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De 1972 Ă 1984, Lino Ventura a vĂ©cu une grande histoire d'amour avec Yanou Collart. Ă l'occasion de la diffusion sur C8 dimanche 3 mai de Touchez pas au grisbi, Closer vous propose de re dĂ©couvrir celle qui a fait battre le cĆur de l' Ventura avait sa part d'ombre. MariĂ© Ă son amour de jeunesse, Odette Le Comte, et pĂšre de quatre enfants, le mythique acteur a longtemps menĂ© une double vie. Celui que les tĂ©lĂ©spectateurs pourront retrouver dans le non moins culte Touchez pas au grisbi dimanche 3 mai sur C8 a vĂ©cu une grande et belle histoire d'amour pendant plus de dix ans. L'Ă©lue de son cĆur ? Yanou Collart, une cĂ©lĂšbre attachĂ©e de presse du showbiz international des annĂ©es 1970 et 1980. Avec son mĂ©tier, elle a cĂŽtoyĂ© les plus grands, de Johnny Hallyday Ă Jeanne Moreau en passant par John Lennon et donc, Lino Ventura. MaĂźtresse de l'acteur, cette femme indĂ©pendante n'a jamais Ă©tĂ© malheureuse d'ĂȘtre la femme de l'ombre. "Le fait d'avoir vĂ©cu ce qu'il a fait subir Ă ma mĂšre, les coups, la violence, m'ont dĂ©cidĂ©e Ă partir et Ă vivre sans jamais dĂ©pendre d'un homme", confiait-elle Ă CinĂ© TĂ©lĂ© Revue Ă l'occasion de la publication de son c'est d'ailleurs dans ce livre que Yanou Collart a levĂ© le voile sur cette idylle longtemps restĂ©e secrĂšte. "J'ai Ă©tĂ© trĂšs rĂ©ticente Ă raconter mon histoire d'amour avec Lino tant que Madame Ventura Ă©tait de ce monde, expliquait-elle Ă nos confrĂšres. C'Ă©tait un homme comme les autres, sauf qu'il Ă©tait extraordinaire." Les deux se sont rencontrĂ©s en 1972. Un souvenir gravĂ© dans sa mĂ©moire. "Il m'avait envoyĂ©e balader alors que je lui demandais de poser pour une photo avec d'autres vedettes", confiait-elle Ă TĂ©lĂ© Star. Peu de temps aprĂšs, Yanou Collart et Lino Ventura se sont recroisĂ©s sur le tournage de Cosa Nostra Ă Rome. "Il s'Ă©tait adouci, se souvenait-elle. Ă son retour Ă Paris, notre histoire a commencĂ©. Il Ă©tait mariĂ© mais je n'ai pas hĂ©sitĂ© tant nos sentiments Ă©taient Ă©vidents." Par la suite, Lino Ventura a ouvert son cĆur Ă l'attachĂ©e de presse. "Il m'a expliquĂ© par la suite qu'il s'Ă©tait montrĂ© d'abord dĂ©sagrĂ©able parce qu'en me voyant, racontait-elle Ă CinĂ© TĂ©lĂ© Revue. Il avait Ă©prouvĂ© un vĂ©ritable coup de foudre, Ă©prouvant des sentiments qu'il ne connaissait pas."Yanou Collart "Je l'ai quittĂ©""Il m'a dit 'Je ne savais pas ce qu'Ă©tait aimer' Je me suis rendu compte que Lino Ă©tait en fait trĂšs timide", continuait celle qui a partagĂ© la vie de l'acteur, qui a refusĂ© d'embrasser ses partenaires Ă l'Ă©cran par pudeur et respect pour sa famille. Et cette idylle cachĂ©e ne l'Ă©tait pas pour l'Ă©pouse de Lino Ventura. "Je ne demandais rien Ă Lino. Je ne lui ai jamais demandĂ© de quitter sa femme, Ă©crivait Yanou Collart. Mais j'espĂ©rais que celle-ci accepte mon existence, comprenne que je n'Ă©tais pas une maĂźtresse entretenue - mon travail Ă©tait vital, aussi pour me protĂ©ger de cette situation. Je comprends que ce n'Ă©tait pas Ă©vident pour