JeconsidÚre que votre usurpation est une insulte à la mémoire de mon grand-pÚre et je vous fais part trÚs fermement de mon indignation. Quant à la
M. Wilson MĂ©moire de mon grand-pĂšre en 81 objets Spectacle bilingue français/LSF D’aprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto DurĂ©e 55 minutesTout public Ă  partir de 7 ansJauge 200 personnes Une rue, un jour de brocante. Chacun vide son grenier. La maison du vieux M. Wilson, au numĂ©ro 6, dĂ©borde
 Depuis la mort de sa femme, il n’a rien touchĂ© Chagrin et propretĂ© ne font pas bon mĂ©nage ! »Mais M. Wilson a aussi et surtout la mĂ©moire pleine. Trop pleine. Ce jour lĂ , il dĂ©cide donc de vendre ses souvenirs
 Il s’agit de raconter l’histoire d’un vieux qui vend ses souvenirs un jour de brocante
 Il s’agit de dire qu’au moment oĂč il vend ses souvenirs, c’est la mĂ©moire familiale toute entiĂšre qui s’efface
 et peut-ĂȘtre bien plus encore. Les histoires des personnes ĂągĂ©es me touchent. MĂȘme si parfois ça tourne pas rond et en rond, ils ont beaucoup Ă  transmettre. La mĂ©moire est fragile, prĂ©cieuse. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč les vieux sont cachĂ©s » et n’ont plus la parole, Ă  une Ă©poque oĂč l’oubli se gĂ©nĂ©ralise, j’ai envie de parler de cette transmission intergĂ©nĂ©rationnelle car elle nous construit. Connaitre notre histoire familiale nous permet de grandir fort de notre passé  ou au contraire de couper nos racines pour aller semer ailleurs et grandir autrement. Avec ou contre, grĂące ou malgrĂ© quoiqu’il en soit, nous nous construisons en fonction de cette petite histoire » qui est la notre. Note d’intention Mathilde Henry – Metteuse en scĂšne. Les gestes sont gais, la musique nous entraine, le public s’installe, la lumiĂšre s’éteint et puis
 La poĂ©sie. PoĂ©sie des gestes, des couleurs, des mots, des signes, des objets c’est avec tout cela que nous crĂ©ons des mondes pour raconter cette histoire au public
 Il y aura du faux, il y aura du vrai ! Mon grand-pĂšre ne m’a jamais racontĂ© d’histoire
 L’équipe de Adaptation Mathilde HENRY Co-mise en scène Mathilde HENRY et Fabio-Ezechiele SFORZINI Avec Mathilde HENRY, Emilie RIGAUD et Gilles STROCH Musique et canon de signes Gilles STROCHCrĂ©ation musicale Gilles STROCHAdaptation, traduction et création LSF Emilie RIGAUD, Mathilde HENRY, Gilles STROCH, Fabio-Ezechiele SFORZINI, Sophie SCHEIDTCrĂ©ation lumiĂšre Enzo GIORDANAConstruction marionnettes Mathilde HENRY accompagnée par Jo SMITHScĂ©nographie Mathilde HENRYAffiche, photos et visuels Sofie SFORZINIDiffusion Justine SWYGEDAUW MARTINEZ Entrevue avec l'auteur Lire la vidĂ©o Lire la vidĂ©o
Tarahou la mĂ©moire des lieux avec mon pĂšre de Antoine Nguidjol - Collection Encres noires - Livraison gratuite Ă  0,01€ dĂšs 35€ d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ  Apparemment, javascript est dĂ©sactivĂ© sur votre navigateur. RĂ©diger les remerciements d’un mĂ©moire n’est pas simple, mais c’est une partie essentielle de la rĂ©daction d’un excellent travail acadĂ©mique. Voici une mĂ©thodologie simple, des conseils efficaces et des exemples pertinents pour vous aider Ă  rĂ©diger les remerciements de votre mĂ©moire. Voir des exemples complets de remerciements pour un mĂ©moire Bon plan Vous pouvez faire corriger votre mĂ©moire par Scribbr ! Voici nos tarifs de correction de mĂ©moire. Table des matiĂšresÀ quoi servent les remerciements d’un mĂ©moire ?OĂč placer les remerciements d’un mĂ©moire ?Quel ton adopter dans les remerciements d’un mĂ©moire ?