Lesrapports entre le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le Parlement sont alors limitĂ©s Ă des cas particuliers et strictement Ă©noncĂ©s dans la Constitution du 4 octobre 1958. Ils sont donc trĂšs encadrĂ©s et traduisent une certaine prĂ©dominance du chef de l'Ătat vis-Ă -vis du Parlement.
ï»żSIGNIFICATION RĂȘver de rencontrer le prĂ©sident de la rĂ©publique signifie que vous ne rĂ©flĂ©chissez pas pleinement. Vous devez profiter de la frivolitĂ© et vous amuser un peu dans votre vie. Vous nâĂȘtes pas sĂ»r de la situation dans laquelle vous vous trouvez dans une situation particuliĂšre. Vous devez mieux exprimer vos Ă©motions. Vous refusez de faire face aux consĂ©quences de vos actes. BIENTĂT RĂȘver de rencontrer le prĂ©sident de la rĂ©publique signifie que le seul endroit que vous devez atteindre est vous-mĂȘme. Vous avez gagnĂ© en confiance et savez que tout est possible. La chance est de votre cĂŽtĂ©, surtout si vous ĂȘtes Ă la recherche dâun emploi. Votre temps est sacrĂ© et maintenant vous en profitez dans ce que vous aimez le plus. Seul ou avec lâaide de quelquâun dâautre, vous pouvez le lancer dĂšs maintenant. AVENIR RĂȘver de rencontrer le prĂ©sident de la rĂ©publique symbolise que les activitĂ©s dans la tranquillitĂ© de votre maison seront les meilleures et les plus sĂ»res pour vous. Vous ĂȘtes maintenant plus fort que jamais. Vous serez accueilli par lâautre personne et vous vous sentirez soulagĂ©. Lorsque vous vous sentirez mieux, vous aurez la force de conclure les affaires en cours. Tout peut bien se passer si vous ĂȘtes prudent et ne vous laissez pas manipuler. CONSEIL Regarder vers lâavenir et sâengager au jour le jour. Vous devez valoriser vos rĂ©alisations, ĂȘtre de votre cĂŽtĂ© et ne pas vous comparer aux autres. AVERTISSEMENT AprĂšs tout, vous nâavez pas Ă donner autant dâexplications. Ne manquez pas ce qui est parti ou une relation passĂ©e qui ne reviendra pas. Ilne l'a jamais cachĂ©, Emmanuel Macron est un grand passionnĂ© du ballon rond ! Mercredi 8 juin 2022, le prĂ©sident de la RĂ©publique Ă©tait en dĂ©placement ĂContenu principal Recherche Pied de page Billet de blog 28 avr. 2012 Ce blog est personnel, la rĂ©daction nâest pas Ă lâorigine de ses contenus. A quand les philosophes, les logiciens dormants ?AndrĂ© BretonChaque fois que je puis trouver trace de rĂȘve, dans quelque Ćuvre que ce soit, je suis prĂȘt Ă toutes les concessions. Le merveilleux, qu'il soit d'origine scientifique, littĂ©raire, religieuse, m'a toujours captivĂ©. Car, Ă chaque victoire de l'imagination sur le rĂ©el, un des liens qui retiennent notre esprit se dĂ©tache et tombe. La libĂ©ration commence et dĂ©jĂ on en aperçoit les consĂ©quences Queneau Arte a eu la curieuse initiative de rĂ©unir, sous forme de vignette-vidĂ©o » dâune minute environ, une sĂ©rie de tĂ©moignages sur le thĂšme Jâai rĂȘvĂ© du prĂ©sident. » Suite Ă un appel Ă contributions lancĂ© dĂ©but janvier, Etienne Chaillou et Mathias ThĂ©ry ont reçu par Internet des Ă©vocations d'un rĂȘve mettant en scĂšne le PrĂ©sident Sarkozy. Ils en ont fait des petits films d'animation que l'on peut voir sur le site d'ARTE. J'en livre ici la retranscription, plus ou moins fidĂšle, accompagnĂ©s de quelques autres rĂ©cits de rĂȘve trouvĂ©s ailleurs sur le net. Ce sont des tĂ©moignages sur une Ă©poque, sur une prĂ©sidence marquĂ©e par des sentiments basiques, tels, l'amour, la haine et la crainte. Une premiĂšre sĂ©rie de rĂȘves exprime des sentiments dâamour pour le PrĂ©sident. Il est Ă noter que cette amour » prend des formes diverses amour pour la personne de Sarkozy, amour maternel », amour filial », excitation sexuelle. RĂȘve d'Alexandra, 39 ans, Marseille, septembre 2008Je rĂȘve que je suis au bord de la mer. Il y a partout de grands rochers. Je suis au bord d'une falaise, et la mer est dĂ©chainĂ©e. Sur ma droite, je vois le PrĂ©sident. Il sourit. J'aime la force et l'assurance qu'il dĂ©gage. Et je me surprends Ă le trouver trĂšs sĂ©duisant. Et soudain, je m'aperçois que je me tiens entre la femme du PrĂ©sident et son ex-femme. Elles deux aussi sont trĂšs belles et rayonnantes. Et moi je me rends compte que je fais partie d'elles. Je fais parties des femmes du PrĂ©sident. Je me sens moi-mĂȘme trĂšs forte. Puissante mĂȘme, au milieu des rochers et de la mer dĂ©chaĂźnĂ©e. Alors lĂ je me rĂ©veille en me disant Je suis l'Ă©lue ! Je suis l'Ă©lue ! Je suis l'Ă©lue ! RĂȘve d'HĂ©lĂšne B., 53 ans, Montmorency 95, fĂ©vrier 2010Je rĂȘve que je suis dans un grand lit trĂšs moelleux, les oreillers sont tout doux, je suis vraiment bien et dans mon rĂȘve je vois des gros seins, vraiment des beaux seins, et j'en suis trĂšs contente. Je sens que ça me tire dans le sein gauche et lĂ je vois mes trois enfants qui tĂštent. Ils sont vraiment bien, et je suis tout pour eux. Et puis je sens que le sein droit me tiraille aussi. Et lĂ je vois une tĂȘte brune et je m'aperçois que c'est le prĂ©sident de la