le lieu sur lequel les jugements tomberont. La femme de Lot sert dâexemple v. 32; son cĆur sâattachait encore aux choses que le feu consumait et le jugement lâatteignit. Câest pourquoi il faut sâen souvenir. LĂ oĂč est le trĂ©sor, lĂ est le cĆur; câest terrible lorsquâil sâaffectionne aux choses que Dieu consume. Quiconque cherchera Ă sauver sa vie, la perdra; et quiconque la perdra, la gagnera» v. 33; câest-Ă -dire que perdre sa vie humaine avec tout ce qui se rapporte Ă elle, câest gagner la vie Ă©ternelle, soit pour jouir du rĂšgne, soit pour le ciel. Les v. 34-35 montrent que deux hommes ou deux femmes pourront se trouver ensemble dans les mĂȘmes circonstances, lorsque le jugement tombera sur le peuple apostat; il en prendra un et laissera lâautre pour jouir du rĂšgne. Lorsque le Seigneur viendra pour enlever les saints, aujourdâhui peut-ĂȘtre, lâinverse aura lieu; un converti et un inconverti pourront ĂȘtre dans un mĂȘme lit ou aux mĂȘmes occupations; celui qui sera pris sera enlevĂ© pour ĂȘtre avec le Seigneur, et lâautre, laissĂ© pour les jugements. Lorsque le Seigneur viendra pour rĂ©gner, ceux qui auront Ă©tĂ© laissĂ©s Ă sa venue pour lâĂglise, seront pris par les jugements, et ceux du peuple juif qui se convertiront depuis leur retour dans leur pays seront laissĂ©s pour jouir du rĂšgne. Nous voyons donc que toute cette scĂšne dĂ©crite par le Seigneur dans les versets qui nous occupent se rapporte aux Juifs. Elle comprend ce qui concernait le peuple et les disciples au moment oĂč JĂ©sus Ă©tait sur la terre, et se continue jusquâĂ son retour en gloire, en faisant abstraction du temps actuel qui concerne lâĂglise. Au v. 37, les disciples demandent oĂč ces jugements auraient lieu. JĂ©sus leur rĂ©pond en langage figurĂ© LĂ oĂč est le corps, lĂ aussi sâassembleront les aigles». Comme les aigles sâabattent sur les cadavres lĂ oĂč ils se trouvent, les jugements tomberont sur le corps mort dâIsraĂ«l apostat, rentrĂ© dans son pays aprĂšs en avoir Ă©tĂ© chassĂ© par les jugements dont le Seigneur ne parle pas ici, mais au chap. 2124 tout particuliĂšrement. Il nâest pas besoin dâĂȘtre bien spirituel pour comprendre lâanalogie qui existe entre les jours dont le Seigneur parle et ceux oĂč nous sommes. Dans les uns comme dans les autres, les jugements sont Ă la porte; et lâon se trouve Ă la fin dâun Ă©tat de choses mauvais, au milieu duquel vivent encore ceux qui attendent le Seigneur, que ce soit comme alors pour son rĂšgne, ou comme aujourdâhui pour enlever son Ăglise et les saints endormis. Il importe de faire partie du nombre de ceux qui lâattendent, et, en lâattendant, dâĂ©chapper au courant envahissant de ce monde qui, malgrĂ© les temps solennels oĂč nous vivons, se conduit comme aux jours de NoĂ© et de Lot. Au lieu de croire les avertissements que donne la Parole de Dieu et dâaccepter le salut, il cherche sa consolation et ses encouragements en sâimaginant quâaprĂšs ces jours mauvais, il viendra des temps meilleurs oĂč lâon pourra continuer Ă vivre et Ă se divertir dans le bien-ĂȘtre et lâinsouciance quant Ă Dieu et quant Ă son avenir Ă©ternel. Au milieu de cet Ă©tat de choses, ceux qui attendent le Seigneur doivent comprendre la voix qui se fait entendre du milieu des Ă©vĂ©nements actuels, car le Seigneur veut dĂ©tacher nos cĆurs de tout ce que nous allons laisser Ă sa venue. Ne ressemblons donc pas Ă la femme de Lot. Elle quittait Ă regret le lieu du jugement, le cĆur rempli de ce quâelle laissait. Le Seigneur veut des cĆurs non partagĂ©s par les choses quâil va dĂ©truire. Pensons Ă son amour, pensons Ă la grĂące qui nous est faite dâavoir la perspective de le voir bientĂŽt et dâĂȘtre avec lui dans le ciel au lieu dâĂȘtre laissĂ©s pour les jugements terribles qui attendent ce monde; cela suffit pour dĂ©tacher le cĆur de ce prĂ©sent siĂšcle. Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles gens devriez-vous ĂȘtre en sainte conduite et en piĂ©tĂ©, attendant et hĂątant la venue du jour de Dieu, Ă cause duquel les cieux en feu seront dissous et les Ă©lĂ©ments embrasĂ©s se fondront. Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite» 2 Pierre 311-13. Que tous ceux qui nâattendent pas le Seigneur ne demeurent pas plus longtemps liĂ©s Ă un monde sur lequel les jugements vont Ă©clater avec terreur, dĂšs que le Seigneur aura enlevĂ© les siens, ce qui aura lieu en un clin dâĆil, peut-ĂȘtre aujourdâhui mĂȘme.