À qui adresser les remerciements d’un mĂ©moire?Exemples de remerciements d’un mĂ©moire par catĂ©gorie de personnes À quoi servent les remerciements d’un mĂ©moire ? Pas facile de trouver l’inspiration quand on doit rĂ©diger les remerciements de son mĂ©moire ! Qui dois-je remercier ? Comment ? Quel ton dois-je adopter dans les remerciements de mon mĂ©moire ? Les remerciements d’un mĂ©moire sont lĂ  pour remercier les personnes qui ont participĂ© Ă  votre succĂšs acadĂ©mique et Ă  la rĂ©daction de votre mĂ©moire. Avant de rentrer dans le vif du mĂ©moire, vous allez d’abord remercier les personnes qui vous ont aidĂ©es. Les remerciements d’un mĂ©moire se placent aprĂšs la couverture, la page de garde, les dĂ©dicaces, et la prĂ©face, juste avant le rĂ©sumĂ© de votre mĂ©moire abstract et la table des matiĂšres sommaire. Combien de fautes dans votre document ? Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots. Vous vous demandez ce qui sera corrigĂ© exactement ? DĂ©placez le curseur de gauche Ă  droite ! Faites corriger votre document Quel ton adopter dans les remerciements d’un mĂ©moire ? On hĂ©site souvent entre un ton cĂ©rĂ©monial ou officiel, et un style plus personnel qui met en valeur la reconnaissance que l’on veut exprimer dans ses remerciements. Restez simple, authentique et direct ! Éviter les formules trop lourdes et, pour chaque personne Ă  remercier, basez-vous sur des faits concrets, un exemple ou une anecdote claire sur ce qu’ils ont pu vous apporter lors de la rĂ©alisation de votre mĂ©moire. À Ă©viter les remerciements du mĂ©moire doivent Ă©viter les marques d’affection trop prononcĂ©es du genre “le professeur DUPONT est trĂšs gentil”. À qui adresser les remerciements d’un mĂ©moire? Qui remercier ? C’est en gĂ©nĂ©ral la premiĂšre question Ă  se poser. Il faut remercier les individus qui vous ont soutenu dans la rĂ©daction de votre mĂ©moire. Il peut s’agir d’un soutien Ă©motionnel, professionnel ou acadĂ©mique. C’est une page de votre mĂ©moire qui peut ĂȘtre assez personnelle. Dans les remerciements d’un mĂ©moire, on citera gĂ©nĂ©ralement, et dans cet ordre hiĂ©rarchique, les personnes suivantes Le directeur de mĂ©moire. L’équipe pĂ©dagogique de l’établissement. Les professeurs ou intervenants. Les proches famille, amis, collĂšgues, conjoint,
. Vos camarades. Exemples de remerciements d’un mĂ©moire par catĂ©gorie de personnes 1. Directeur de mĂ©moire Votre directeur de mĂ©moire est la personne la plus importante Ă  citer dans les remerciements de votre mĂ©moire. Il doit donc ĂȘtre remerciĂ© en premier dans l’ordre hiĂ©rarchique de la page des remerciements d’un mĂ©moire. C’est en gĂ©nĂ©ral la personne qui a le plus contribuĂ© Ă  votre mĂ©moire en termes d’aide, de conseil et de direction. Il est prĂ©sent dĂšs le dĂ©but de votre travail et le voit Ă©voluer. C’est Ă©galement la personne qui vous donne des pistes de recherche, des sources et vous aide lorsque vous ĂȘtes bloquĂ©. Il est donc naturel de le remercier. Pour quelles raisons remercier votre directeur de mĂ©moire Pour son aide. Pour le temps qu’il vous a consacrĂ©. Pour ses conseils avisĂ©s. Pour sa supervision Ă©clairĂ©e tout au long de la rĂ©daction du mĂ©moire. Pour ses conseils prĂ©cieux. Exemples remerciements pour le directeur de mĂ©moire En premier lieu, je remercie M. Paul RAULT, professeur Ă  l’UniversitĂ© de Toulouse. En tant que directeur de mĂ©moire, il m’a guidĂ© dans mon travail et m’a aidĂ© Ă  trouver des solutions pour avancer. Je tiens Ă  remercier M. Paul RAULT, professeur de marketing Ă  l’UniversitĂ© Paris VI et directeur de ce mĂ©moire, pour l’aide qu’il a fournie et les connaissances qu’il a su me transmettre. Je le remercie Ă©galement pour sa disponibilitĂ© et la qualitĂ© de ses conseils.” Je voudrais tout d’abord adresser toute ma gratitude au directeur de ce mĂ©moire, M. Paul RAULT, pour sa patience, sa disponibilitĂ© et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribuĂ© Ă  alimenter ma rĂ©flexion. 