rĂ©publique qui tĂšte Ă qui mieux mieux. Il a des dents plein la bouche mais ce nâest pas grave. Puisque j'ai du lait et que je suis contente de nourrir, et bien je continue. Et c'est Ă ce moment lĂ que je me rĂ©veille dans un Ă©tat de voluptĂ© extraordinaire. Sur â chrisdocti a postĂ© le 30-12-2008, ce rĂ©cit de rĂȘve Hier nuit j'ai fait un rĂȘve pour le moins assez curieux, singulier, bizarre... J'Ă©tais couchĂ© dans le mĂȘme lit que Nicolas Sarkozy et sa femme ; puis Ă un moment, j'ai demandĂ© Ă Sarkozy si je pouvais faire l'amour avec sa femme il m'a rĂ©pondu bien sĂ»r, d'un geste. Alors, sa femme et moi nous avons commencĂ© par nous enlacer elle me chatouillait l'entre-jambes et soufflait dans ma rĂ©gion anale, c'Ă©tait voluptueux ; moi, de mes mains je la caressais pendant que ma langue parcourait son clitoris, et elle gĂ©missait. Ce sont les images dont je me souviens. A un moment pendant notre Ă©treinte, j'ai regardĂ© Nicolas Sarkozy et j'ai remarquĂ© que son visage Ă©tait un peu renfrognĂ© ; mais nous avons continuĂ©... quand brusquement il rĂ©agit violemment en nous faisant signe qu'il fallait passer directement Ă la pĂ©nĂ©tration. Mon rĂȘve s'arrĂȘte ici je ne sais plus trop, je pense que je me suis rĂ©veillĂ©. Dans certains cas, le sentiment dâamour est couplĂ© avec un dĂ©sir de puissance le prĂ©sident peut, par exemple, nommer le rĂȘveur Ă un poste important. RĂȘve d'Anne B., 25 ans, Bordeaux 33, mai 2011Je rĂȘve dâun gala de charitĂ© trĂšs chic. Je suis Ă cĂŽtĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Je l'appelle par son prĂ©nom. Je suis sa fille. Il me parle en espagnol, je ne comprends pas un mot de ce qu'il me raconte, je suis pourtant bilingue et je m'entends hurler "je ne vous comprends pas, mister president". LĂ je ne parle plus qu'en anglais, alors lĂ , il me prend de haut, me fait signe de m'Ă©carter. Je rĂ©ponds aux journalistes et d'un coup je suis en manif et je hurle ???. Et nous sommes dans un restaurant sur les Champs-ElysĂ©es, le prĂ©sident vient vers moi et me dit "C'est du bon travail" Je m'entends rĂ©pondre "Merci monsieur". J'ai perdue mon oreillette et on m'annonce "Madame, la ministre de la culture". Je sourie au prĂ©sident et je me rĂ©veille." Sur le site » on trouve aussi ce rĂȘve postĂ© par angele102 le 5/02/09 J'ai rĂȘvĂ© qu'il Y avait une foule devant son domicile qui faisait des revendications. J'Ă©tais devant sa porte. Sa femme a Ă©tĂ© bousculĂ©e en essayant de se frayer un chemin. Elle arrive devant la porte et frappe. On lui ouvre. Je la soutiens car elle ne tiens pas debout. Je me souviens des rouge Ă lĂšvre que nous portions elle rose mat et moi orange. J'ai l'impression que nous nous reconnaissons par ce signe distinctif Ă©trange!!!. On la fait entrer et du coup moi aussi. Je rencontre le prĂ©sident qui a l'air de s'ennuyer Ă cause de ces problĂšmes. J'ai l'impression qu'il regrette mĂȘme cette prise de fonction. Je ne parle pas et suis inquiĂšte car je crains de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur pour communiquer avec lui. Tout est si calme, il est pensif. Plus loin il y a des enfants, je mâapproche d'eux et nous mettons Ă parler. C'est trĂšs - postĂ© le 5/02/09 J'ai oubliĂ© de dire que j'avais l'impression que le prĂ©sident allait me nommer ministre et lĂ je me posais des questions quant Ă la maniĂšre que j'allais communiquer. Dans certains cas, les sentiments ambivalents amour-haine pour le prĂ©sident sont mis en balance avec le fait que le prĂ©sident pourrait rĂ©soudre nos problĂšmes problĂšmes de situation sociale », de reconnaissance, problĂšmes de dents, de literie, etc. avec le risque de se sentir complĂštement hypocrite. RĂȘve d'Amina, 29 ans, Brignac 34, janvier 2010Je rĂȘve que je suis en Tunisie et que je rencontre le prĂ©sident de la RĂ©publique dans un gros 4x4. Il me trouve sympa. Il me propose de le conseiller pour lui faire gagner les Ă©lections. Alors ma sĆur me dit Vas-y ! Propose-lui qu'il tâĂ©pouse, comme ça t'auras une situation. Et puis, moi, je ne veux pas. Alors le PrĂ©sident se met Ă me sĂ©duire. Il m'emmĂšne dans les restaurants. Il me propose de m'arranger mes dents. Mes dents, c'est vraiment mon point faible. Et il me dit "Regarde ! Moi, je l'ai dĂ©jĂ fait. J'ai des dents nickel !" Et puis il me donne une voiture, un portable, la situation. Mon pĂšre est super-autoritaire. Et il dit Quel bonheur, ce prĂ©sident ! Je ne sais pas comment il fait, il parle arabe. Et moi je deviens un peu amoureuse quand mĂȘme. On se rapproche. Et puis, heureusement, je me rĂ©veille... RĂȘve de Yann D., 62 ans, Ponthierry 77, dĂ©cembre 2011Je rĂȘve que je reçois une lettre du prĂ©sident de la rĂ©publique, qui me demande de bien vouloir le rencontrer dans son palais de l'ElysĂ©e. Je me demande bien pourquoi, je ne suis qu'un poĂšte presque anonyme. J'arrive Ă l'ElysĂ©e, je rencontre le prĂ©sident. Il adopte de suite le "tu" "Mon cher Yann, je t'ai fait venir pour