Quâils viennent me chercher!», avait lancĂ© Emmanuel Macron, l'Ă©tĂ© dernier, Ă ceux qui lui demandaient des comptes. «PrĂ©sident, nous voilĂ !», rĂ©pondent les Gilets jaun
Submitted on July 07, 2010 Traduction Trouver une traduction pour le malheur Ă celui par qui le scandale arrive phrase dans d'autres langues woe to him by whom the scandal happens SĂ©lectionnez une autre langue - Select - çźäœäžæ Chinese - Simplified çčé«äžæ Chinese - Traditional Español Spanish Esperanto Esperanto æ„æŹèȘ Japanese PortuguĂȘs Portuguese Deutsch German ۧÙŰč۱ۚÙŰ© Arabic Français French Đ ŃŃŃĐșĐžĐč Russian àČàČšàłàČšàČĄ Kannada íê”ìŽ Korean ŚąŚŚšŚŚȘ Hebrew Gaeilge Irish ĐŁĐșŃаŃĐœŃŃĐșа Ukrainian Ű§Ű±ŰŻÙ Urdu Magyar Hungarian à€źà€Ÿà€šà€ à€čà€żà€šà„à€Šà„ Hindi Indonesia Indonesian Italiano Italian àź€àźźàźżàźŽàŻ Tamil TĂŒrkçe Turkish à°€à±à°Čà±à°à± Telugu àž àžČàž©àžČàčàžàžą Thai Tiáșżng Viá»t Vietnamese ÄeĆĄtina Czech Polski Polish Bahasa Indonesia Indonesian RomĂąneÈte Romanian Nederlands Dutch ÎλληΜÎčÎșÎŹ Greek Latinum Latin Svenska Swedish Dansk Danish Suomi Finnish ÙŰ§Ű±ŰłÛ Persian ŚŚÖŽŚŚŚ© Yiddish Ő°ŐĄŐ”Ő„ÖŐ„Ő¶ Armenian Norsk Norwegian English English Phrases voisines Quelques autres phrases de notre dictionnaire similaires Ă malheur Ă celui par qui le scandale arrive Citation Utilisez la citation ci-dessous pour ajouter malheur Ă celui par qui le scandale arrive Ă votre bibliographie Nous avons besoin de vous! Aidez-nous Ă crĂ©er la plus grande collection de phrases modifiĂ©es par l'homme sur le web! Quiz Are you a phrases master? » The _______ must go on. A. show B. play C. production D. book Browse- ĐŃ ŐšÎČĐžÏ
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posted on 6 DĂCEMBRE 2014 by KOZ Koztoujours Câest un homme et une femme, si dĂ©munis quâĂ lâheure oĂč lâenfant doit naĂźtre, ils ne trouvent pas de place dans les auberges, ils ne trouvent pas de place chez les habitants du village, pas de place dans la salle dâhĂŽtes. Lâenfant va naĂźtre dans une Ă©table. Dans cette Ă©table, au milieu des bĂȘtes, lâenfant vient au monde, sa mĂšre lâemmaillote et le dĂ©pose dans une mangeoire. AprĂšs tout ce trajet, aprĂšs toutes ces angoisses pour trouver une place, un endroit pour enfanter, la mĂšre et le pĂšre de lâenfant prennent un temps pour contempler lâenfant. Câest une famille, câest un pĂšre et une mĂšre doucement rĂ©unis autour de lâenfant et pour chacun, cela Ă©voque au minimum la chaleur dâun foyer, la sĂ©curitĂ© et la confiance de la famille. Autour, des bergers se sont ajoutĂ©s, et des anges. Puis un ravi, un curĂ©, un aveugle et son fils. Tout ce monde est lĂ , Ă admirer en silence le tableau dĂ©licat de cette douce nuit. Comment est-il possible que notre pays soit parvenu Ă transformer ce dĂ©cor paisible en objet de tumulte, de rage, de revendication et de polĂ©mique ?! Quel est ce gĂ©nie si peu gĂ©nial qui a permis que cette crĂšche, la venue dâun enfant pour apporter la paix et lâamour dans le monde, deviennent lâobjet des tribunaux ? Quel est ce temps que nous vivons oĂč, plutĂŽt que de vivre paisiblement lâattente dâun moment familial pour tous, de la grande nouvelle de la venue au monde du Christ, fils de Dieu parmi les Hommes, pour les chrĂ©tiens, ce temps oĂč la fureur du monde sâapaise dans cette nuit qui tombe plus tĂŽt et parfois dans la neige qui assourdit nos pas, nous nous dĂ©chirons plutĂŽt autour dâun signe de paix et dâamour ? Malheureux le monde Ă cause des scandales ! Il est inĂ©vitable quâarrivent les scandales; cependant, malheureux celui par qui le scandale arrive ! » Matthieu 18, 7 Malheureux Robert MĂ©nard ! Malheureuse association dite de la Libre PensĂ©e ! Par vos actions polĂ©miques, vous troublez inutilement la quiĂ©tude de ce monde. Robert MĂ©nard, qui croit nĂ©cessaire dâaller, contre lâopposition dâune partie de la municipalitĂ© et de sa population, au milieu de manifestations