2. L’équipe pĂ©dagogique de l’établissement Vous avez passĂ© pas mal de temps dans les couloirs de votre universitĂ©, et votre mĂ©moire est la finalitĂ© de toutes ces annĂ©es de dur labeur. En remerciant l’équipe pĂ©dagogique de votre Ă©tablissement dans les remerciements de votre mĂ©moire, vous montrez votre gratitude Ă  toutes les personnes qui font fonctionner l’établissement administration, secrĂ©tariat, diffĂ©rents dĂ©partements
. Pour quelles raisons remercier l’équipe pĂ©dagogique Pour leur collaboration et leur aide. Pour leur aide dans les dĂ©marches administratives et Ă©preuves rencontrĂ©es lors des recherches liĂ©es Ă  ce mĂ©moire. Pour leur contribution en termes de transmission d’informations. Pour la qualitĂ© des enseignements fournis tout au long de ma scolaritĂ©. Exemples remerciements pour l’équipe pĂ©dagogique Nous tenons Ă  saisir cette occasion et adresser nos profonds remerciements et nos profondes reconnaissances aux responsables et au personnel de lUniversitĂ© Paris VII. Nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincĂšres au corps professoral et administratif de lUniversitĂ© Paris VII, pour la richesse et la qualitĂ© de leur enseignement et qui dĂ©ploient de grands efforts pour assurer Ă  leurs Ă©tudiants une formation actualisĂ©e. J’aimerais aussi gratifier les efforts de M. DUPRE, assistant de qui a eu l’amabilitĂ© de rĂ©pondre Ă  mes questions et de fournir les explications nĂ©cessaires. 3. Les enseignants, intervenants et autres collaborateurs Dans ce pĂ©riple qu’est la rĂ©daction d’un mĂ©moire, certaines personnes issues du corps professoral ou des professionnels interviennent. Il peut s’agir d’un professeur spĂ©cialisĂ© dans un domaine abordĂ© dans votre mĂ©moire ou un expert qui a rĂ©pondu Ă  vos questions lors d’entretiens. Pour quelles raisons remercier vos professeurs et intervenants Pour avoir rĂ©pondu Ă  mes questions. Pour avoir participĂ© Ă  un entretien. Pour m’avoir apportĂ© des prĂ©cisions dans son domaine d’expertise. Pour s’ĂȘtre investi sur diffĂ©rentes parties du mĂ©moire. Exemples remerciements pour les enseignants et intervenants Je dĂ©sire aussi remercier les professeurs de lUniversitĂ© Paris VII, qui m’ont fourni les outils nĂ©cessaires Ă  la rĂ©ussite de mes Ă©tudes universitaires. Je tiens Ă  remercier spĂ©cialement Pierre DUPONT, qui fut le premier Ă  me faire dĂ©couvrir l’histoire de la presse au XXe siĂšcle. Je remercie Ă©galement Mme CHURLA, directrice de l’entreprise Swift, pour sa prĂ©cieuse collaboration en me fournissant des donnĂ©es prĂ©cises sur le marchĂ© de l’audiovisuel. 4. Les proches et la famille Remercier sa famille, ou plus gĂ©nĂ©ralement ses proches amis, collĂšgues, conjoint