te faire une proposition je t'offre le secrĂ©tariat de la poĂ©sie rattachĂ© au ministĂšre de la culture. Qu'en penses-tu ?". Abasourdie, je reste sans voix. Il insiste "il me faut une rĂ©ponse rapide !" Sur ces entrefaites, son Ă©pouse entre brusquement dans le bureau sans frapper, tout en chantant "Quand je pense Ă Fernande, je bandeâŠ" Et c'est lĂ que je me rĂ©veille. Sur le blog » ce rĂȘve de Bellelurette Ă©ditĂ© le Samedi 26 janvier 2008 J'ai rĂȘvĂ© de notre prĂ©sident. Je ne sais pas si c'est Ă cause du fait que je dois changer de literie... et ma literie n'a pas de ressorts ! Toujours est-il que j'Ă©tais dans une grande salle faite pour accueillir des gens, pour je ne sais quelle cĂ©rĂ©monie et il y avait une espĂšce de canapĂ© bas, mais alors, inconfortable au possible. Bien que recouvert avec un beau tissu en lin, on voyait bien qu'il y avait de vieux ressorts qui voulaient se faire la malle ! Alors je jugeais que cela ne pouvait plus continuer. Et passe par lĂ notre prĂ©sident, accompagnĂ© par une personne que je n'ai pas reconnue, mais une sorte de porte-parole. Je l'interpelle et lui demande de bien vouloir s'asseoir sur ce canapĂ©. Il pose son cĂ©ans dessus et soudain, bling, il est dĂ©portĂ© en arriĂšre et se cogne la tĂȘte contre le mur ! Il prend ses genoux dans ses mains et c'est reparti de plus belle ! Bling et rebling ! Un mot m'est venu alors en tĂȘte "Culbutos" ! Vous savez, ce genre de petit personnage que si on le pousse, il revient toujours Ă sa place premiĂšre. "Alors Monsieur le prĂ©sident, vous voyez bien que ce canapĂ© est totalement inconfortable " AprĂšs, c'est assez confus, surtout que j'ai fait ce rĂȘve il y a quelques jours. Toujours est-il que j'ai rĂ©ussi Ă lui faire voter un budget pour changer ce canapĂ© ! Yeeeeeeeees ! Et je sais que cela Ă voir avec ma literie que je dois changer puisque Fred a cassĂ© mon lit, mais je n'arrive pas Ă me dĂ©cider sur ce que je dois acheter ! Sur le â alifarka, le 23-11-2010 poste ce rĂ©cit de rĂȘve Cette nuit, j'ai rĂȘvĂ© du prĂ©sident de la rĂ©publique. Chacun arrive de son cĂŽtĂ© vers une place centrale oĂč il n'y a personne, en plein jour. Je lui serre la main, une poignĂ©e de main franche. Ces derniers jours, je fais attention au travail Ă mes poignĂ©es de main, puisque mon chef qui vient de m'embaucher dans mon nouveau travail me recommande, en bon consultant, des poignĂ©es de main franches. Il me disait aussi un bon consultant, c'est d'abord quelqu'un qui rassure. Mais je m'Ă©gare, revenons au rĂȘve. AprĂšs la poignĂ©e de main, je lui fais des Ă©loges de courtisan sur sa capacitĂ© d'action, et me permets de critiquer sa mĂ©thode. Tout cela est fait avec beaucoup de prĂ©cautions oratoires, alors que dans ma tĂȘte, je me disais "mon Dieu, t'es en train de te travestir ! Qu'est-ce que c'est que ce comportement de lĂšche-bottes auquel tu t'adonnes ?" Puis il me coupe, au moment oĂč j'arrive aux critiques, j'ai bien compris qu'il Ă©tait hyper susceptible. Puis il a continuĂ© sa route, et je suis restĂ© au milieu de la place. Une autre sĂ©rie de rĂȘve tĂ©moigne de sentiment de crainte envers le prĂ©sident, sentiment firtement teintĂ© par celui dâĂȘtre physiquement menacĂ© et/ou profondĂ©ment humiliĂ©. RĂȘve de Violaine E, une jeune femme de 24 ans, originaire de Beyne 78, octobre suis dans une grande piĂšce, un salon dâexposition, jâattends, je suis hĂŽtesse. Dâun coup, un groupe sâapproche et je me rends compte quâau milieu il y a le prĂ©sident de la RĂ©publique. Je suis collĂ©e au mur, le prĂ©sident me parle, mais je ne me rappelle pas ce quâil me dit. Je vois juste quâil veut me serrer la main et moi je ne veux pas. Je lui dis non, mais le prĂ©sident mâordonne de lui serrer la main. Je suis obligĂ©e de le faire. Câest horrible pour moi, donc je me mets Ă pleurer et, Ă ce moment-lĂ , mon ex apparaĂźt juste derriĂšre le prĂ©sident, parce quâil est plus grand que lui, et il se moque de moi parce quâil voit que je suis obligĂ©e de lui serrer la main et que je pleure. Câest lĂ , je me suis rĂ©veillĂ©e⊠RĂȘve de Charlotte D., 30 ans, Aix-en-Provence 13, janvier 2012Je rĂȘve qu'on m'annonce que jâobtiens un nouvel emploi, je suis ravie et je dĂ©cide donc d'aller faire des courses dans une grande surface. Il y a beaucoup de monde. Je prends une tomme d'emmental et un livre. Au moment de passer en caisse, je ne sais pourquoi, je dĂ©cide de ne pas attendre mon tour, et de partir sans payer. Evidemment je me fais attraper par des vigiles trĂšs mĂ©content et lĂ , surprise, arrive le prĂ©sident de la rĂ©publique accompagnĂ© de son premier ministre. Ils discutent entre eux et aprĂšs rĂ©flexion, ils dĂ©cident de faire de moi un exemple. Ils m'imposent de circuler dans le supermarchĂ© devant tout le monde avec une pancarte autour du cou sur laquelle est Ă©crit "J'ai volĂ© du fromage et un livre." RĂȘve de Jeanne C., 16 ans, Campigny 27, janvier 2012Je rĂȘve que je suis dans une salle