de rĂ©probation, inaugurer une crĂšche au coeur mĂȘme de sa mairie. Association de la Libre PensĂ©e, qui croit utile dâaller poursuivre un Conseil GĂ©nĂ©ral pour une crĂšche qui perdurait sans heurts depuis plus dâun quart de siĂšcle. Malheureux, vous qui, dâun extrĂȘme Ă lâautre, livrez une bataille de la crĂšche ! Vous qui instrumentalisez la crĂšche et contraignez la population Ă soudainement prendre parti, et prendre parti sur la base de chacune de vos positions aussi stĂ©riles et fausses lâune que lâautre ! Malheureux Robert MĂ©nard. Ainsi faudrait-il soudainement sortir les oripeaux et revendiquer une place pour la crĂšche dans nos mairies et puis, tant quâon y est, pas nâimporte oĂč, lĂ , au milieu du hall dâaccueil. Mais rĂ©veillons-nous, rĂ©veillez-vous cela nâa jamais Ă©tĂ© une revendication des catholiques ! Jamais les catholiques nâont exigĂ© que des crĂšches soient installĂ©es dans nos mairies, nos bĂątiments publics ! Soyons clairs et pĂ©dagogues on sâen tamponne et on sâen contrecarre ! De lĂ oĂč je suis, je vous jure que jâen connais des dĂ©bats chez les catholiques et mĂȘme des dĂ©bats que les non-catholiques ne peuvent mĂȘme pas imaginer mais pas une fois, pas une fois, je nâai vu se lever un mouvement pour sâinsurger de lâabsence de crĂšche dans nos mairies. Et quand jâentre dans la mairie de ma bonne ville de Rueil-Malmaison, je nây trouve pas de crĂšche, et jamais je ne me suis Ă©tonnĂ© ou offusquĂ© de ne pas en trouver. Mais dans quelques lieux en France, au-delĂ mĂȘme des pays de Provence oĂč les santons acquiĂšrent une autre dimension, lâidĂ©e a fait son chemin toute seule, elle sâest installĂ©e tranquillement, paisiblement, comme une Ă©vidence pour tous. Que faudrait-il introduire lĂ la division ? Malheureuse association dite de la Libre PensĂ©e 1, qui nâa dâautre combat revanchard que de sâen prendre Ă la paisible prĂ©sence de la crĂšche, et aux manifestations de cette prĂ©sence chrĂ©tienne qui a tellement contribuĂ© Ă la construction de la France, tellement participĂ© Ă faire de ce pays ce quâil est, Ă ce christianisme qui donne les fondements dâune laĂŻcitĂ©, qui, certes sâest imposĂ©e brutalement contre lâEglise, mais qui perdure parce que, prĂ©cisĂ©ment, lâEvangile donne aux chrĂ©tiens une base pour la penser Rendez Ă CĂ©sar⊠». La Libre PensĂ©e sâinterroge-t-elle parfois sur le fait que le concept de laĂŻcitĂ© nâait cours que dans les pays chrĂ©tiens ?! Nâest-il pas temps pour elle de trouver dâautres combats que de se battre contre lâEglise du XIXĂšme siĂšcle ?! A lâheure oĂč lâon apprend que des jeunes, issus de familles athĂ©es libre penseuses ?, parfois mĂȘme de culture catholique », rejoignent les rangs dâun terrorisme Ă prĂ©tention religieuse, la Libre PensĂ©e nâa-t-elle donc point dâautres prioritĂ©s ? Et plus encore, dans notre sociĂ©tĂ© angoissĂ©e, inquiĂšte, dĂ©sorientĂ©e, sans projet, sans vision, sans vĂ©ritĂ©, cette sociĂ©tĂ© dans laquelle un SĂ©guĂ©la peut vanter tragiquement la publicitĂ© qui entretient lâenvie de vivre , nây a-t-il donc pas dâautre prioritĂ© que de lutter contre toute transcendance, toute vision ? Est-il, ainsi, urgent dâinterdire aux Hommes de regarder vers le Ciel pour construire une sociĂ©tĂ© Ă ras de terre ? Car le combat de la Libre PensĂ©e ne sâarrĂȘte pas Ă la seule visibilitĂ© de la religion. Câest pourtant un combat vain, irrĂ©mĂ©diablement vouĂ© Ă lâĂ©chec, car lâHomme a toujours Ă©tĂ© religieux et il le sera toujours, quoi quâon dise, quoi quâon pense, quoi quâon fasse. MĂȘme le rĂ©gime soviĂ©tique nâa pas rĂ©ussi Ă extirper lâĂąme religieuse dâun peuple. Alors, cessons donc ces confrontations stĂ©riles, et coexistons paisiblement. Les uns comme les autres, entendez ce cri qui monte du coeur de la France nous brisez pas les noix et rendez-nous le Petit JĂ©sus ! Lire la suite sur
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