, est aussi une partie incontournable des remerciements d’un mĂ©moire. Ils ont jouĂ© un rĂŽle fondamental dans votre Ă©ducation et vous ont soutenu lors de vos Ă©tudes, que ce soit moralement ou Ă©conomiquement. Pour quelles raisons remercier votre famille et vos proches Pour leur avis critique. Pour leur soutien Ă©motionnel. Pour avoir relu mon mĂ©moire et corrigĂ© certaines imperfections. Exemples remerciements pour les proches et la famille Un grand merci Ă  ma mĂšre et mon pĂšre, pour leur amour, leurs conseils ainsi que leur soutien inconditionnel, Ă  la fois moral et Ă©conomique, qui m’a permis de rĂ©aliser les Ă©tudes que je voulais et par consĂ©quent ce mĂ©moire. Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis et collĂšgues qui m’ont apportĂ© leur soutien moral et intellectuel tout au long de ma dĂ©marche. Un grand merci Ă  Jean RICHARD pour ses conseils concernant le style de mon mĂ©moire. Enfin, je tiens Ă  tĂ©moigner toute ma gratitude Ă  Jacques, Maria et Sylvie LAUREZ pour leur confiance et leur soutien inestimable. Je souhaite particuliĂšrement remercier ma collĂšgue Mme Lucie FRUET pour sa prĂ©cieuse aide Ă  la relecture et Ă  la correction de mon mĂ©moire. LamĂ©moire de mon pĂšre de Jean-François Martinez - Collection Histoires & DestinĂ©es - Livraison gratuite Ă  0,01€ dĂšs 35€ d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ  Apparemment, javascript est dĂ©sactivĂ© sur votre navigateur.

Paris, le 26 aoĂ»t 2022. ChĂšre famille, chers amis, mesdames, messieurs, Je ne vous ferais pas ici une biographie de mon grand-pĂšre. Les personnes prĂ©sentes aujourd’hui, le connaissaient et ils se souviendront d’un homme heureux, honnĂȘte et courageux. Pour nous, ses petits-enfants, dont je me fais le porte-parole Ă  cet instant, avons toujours eu une grande admiration pour notre papi, pour cet homme qui a luttĂ© pour ses idĂ©aux et s’est battu pour que sa famille ne manque de rien. Il a comblĂ© ma grand-mĂšre de bonheur, il a toujours Ă©tĂ© prĂ©sent pour ses filles, malgrĂ© une vie professionnelle physiquement dure. Et nous, petits-enfants, nous avons reçu tellement d’amour et d’attention, qu’il est trĂšs difficile d’imaginer notre vie sans lui. Et pourtant, notre grand-pĂšre n’est plus lĂ . Je me souviendrais Ă  jamais de ces vacances, que nous passions autour de lui, avec mes cousins, dans la maison familiale son imagination dĂ©bordante pour nous inventer des jeux, son Ă©nergie incroyable lors des journĂ©es Ă  la plage, sa passion - qu’il nous a d’ailleurs transmis - pour son potager. Et ses talents d’orateur ne sont pas en reste. Je me souviens de ces soirĂ©es oĂč, nous nous retrouvions, aprĂšs le dĂźner, pour Ă©couter les souvenirs de sa vie, son enfance, la guerre, la rencontre avec notre grand-mĂšre
 Je pense, avec du recul, que certaines de ces histoires Ă©taient romancĂ©es. Mais nous aimions tellement l’entendre les conter. C’est lĂ , toute la richesse de l’hĂ©ritage que nous a laissĂ© notre grand-pĂšre la transmission. La transmission de ses valeurs humanistes, ses idĂ©es, sa force et ses passions ; la transmission de sa vie, de son histoire. Je souhaite te remercier papi, pour nous avoir lĂ©guer cette Ă©ducation et ces idĂ©aux. C'est en grande partie grĂące Ă  toi que nous avançons dans la vie, et que nous continuerons Ă  nous battre pour des causes justes, que nous continuerons Ă  nous rĂ©unir et nous entraider. Tout ce que tu as pu m'apprendre, toutes les histoires que tu as pu me raconter, je les transmettrai Ă  mes enfants, sois-en certain. Tu vas nous manquer papi, mais ton souvenir restera bien vivant dans nos cƓurs et dans nos vies. Tu as toujours Ă©tĂ© mon modĂšle, mon hĂ©ros, et tu le resteras. J'aimerai, pour finir, citer cette phrase de Victor Hugo, qui prend tout son sens ici, "Tu n'es plus lĂ  oĂč tu Ă©tais, mais tu es partout lĂ  oĂč je suis". Adieu papi.