d'expositions de photographies avec une amie du lycĂ©e, y a des couloirs Ă©troits, ça va dans tous les sens, ça ressemble plutĂŽt Ă un labyrinthe. On avance, on regarde, et lĂ , on s'arrĂȘte devant un portrait. Celui du prĂ©sident de la rĂ©publique. Il nous regarde. Il a un regard trĂšs insistant. Il nous fixe fort. Et lĂ , il sort de la photo. Mon amie elle lui tend les bras, et lui il l'embrasse. Mais, il l'embrasse sur la bouche. Moi je prends la fuite et lĂ je me fais pourchassĂ©e par toutes les personnes sorties des photos. Et je me souviens ensuite que j'ouvre une page de journal avec un gros titre, le prĂ©sident de la rĂ©publique demande en mariage une belle brune et lĂ je me de Sonia A., 19 ans, Etampes 91, octobre 2011Je rĂȘve que je suis dans une ville, que je travaille Ă la chaine avec mes outils, et d'un coup surgit le prĂ©sident de la rĂ©publique. Et lĂ , c'est comme dans un jeu vidĂ©o, un peu comme Mario Bros. Une course poursuite s'engage alors dans l'usine. Le prĂ©sident rĂ©cupĂšre les piĂšces et nous pourchasse en poussant des slogans politiques. Et lĂ , il tombe dans un immense baril de gĂ©latine rose oĂč est inscrit "game over". Et lĂ je me rĂ©veille. RĂȘve de RaphaĂ«l T., 22 ans, Paris, janvier 2012Je rĂȘve que je suis dans une jungle prĂšs d'une riviĂšre avec mon copain. Il part chercher du gros gibier et pendant ce temps je reste tout seul dans des ruines industrielles envahies par la vĂ©gĂ©tation. Pendant ce temps je tire sur des ptĂ©rodactyles roses qui passent dans le ciel pour participer Ă la chasse. Les cadavres s'entassent au milieu des ruines. Je dĂ©cide d'utiliser ces cadavres pour tendre un piĂšge Ă de grands animaux qui ressemblent Ă des buffles rouges, quand ils s'approchent, je leur tire dessus. Ils ont une conscience et ils me reprochent ma fourberie. Je culpabilise et Ă ce moment lĂ des humains dĂ©filent devant le tas de viande et me font des reproches. Et c'est alors que le prĂ©sident de la rĂ©publique passe en courant et essaye d'uriner sur mon tas de viande en ricanant. Je lui tire dessus et il poursuit sa course. Et ensuite je m'enfuie Ă mon tour dans un dĂ©dale d'ascenseur et d'escaliers." Avec Sarkozy, la crainte peut prendre un caractĂšre global » RĂȘve de CĂ©cile U., 33 ans, Montreuil 93, janvier 2012Je rĂȘve qu'il y a un sommet international trĂšs important qui se dĂ©roule, et je suis dans la mĂȘme piĂšce que tous les chefs d'Etat. Il y a le prĂ©sident amĂ©ricain le prĂ©sident russe. Je ne sais pas pourquoi je suis lĂ . C'est un moment trĂšs tendu. Ils discutent tous en anglais. Je suis en train de parler de nĂ©gociation pour la paix dans le monde. Soudain, il y a le prĂ©sident français qui rentre, il parle trĂšs fort, il parait trĂšs sĂ»r de lui, mais je m'aperçois qu'il parle trĂšs mal anglais. Les autres ne le comprennent pas. Alors, j'essaye de me proposer pour traduire, et ça ne marche pas du tout. Ils comprennent de travers, et ils commencent Ă mal le prendre. La tension monte. Et lĂ je me dis que les nĂ©gociations nâaboutiront jamais et que ça va ĂȘtre la troisiĂšme guerre mondiale. Il est trĂšs tard et je m'en autre sĂ©rie de rĂȘves a une tonalitĂ© haineuseRĂȘve de ChloĂ© B., 27 ans, Cucuron, mai 2007Je rĂȘve que je suis dans la rue, y'a une voiture noire un peu banalisĂ©e qui arrive, ça me parait louche, je vois qu'il y a la fenĂȘtre qui se baisse un petit peu, et je vois le prĂ©sident de la rĂ©publique qui me regarde avec l'air un peu mauvais alors du coup alors je m'approche et lĂ il me sort un pistolet et il tire... C'est comme un pistolet de farce et attrape ; les balles tombent mollement par terre. DeuxiĂšme image, je suis encore dans la rue, je revois cette mĂȘme voiture passer. Sauf que cette fois, je sais. Alors j'y vais un peu Ă©nervĂ©e avec mes clĂ©s coincĂ©es dans le poing, et je lui plante mes clĂ©s dans la tĂȘte et je le tue. Et Ă ce moment lĂ je me d'Elsa M., 29 ans, Bagnolet 93, aoĂ»t 2009Mon rĂȘve se passe dans une citĂ© dans le 93, y'a des grandes tours grises qui encerclent une piscine qui a Ă©tĂ© installĂ©e pour que se dĂ©roule les combats de boxe. Il pleut mais il y a quand mĂȘme beaucoup de monde qui est venu, des gens de la citĂ©, des cailleras. Aujourd'hui c'est un combat entre l'ancien prĂ©sident de la rĂ©publique et le nouveau prĂ©sident de la rĂ©publique. L'ancien PrĂ©sident porte un short de satin rouge avec un trench ouvert et le nouveau PrĂ©sident arrive avec son petit costard de ville. Pendant le match le nouveau prĂ©sident est super nerveux, super mĂ©chant, rapide, incisif. L'ancien prĂ©sident, qui est beaucoup plus tranquille, a beaucoup plus d'aisance dans les gestes qui va le dominer pendant tout le match. Le nouveau prĂ©sident se fait mettre KO et lĂ je me rĂ©veille. RĂȘve de Juliette L., 35 ans, Marseille 13, juin 2007Je rĂȘve que c'est l'hiver, il fait froid. Je suis avec une bande d'amis et avec le prĂ©sident de la rĂ©publique... C'est une de mes connaissances. Il