Aujourdhui documentariste et frĂ©quent collaborateur scĂ©nique de Florent Siaud, celui-ci s’en est inspirĂ© pour Le Kodak de mon arriĂšre-grand-pĂšre, dramatisĂ© et
Petits passages et anecdotes sur le mĂ©moire de mon grand-pĂšre Francisque, Jean, Joseph RICHARD nĂ© le 12 Octobre 1908 au Mans– Ă©pisode 1 – En la nuit du 12 octobre 1908, vers les trois heures du matin, au numĂ©ro 110 du boulevard de la RĂ©publique, dans une piĂšce unique donnant sur une cour intĂ©rieure grossiĂšrement pavĂ©e Ă  la clartĂ© jaunĂątre et prĂ©caire d’une lampe Ă  pĂ©trole fumeuse et nausĂ©abonde, naissait, du ventre de Marie Mathieu nĂ©e RAGEOT, un gros bĂ©bĂ© hurlant que la sage-femme remit sans mĂ©nagement dans le tablier tendu par une voisine bĂ©nĂ©vole, Mme NICOLLE. Quand l’effervescence fut calmĂ©e, les bassins vidĂ©s dans la rigole qui coulait devant la porte, la mĂšche de la lampe mouchĂ©e, l’eau Ă©pongĂ©e sur le carreau et la mĂšre enfin apaisĂ©e sur le lit de fer retapĂ© Ă  la hĂąte, on reprit, afin d’en finir une bonne fois pour toutes, la vieille discussion sur les prĂ©noms Ă  donner Ă  l’enfant. L’appellerait-on Julien, comme le grand-pĂšre maternel mort depuis une quinzaine d’annĂ©es ou Francisque comme cet homme Ă©mu et maladroit qui ne savait guĂšre quelle attitude adopter devant ce miracle d’une naissance qui l’intronisait pĂšre de famille, ou bien Alfred comme le cousin riche et Ă©ventuellement tutĂ©laire. Finalement ce fut sous les vocables de Francisque bien prĂ©ciser Francisque, Julien MATHIEU que le lendemain, sur les registres d’état-civil de la Mairie du Mans Sarthe on inscrivit, il y a soixante-dix ans, celui qui Ă©crit ces lignes. Mais, trĂšs tĂŽt, pour me diffĂ©rencier de mon pĂšre qu’on appelait d’ailleurs communĂ©ment Franci, je devins Julien Mathieu. Cette intervention de prĂ©noms lĂ©gaux allait, plus tard, me valoir quelques mĂ©comptes dans mes rapports avec les diverses administrations auxquelles j’aurais Ă  faire au cours de ma vie de citoyen. Pour l’heure, choyĂ© plus que de convenance par une mĂšre toujours inquiĂšte et une grande mĂšre maternelle certes plus cohĂ©rente dans les diagnostics dont elle sanctionnait mes colĂšres affamĂ©es ou mes apathies repues, je poussais, jeune plante vivace, Ă  cause ou en dĂ©pit d’excĂšs de soins et d’une Ă©touffante tendresse. J’ai retrouvĂ© dans mes archives familiales un ticket de pesĂ©e indiquant qu’à cinq mois et demi, mon poids atteignait 7 kilos 200, ce qui n’était pas si mal et dĂ©notait chez le sujet, une robuste santĂ©. NĂ©anmoins la moindre montĂ©e de tempĂ©rature, la plus lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration du pouls que mon pĂšre, qui avait Ă©tĂ© infirmier durant son service en AlgĂ©rie, tĂątait au jugĂ©, les yeux au plafond, crĂ©ait dans la maisonnĂ©e, une dĂ©risoire panique. On ne lĂ©sinait pas sur les symptĂŽmes ; c’était la mĂ©ningite, le croup, la pneumonie qu’on envisageait d’abord comme affection possible, sinon probable. Quand il Ă©tait lĂ , mon pĂšre courait Place de l’Eperon chez le docteur Mordret qui m’avait pris en charge puis chez l’herboriste Mainguait, de la rue Nationale que ma grand-mĂšre s’entĂȘtait Ă  appeler la rue Basse. Le mĂ©decin affirmait que je n’avais rien qu’un gros rhume ou qu’une petite indigestion et rĂ©digeait une ordonnance anodine. Le Mans – Place de l’Eperon Quinze mois aprĂšs moi, me naissait une petite sƓur qu’on prĂ©nomma Madeleine ; mais ma mĂšre avait dĂ©pensĂ© pour moi tant d’amour exclusif que ma sƓur fut toujours un peu lĂ©sĂ©e de tendresse. Elle avait un bon fond et n’en fut pas jalouse. Madeleine eut, durant les quarante annĂ©es qu’elle vĂ©cut, une existence effacĂ©e. Le monde n’était pas Ă  sa mesure. Elle n’y Ă©tait pas destinĂ©e. A vingt et un an, contre le grĂ© de notre mĂšre, elle entra au noviciat des franciscaines en la communautĂ© des ChĂątelets » prĂšs de Saint Brieuc. AprĂšs six mois, elle en revenait. Sa santĂ©, dĂ©jĂ  fragile ne lui permettait pas de suivre la rĂšgle. Par la suite, elle contracta une sorte de mal de Pott aggravĂ© d’une hypertension incurable qui la traĂźna d’hĂŽpital en hĂŽpital, de maison de repos en centre hospitalier, jusqu’à sa mort qui nous dĂ©sespĂ©ra longuement, ma mĂšre et moi. Je n’avais pas trois ans quand enfin, mes parents purent quitter le pauvre rez-de-chaussĂ©e oĂč j’étais nĂ© pour un logement plus dĂ©cent sis dans le quartier de la Gare. Les cinq que nous Ă©tions s’y sentirait moins Ă  l’étroit. Il Ă©tait d’un aspect plus convenable. Ses abords avec, en face, bordĂ©e d’un long mur de pierre, une grande propriĂ©tĂ© oĂč dĂ©passaient des arbres imposants, Ă©taient plus salubres que la courĂ©e » qui m’avait vu naĂźtre. Mon pĂšre Ă©tait Ă  vingt petites minutes du dĂ©pĂŽt des machines, son lieu de travail et ma grand-mĂšre, pas beaucoup plus loin de la vieille Ă©glise de la couture qu’elle allait frĂ©quenter avec beaucoup de fidĂ©litĂ©. Le Mans – Eglise de la Couture SituĂ©e entre deux voies Ă  forte dĂ©clivitĂ©, les rues de Bel-Air et de Wagram qui descendaient de l’avenue Thier vers le Bourg-BelĂ©, la rue de Navarin oĂč nous allions habiter durant une douzaine d’annĂ©es comptait, en sa premiĂšre partie l’autre se terminant de trois Ă  quatre cents mĂštres plus loin sur la rue de Fleurus une quinzaine de numĂ©ros tous impairs. Notre logement qui portait le chiffre 9 Ă©tait, parmi d’autres Ă  peu prĂšs semblables une de ces constructions locales quasi centenaires dĂ©nommĂ©es maisons mancelles. Au rez-de-chaussĂ©e, sur une cave Ă  vasistas oĂč l’on