porte un trĂšs grand manteau, trĂšs lourd, il a de grosses Ă©paulettes, alors ça fait une sorte de rectangle noir. Il a l'air sĂ»r de son bon droit, il est trĂšs content d'ĂȘtre lĂ , visiblement. Moi, je lui parle et il ne rĂ©agit pas du tout. Normalement si on Ă©tait deux ĂȘtres humains Ă Ă©galitĂ© on pourrait devoir Ă©changer, mais lĂ je parle et rien ne se passe. Il continue Ă ĂȘtre content d'ĂȘtre lĂ , content de lui. Et moi je continue Ă penser qu'il ne devrait pas ĂȘtre lĂ . Il profite qu'il a du pouvoir avec ses grosses Ă©paulettes noires et d'un coup je lui arrache son manteau et je le frappe, je le frappe, je le frappe... jusqu'Ă ce que je me rĂ©veille. RĂȘve de JĂ©rĂ©my C., 26 ans, Auch 32, juillet 2011Je rĂȘve que je suis invitĂ© Ă une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e oĂč le PrĂ©sident est prĂ©sent pour dialoguer avec les français. En fait je suis le seul Ă dialoguer avec le prĂ©sident qui se trouve de l'autre cĂŽtĂ© d'une immense table. La parole est Ă moi, j'ai bien les chocottes et je ne contrĂŽle absolument pas ce que je dis. Je lui cris "On en a plein le cul, vous comprenez, on en a plein le cul". C'est tout ce que je peux dire. Le prĂ©sident ne bouge pas, il reste Ă l'Ă©coute, il est trĂšs poli. Et je me rends compte que le public, il me soutien et qu'il cri la mĂȘme chose au prĂ©sident "on en a plein le cul ! On en a plein le cul !" L'Ă©mission est diffusĂ©e Ă une heure de grande Ă©coute, je fais la Une des journaux et ils titrent "Il a raison, on en a plein le cul !" Et tout le monde descend dans la rue et cri "on en a plein le cul !" En fait tout le monde est d'accord. Et lĂ je me rends compte que je suis devenu le dĂ©clencheur d'un soulĂšvement qui me dĂ©passe complĂštement. Je me sens un peu mal Ă l'aise d'avoir créé tout ce bazar. Je me rĂ©veille avec cette phrase lĂ qui rĂ©sonne dans ma certains rĂȘves, les sentiments haineux prennent une tonalitĂ© ironique, mĂ©prisante, mettant en scĂšne un prĂ©sident de CĂ©cile, 33 ans, Paris, une nuit de dĂ©cembre rĂȘvĂ© que j'Ă©tais en train de courir Ă cĂŽtĂ© d'une grande femme blonde. Et lĂ , d'un coup, la fille se transforme en prĂ©sident de la RĂ©publique. Mais, en fait, il n'Ă©tait plus prĂ©sident. Donc on va au cafĂ©. On s'installe dans une salle bondĂ©e. Et, moi, j'hallucine parce que personne ne le reconnaĂźt. Je suis assise en face d'un mec que je dĂ©teste, mais en fait il est tout malheureux, tout triste. Parce qu'il est amoureux de la grande blonde. Je suis touchĂ©e parce que d'un coup, cet espĂšce de monstre devient humain. Il dit que ne plus ĂȘtre prĂ©sident, ça fait tout vide. Il est tellement sympathique que je fais une blague il aurait pu faire une loi pour rester au pouvoir. Et il rigole. RĂȘve de Bruno G., 56 ans, Perigueux 24, juillet 2011Je rĂȘve que je rencontre le prĂ©sident de la rĂ©publique dans les rues de PĂ©rigueux. Il m'invite Ă monter dans une petite voiture pour aller visiter une prison. Il s'installe entre le chauffeur et moi, ce qui l'oblige Ă se lever dĂšs que le chauffeur veut passer les vitesses. Il reste trĂšs digne en faisant mine de ne pas me voir rigoler sous mon manteau. Nous arrivons devant une prison oĂč il y a beaucoup d'animation. Les gens vont et vienne et je vois qu'on dresse des tables. Je m'Ă©tonne de ne plus voir le prĂ©sident. On me dit qu'il est en train de faire sa visite. Je demande aux gardiens "pourquoi ces tables ?". Ils me disent que nous allons bientĂŽt fĂȘter l'incarcĂ©ration du prĂ©sident et des gens me fĂ©licite de l'avoir accompagnĂ© jusque lĂ . Le crĂ©puscule tombe, le banquet commence, ambiance rouge-saucisson-merguez et quand les flonflons se font entendre, tout le monde est sĂ»r qu'il ne sortira pas et tout le monde danse jusqu'Ă la nuit. Je me demande pourquoi je ne l'ai pas suivi, mais on me dit qu'il valait mieux sous peine d'y rester avec lui. RĂȘve de Philippe R., 56 ans, Bois Guillaume 76, octobre 2011Dans ce rĂȘve je suis Ă la campagne. Une troupe de personne se trouve lĂ , quinze-vingt personnes se trouvent lĂ et je mâapproche, et je m'aperçois qu'ils Ă©coutent le prĂ©sident de la rĂ©publique. Le prĂ©sident parle beaucoup, je ne me souviens pas de ce qu'il dit parce que je suis plus attentif Ă le regarder qu'Ă l'Ă©couter et je suis fascinĂ© par son cĂŽtĂ© hĂąbleur et actif. Tout doucement le groupe se dĂ©place dans le chemin qui devient trĂšs en pente et le prĂ©sident se met Ă tomber par terre et dans l'herbe un peu boueuse, il se tortille. Je le vois Ă prendre plaisir Ă se frotter sur le sol, et il se relĂšve et il montre qu'il a le dos mouillĂ© mais son vĂȘtement n'est pas du tout abĂźmĂ©. Ce devait ĂȘtre pour faire la promotion dâun textile bien rĂ©sistant, une sorte de textile made in France de super qualitĂ©. C'est lĂ que le rĂȘve s'arrĂȘte. Dans certains rĂȘves les sentiments haineux sont contrebalancĂ©s par des sentiments de culpabilitĂ© ou de craintes qui peuvent pousser le