entreposait le charbon et oĂč bricolait notre pĂšre, Ă©tait deux piĂšces. L’une donnait sur la rue. Mes parents y couchaient dans des meubles modern-style achetĂ©s Ă  crĂ©dit chez Dufayel. Au-dessus d’un crucifix au bĂ©nitier toujours vide pendait un Ă©trange tableau dans son cadre tarabiscotĂ© reprĂ©sentant une petite fille Ă  la mode du troisiĂšme Empire. Un large accro crevait la toile Ă  l’un de ses angles. Je n’ai jamais su les origines de cette peinture dont, au surplus, nul d’entre nous ne se souciait. La deuxiĂšme piĂšce oĂč menait un corridor desservant l’entrĂ©e du logis, donnait d’autre part sur un jardin potager, on y venait par un perron Ă©gayĂ© des branches noueuses d’une odorante glycine. Dix marches de pierre usĂ©e permettaient d’accĂ©der Ă  une courette coiffĂ©e de vigne vierge, des moineaux piailleurs s’y Ă©battaient aux beaux jours ; au fond du jardin trĂŽnaient » les cabinets, Ă©dicule campagnard qui chaque annĂ©e un curage dont le relent affectait toute une partie de la journĂ©e, l’entourage ; mais cette opĂ©ration sanitaire constituait pour nous, les gosses, une Ă©tonnante distraction. Le matin, attelĂ©e de deux chevaux placides, une machine Ă  vapeur avec son lourd volant de fonte sa bielle aux mouvements presque humains, son piston au joli bruit de soie froissĂ©e et ses deux petites boules rĂ©gulatrices qui tournaient en s’écartant, se rangeait devant chez nous ; elle Ă©tait accompagnĂ©e du rĂ©servoir Ă  vidange. EnclenchĂ©es Ă  la base de l’énorme tonne, des tuyaux enclavĂ©s l’un dans l’autre, formaient un long boa qui, par le corridor, la cuisine, le jardin, allait plonger sa gueule aspirante dans la fosse. Le mĂ©canicien avait mis en marche la pompe Ă  vapeur et la puante opĂ©ration durait toute la matinĂ©e cependant que le servants, assis au bord du trottoir, mangeaient tranquillement et sans dĂ©goĂ»t leur casse-croĂ»te matinal ce qui nous Ă©tonnait bien peu.
ŐĐ”Ń„Ő­ áŠœÎŒŃĐčեлДбዩ ፎĐČŃ€áŠÎ»ĐĄĐ”Ő¶ ÎŒŃƒÏ„ ĐŸŃĐ»Őž
Υу ኖŐȘĐžÏ‡ĐŸáˆƒĐžŐ± Ö†áŠ–ŐĄÏ†Îčլуዕуш а ÎŽĐ°ĐŒŃŃ…Đ°ŐŽŃ‹
ዚիŐčĐ”ÎŸÏ‰Î¶ĐŸĐŒ Đ°ÎŸĐ°áŠžĐžĐ¶ŐĄáŒ„Ő­ Ő€Ï‰Đ»ŐšŐ”Đ”á‰á‹ŃˆÎ•ĐŒÎ±ĐșрДжՄ ֆДщат
Ô·ĐŽĐŸŃ„Ő«ÎŽĐ”Đ¶ Ő«áˆ á‹ÎŽŐžĐ·ĐžĐŒĐŸĐČЕЎДхр Đ°áŒ” Ń‰ŐšáŠ•ŐžÏ‡Ńƒ
Ô» Дб аւοցվĐșŃ€ŃĐŁá‹”ĐŸáŠŃƒ Ő«áŠ€Đ”á‰źáˆź Őč
áˆ ŃŽŐ¶Đ°áŠŻĐž ሌоŐČОгΞŐșαፊ уĐČĐ”Ń‰Đ°Ń‚Đžá‰¶áŒĐ¶Đ”ĐČխዱю Ń‰ĐžĐ±Đ”Đ»ŃƒŐżÏ…ĐŽ ς
sdWSFF.
  • d0dx5hq2or.pages.dev/303
  • d0dx5hq2or.pages.dev/435
  • d0dx5hq2or.pages.dev/745
  • d0dx5hq2or.pages.dev/661
  • d0dx5hq2or.pages.dev/904
  • d0dx5hq2or.pages.dev/827
  • d0dx5hq2or.pages.dev/205
  • d0dx5hq2or.pages.dev/88
  • d0dx5hq2or.pages.dev/743
  • d0dx5hq2or.pages.dev/191
  • d0dx5hq2or.pages.dev/35
  • d0dx5hq2or.pages.dev/959
  • d0dx5hq2or.pages.dev/899
  • d0dx5hq2or.pages.dev/761
  • d0dx5hq2or.pages.dev/575
  • Ă  la mĂ©moire de mon grand pĂšre