rĂȘveur Ă prendre le parti du de RenĂ©e 65 ans, Lyon 69, janvier 2012Je rĂȘve que je suis dans un quartier chic, soudain apparait le prĂ©sident de la rĂ©publique, en personne. Il s'approche de moi pour me parler. Et tout Ă coup, de derriĂšre les voitures, surgit trois hommes, bien proprets, bien mis qui lui tombent dessus. Et pendant qu'il se dĂ©bat, deux le maĂźtrisent l'autre lui cogne dessus avec ses poing, comme avec un marteau. Et lĂ je n'y comprends rien. Pendant cinq ans j'ai rĂȘvĂ© de la chute de notre prĂ©sident, mais lĂ je ne sais pas ce qui me prend, je me jette dans les jambes de son agresseur, je le mords, je suis dĂ©chaĂźnĂ©e, je suis Jeanne d'Arc, je fais du kung-fu... VoilĂ , je le dĂ©fends, je ne veux pas qu'on touche au prĂ©sident. Sur le site on trouve aussi ce rĂȘve intitulĂ© L'assassinat manquĂ© de Sarkozy » postĂ© par Loni 31 ans le 3 dĂ©cembre suis avec un groupe d'amis et Marja. Nous entrons par effraction dans un appartement, et forçons son propriĂ©taire Ă garder le silence. Nous nous installons dans son salon, et je me rends compte qu'Audie et Carita sont avec nous ! J'essaye de me cacher je ne veux pas qu'Audie ne me reconnaisse, mais il semblerait que j'aie suffisamment changĂ© elle ne me remarque mĂȘme pas. Une fois que nous nous sommes installĂ©s, mes camarades m'exposent leur plan placĂ© sur le balcon, je dois utiliser un fusil de sniper pour abattre Nicolas Sarkozy lorsqu'il passera avec son cortĂšge sur la route bordant la mer12 que nous voyons depuis l'appartement. Je refuse de faire une telle chose j'ai beau ne pas porter le prĂ©sident dans mon coeur, je me refuse Ă faire un tel acte ! Mes camarades me demandent alors de viser Ă cĂŽtĂ© et de tuer son chien, ce que je refuse Ă©galement. Je leur dis Ă©galement que la police essaiera sĂ»rement de surveiller les appartements sur le chemin du cortĂšge, et que nous risquons gros. Mes angoisses se confirment, et des policiers cagoulĂ©s font irruption dans l'appartement. Alors que nous sommes convaincus d'ĂȘtre finis, c'est le propriĂ©taire de l'appartement qui, Ă notre grande surprise, vient Ă notre secours en faisant croire aux policiers que nous sommes ses invitĂ©s. Il fait mĂȘme semblant de nous engueuler en nous disant qu'on Ă©tait rentrĂ©s bien trop tard la veille au soir sans le prĂ©venir. RĂȘve de StĂ©phanie L., 34 ans, Marseille 13, mars 2008Je rĂȘve que je suis dans un grand restaurant trĂšs luxueux, avec plein d'amis. Tout le monde parle fort, tout le monde discute du gouverne, de faire la rĂ©volution, en fait. A cĂŽtĂ© de la table il y a un serveur trĂšs trĂšs bien habillĂ©, tirĂ© Ă quatre Ă©pingles, bien droit comme un i et je me rends compte en fait que câest le prĂ©sident de la RĂ©publique. On est tous vraiment trĂšs enflammĂ©s. Je suis la seule Ă avoir captĂ© que c'est le prĂ©sident qui fait le service et je dĂ©cide de calmer leurs ardeurs rĂ©volutionnaires "ça sert Ă rien de se rebeller, de toute façon la rĂ©volution, c'est pas pour demain, on arrivera Ă rien..." Et je surveille du coin de l'Ćil pour voir si le prĂ©sident entend bien ce que je suis en train de dire Ă mes amis. Tout le monde se calme et je rends compte que le prĂ©sident Ă entendu mon discours et je suis trĂšs trĂšs fiĂšre. En guise de conclusion Sur le forum » NBA95 Ă postĂ© ce rĂ©cit de rĂȘve le 27 mars 2012 Dans mon rĂȘve j'Ă©tais dans ma chambre, j'ai allumĂ© mon ordi, j'ai allumĂ© internet explorer et lĂ que vois-je suis le site de Nicolas Sarkozy réélu prĂ©sident de la rĂ©publique RĂȘve dĂ©bile ou PrĂ©monition ? Les articles les plus lus Journal â Les affaires financiĂšres de La France insoumise RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es Ă la Une de Mediapart Journal â Gauches Gouverner autrement » lâoffensive de Jean-Luc MĂ©lenchon En conclusion de lâuniversitĂ© dâĂ©tĂ© de La France insoumise, lâancien candidat Ă la prĂ©sidentielle a livrĂ© un discours Ă©cologiste sur une base de rupture, condition de lâunion selon lui. Je nâai cessĂ© de croire que nous aurons bientĂŽt Ă gouverner ce pays », affirme-t-il. Journal â Ăcologie Le leader français du jet privĂ© brĂ»le la planĂšte en toute impunitĂ© Mediapart rĂ©vĂšle comment VallJet, premiĂšre compagnie française dâaviation dâaffaires, nâa pas compensĂ© financiĂšrement ses Ă©normes Ă©missions de gaz Ă effet de serre. BĂ©nĂ©ficiaire dâimportantes aides publiques, elle se prĂ©parerait de plus Ă contourner la future rĂ©forme europĂ©enne sur le carbone. Journal â Diplomatie ProlifĂ©ration nuclĂ©aire la Russie met lâONU en Ă©chec La 10e confĂ©rence dâexamen du TraitĂ© sur la non-prolifĂ©ration des armes nuclĂ©aires sâest achevĂ©e sur un Ă©chec. La Russie a bloquĂ© lâadoption du texte final, sur fond de tensions autour de la centrale de Zaporijia en Ukraine. Le comportement des autres Ătats dotĂ©s dâun arsenal nuclĂ©aire nâest cependant pas exemplaire. Journal â Politique Sexe, chantage et vidĂ©o lâodieux complot Lâentourage du maire Les RĂ©publicains de Saint-Ătienne, GaĂ«l Perdriau, a piĂ©gĂ© son premier adjoint centriste Gilles Artigues, ancien dĂ©putĂ©, en le filmant Ă son insu avec un homme lors dâune soirĂ©e intime, Ă lâhiver 2014, Ă Paris. La vidĂ©o est depuis utilisĂ©e pour le faire chanter, selon une enquĂȘte de Mediapart, qui rĂ©vĂšle les coulisses de cette opĂ©ration. La sĂ©lection du Club Billet de blog Abondance et insouciance la perspective Jet-ski Nous vivons la fin de ce qui pouvait apparaĂźtre comme une abondance ⊠et la fin, pour qui en avait, dâune certaine forme dâinsouciance ». Emmanuel Macron, dĂ©claration en prĂ©ambule du Conseil des ministres du 24 aoĂ»t 2022. Billet de blog La libertĂ© au temps du capital des individus et des Ă©coles La LibertĂ© est un concept sacralisĂ©, ce qui n'empĂȘche nullement son instrumentalisation au service des dominations qu'engendre le systĂšme capitaliste. Quand au nom d'une LibertĂ© gĂ©nĂ©rique on restreint la libertĂ© rĂ©elle de la majoritĂ© de la population, il est nĂ©cessaire de s'interroger sur ses usages et ses contenus rĂ©els.
Ătresavec le prĂ©sident de la rĂ©publique et ses collabolateur Voir un ancien prĂ©sident de la rĂ©publique qui te parle RĂȘver entrain de parler au prĂ©sident de la rĂ©publique Saluer le president de la republique Ătre la maĂźtresse du prĂ©sident de la rĂ©publique dans le rĂȘve RĂȘver de recevoir de lâargent de la part du prĂ©sident de la rĂ©publique
Un Castrais est le fils d'un candidat Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Thibault Lassalle, 2e ligne du CO, se confie sur son pĂšre Jean Lassalle, qui brigue l'ElysĂ©e. Ă cause d'une saison pourrie» liĂ©e Ă une blessure, Thibault Lassalle, qui vient de se faire opĂ©rer et qui ne retrouvera pas les terrains avant cet Ă©tĂ©, n'a pas pu trop faire parler de lui sportivement depuis qu'il est arrivĂ© au Castres olympique aprĂšs avoir Ă©voluĂ© Ă Agen, Oyonnax et Toulon. Mais le 2e ligne castrais de 29 ans, originaire d'Oloron-Sainte-Marie, porte un nom dont on parle beaucoup depuis quelques semaines. Il est le fils de Jean Lassalle, le dĂ©putĂ© des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, qui fait partie des 11 candidats Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Et mĂȘme si Thibault cultive une certaine discrĂ©tion sur sa vie, il a acceptĂ© de nous recevoir chez lui Ă Castres pour Ă©voquer le parcours de son pĂšre, personnage haut en couleur, dont il est trĂšs proche. Comment vivez-vous la campagne Ă©lectorale de votre pĂšre ? Je suis trĂšs proche de mon pĂšre depuis toujours. Du coup, j'ai l'habitude de ses combats. Il en a eu d'autres par le passĂ© plus difficiles pour nous ses proches. Je suis ça de maniĂšre trĂšs sereine. Ce n'est pas toujours facile. Il y a beaucoup d'affect. Il faut savoir faire la part des choses, prendre du recul. Quand on tient Ă quelqu'un, c'est parfois difficile ce qu'on peut lire et entendre et ce qui peut ĂȘtre dit sur lui. Cela fait partie du jeu politique. Il faut rĂ©ussir Ă s'en dĂ©tacher. Mais cela fait trĂšs longtemps que je suis habituĂ© à ça, Ă ĂȘtre le fils de». Il y a des mots qui ne font pas plaisir. Mais dans l'autre sens, il y a beaucoup de chaleur et de sympathie. Je suis habituĂ©, je vis avec sans trop de problĂšmes. Justement votre pĂšre Ă une vraie cĂŽte de sympathie, notamment sur les rĂ©seaux sociaux, cela doit vous faire plaisir ? Je suis trĂšs peu sur les rĂ©seaux sociaux. Je n'aime pas trop çà . J'ai bien vu l'ampleur que cela prenait. J'essaye de rester assez loin de tout ça. Mais il est dans la vie politique comme il est depuis toujours avec nous. Il est restĂ© le mĂȘme. C'est peut-ĂȘtre ça qui peut surprendre les gens. Mais chez nous, dans les PyrĂ©nĂ©es, les gens le connaissent comme ça. Il est facilement abordable. Tout le monde veut lui parler. C'est mĂȘme parfois un peu pĂ©nible quand tu es petit ou que tu veux passer un moment en famille c'est jamais trop possible. Il a toujours Ă©tĂ© comme ça, ouvert aux autres, mĂȘme pour se faire engueuler il ne s'Ă©chappe pas. Vous avez toujours Ă©tĂ© baignĂ© par la politique. Cela vous intĂ©resse ? Mais il n'est pas que ça pour moi. Il a fait d'autres choses avant. MĂȘme s'il a Ă©tĂ© Ă©lu et réélu, dans sa tĂȘte ce n'est pas une profession, c'est un engagement Ă©norme auprĂšs des gens. Cela lui tient Ă cĆur le suffrage universel. C'est une grande fiertĂ© pour lui d'ĂȘtre reprĂ©sentant des Basques et des BĂ©arnais. Cela ne me donne pas envie Ă titre personnel mais cela m'a toujours plu de suivre ce qu'il faisait et la politique. Localement, chez nous, c'est trĂšs politisĂ©. Il y a toujours eu de grands dĂ©bats sur des sujets complexes, sur l'ours, sur le tunnel du Somport⊠Mon pĂšre Ă©tait en plein dedans. On est obligĂ© de s'y intĂ©resser. Vous l'aidez dans ses campagnes ? Il ne nous a jamais rien demandĂ©. Mais je l'ai fait lors de quelques campagnes. J'aime bien aller au contact des gens avec lui. Je le conduisais dans les mairies. J'aime discuter avec les gens. Chez nous, les gens adorent le rugby donc de me voir avec lui cela permettait aussi de discuter d'autres choses. Je suis trĂšs attachĂ© aux problĂ©matiques de chez moi comme la ruralitĂ©. Cela m'intĂ©resse beaucoup. Vous le suivez lors de ses passages tĂ©lĂ© et radio ? Oui. Je suis assez critique avec lui. J'ai du mal Ă le juger comme quelqu'un de lambda. Mais il aime bien m'appeler pour avoir mon avis et Ă©changer. On s'appelle assez souvent. Mais je connais son discours et ses convictions, donc je n'ai pas besoin de tout regarder. Vous l'avez regardĂ© lors du grand dĂ©bat avec tous les candidats ? Oui et j'Ă©tais trĂšs stressĂ© pour lui. Je savais qu'il resterait Ă sa place. Qu'il ne serait pas agressif vis-Ă -vis des autres candidats. Il parle quand il doit parler et laisse s'exprimer les autres idĂ©es. Cela reste mon jugement mais j'ai plutĂŽt apprĂ©ciĂ© sa prestation par rapport Ă d'autres fois oĂč j'ai pu moins apprĂ©cier. Avec vos coĂ©quipiers au CO, vous discutez de la campagne de votre pĂšre ? Je n'en parle jamais si on ne m'en parle pas. J'ai toujours adoptĂ© cette ligne de conduite. Que cela soit avec mes amis Ă Oloron et tout au long de mon parcours jusqu'Ă Castres. Je n'ai pas besoin d'en parler. Je n'ai pas envie d'embĂȘter les gens avec çà . Je suis assez discret sur ma vie de famille. J'aime garder cette part de discrĂ©tion mĂȘme si ce n'est pas toujours facile rires. Mais c'est mon naturel. AprĂšs, j'en parle avec plaisir si on m'en parle. Et bien sĂ»r qu'au club, tout le monde m'en parle. ForcĂ©ment, certains s'y intĂ©ressent et regardent ce que fait mon pĂšre. On en parle mais cela reste toujours trĂšs chaleureux. Je sais que tous les gens que je cĂŽtoie ne votent pas pour lui. Vous n'ĂȘtes donc pas un porte-parole de votre pĂšre ? Je ne pourrais pas dire Ă quelqu'un de voter pour mon pĂšre. J'aurais trop peur de mettre les gens mal Ă l'aise. Il y a des gens dans ma famille qui y arrivent et essaye de convaincre. Moi, je ne veux pas donner le sentiment de forcer les gens. Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ imaginĂ© devenir le fils du PrĂ©sident de la RĂ©publique ? Cela ne fait pas du tout rĂȘver franchement. Je serais fier de lui. Je connais sa dĂ©termination sur plein de sujets. Il pourrait amener quelque chose de diffĂ©rent. Mais je suis comme les montagnards, j'aime bien la discrĂ©tion, les paillettes ne me font pas rĂȘver. Vous a-t-il demandĂ© votre avis avant de se lancer dans cette campagne ? Quand il avait fait sa grĂšve de la faim en 2006, le dĂ©putĂ© protestait contre la dĂ©localisation d'une entreprise de 140 salariĂ©s de sa circonscription et a fait une grĂšve de la faim de 5 semaines, on Ă©tait plus jeune, il y avait eu un Ă©change entre nous avec ma mĂšre et mes deux frĂšres et ma sĆur Thibault est l'aĂźnĂ© de la fratrie. Autant lĂ , je m'Ă©tais prĂ©parĂ© à ça. Je voyais bien les engagements qu'il prenait quand il est parti Ă la rencontre des Français en 2013, Jean Lassalle a fait huit mois de marche Ă travers la France. C'est venu assez vite Ă mon avis dans sa tĂȘte. Quand il nous parle de quelque chose c'est souvent qu'il a dĂ©jĂ pris la dĂ©cision. On a plutĂŽt parlĂ© de comment il allait s'y prendre pour avoir les 500 signatures de parrainage. Car c'est compliquĂ© quand tu n'as pas de parti. Vous pourriez vous lancer Ă votre tour en politique ? Je prĂ©fĂšre faire les choses par les actes plutĂŽt que par ce que je dis. Il ne faut jurer de rien, mais je ne pense pas m'engager politiquement. Pourtant je sais qu'en ce moment on dit que tous les politiques sont pourris. Ce n'est pas vrai. J'en cĂŽtoie. Ce sont des gens profondĂ©ment engagĂ©s. On peut ĂȘtre contre ce qu'ils proposent ou fans de certains. Mais c'est un engagement permanent. En tout cas, pour mon pĂšre cela a Ă©tĂ© toujours le cas. J'ai du mal avec ceux qui ternissent l'image de tous les autres en ne montrant pas l'exemple. Mais la plupart des dĂ©putĂ©s, des maires, surtout de petites communes, ils donnent le maximum pour leurs concitoyens avec peu de retours Ă part des ennuis. Je suis admiratif de çà . Vous suivez sa carriĂšre mais Ă l'inverse il suit la vĂŽtre ? On aime beaucoup le sport dans la famille. Et mon pĂšre est un amoureux inconditionnel du rugby. Il compare d'ailleurs toujours ses campagnes et ses engagements Ă un match. Il suit ma carriĂšre bien sĂ»r. Il est content je pense que je sois un joueur de rugby. Il aime bien venir voir quelques matchs. Quel est son club de cĆur ? Quand il Ă©tait jeune, Oloron Ă©tait en premiĂšre division. Alors il supportait ce club. Puis forcĂ©ment la Section paloise. Il a aussi adorĂ© quand j'Ă©tais Ă Oyonnax. Il ne voulait pas que j'en parte. J'imagine Ă cause de l'image du petit qui rĂ©siste au grand. Et maintenant forcĂ©ment, il suit Castres.- ĐáĐŸŐżĐŸĐ·ĐŸĐŒĐž ĐŸĐČŃĐ”áŃĐ»áĐ»
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