elle, mais je n'avais pas obligĂ© Lino Ă venir chez moi en le menaçant avec une mitraillette ! C'est lui qui est venu vers moi. Elle a Ă©tĂ© au courant trĂšs vite."AprĂšs dix annĂ©es d'amour passionnel, l'histoire d'amour entre les deux a pris fin. "En 1982, pour fĂȘter nos dix ans d'amours clandestines, nous avions projetĂ© un long voyage. Le jour du dĂ©part, il me tĂ©lĂ©phone et me dit qu'il ne part plus. LĂ , je l'ai quittĂ©", racontait-elle Ă TĂ©lĂ© Star. Pendant des annĂ©es, les ex-amants ne se sont plus vus. "Je ne l'ai recroisĂ© qu'une fois, dans une soirĂ©e, trois ans avant sa mort, se souvenait-elle auprĂšs de nos confrĂšres. Il voulait me parler, j'ai refusĂ©." Trente-trois ans aprĂšs sa mort, le souvenir de Lino Ventura n'a jamais quittĂ© l'esprit de Yanou Collart "Il me manque tous les jours. Je ne pourrai jamais l'oublier".
Pixabay RapportĂ© par des mĂ©decins normands dans le numĂ©ro de fĂ©vrier de la Revue de MĂ©decine Interne, ce cas clinique a tout dâune chronique de mĆurs. Le personnage principal est un homme dâorigine indochinoise ĂągĂ© de 66 ans. Il prend rĂ©guliĂšrement deux mĂ©dicaments contre la goutte, en lâoccurrence de la colchicine et de lâallopurinol. Il prĂ©sente dâautres pathologies, notamment une insuffisance rĂ©nale, une surditĂ©, un diabĂšte bien contrĂŽlĂ© par le seul rĂ©gime, une dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire liĂ©e Ă lâĂąge DMLA bilatĂ©rale sĂ©vĂšre, maladie ophtalmologique qui touche la zone centrale de la rĂ©tine. Le patient, qui a Ă©tĂ© ingĂ©nieur en gĂ©nie climatique, est mariĂ©. Il partage son temps entre sa femme et sa maĂźtresse, ne dĂ©daignant pas au passage le whisky et le tabac. Tout commence chez ce bon vivant par lâapparition de douleurs abdominales et de vomissements. Devant lâaggravation de son Ă©tat, sa maĂźtresse le conduit aux urgences de lâhĂŽpital Charles-Nicole Rouen. Ă lâadmission, il a une fiĂšvre Ă 38,5 °C et une tension artĂ©rielle basse. Les analyses sanguines montrent une baisse de lâhĂ©moglobine anĂ©mie, du nombre des globules blancs et des plaquettes. Les dosages sanguins indiquent une atteinte cardiaque inflammatoire myocardite. Le scanner abdominal montre une inflammation de la totalitĂ© du cĂŽlon avec atteinte de lâilĂ©on, partie terminale de lâintestin grĂȘle, associĂ©e Ă une accumulation de liquide dans lâabdomen pancolite avec ilĂ©ite et Ă©panchement pĂ©ritonĂ©al. Le patient reçoit un traitement antibiotique. Il est transfĂ©rĂ© deux jours plus tard dans le service de mĂ©decine interne puis rapidement en rĂ©animation pour surveillance. Il est confus, prĂ©sentant des idĂ©es mystiques et des hallucinations. Le scanner cĂ©rĂ©bral montre des calcifications intracĂ©rĂ©brales importantes. Les troubles neurologiques et les anomalies biologiques rĂ©gressent en totalitĂ© en deux semaines sous lâeffet dâun traitement purement symptomatique. Le malade quitte lâhĂŽpital trois semaines plus tard pour rejoindre le domicile de son Ă©pouse⊠avec quelques cheveux en moins. Il a en effet entre temps dĂ©veloppĂ© une alopĂ©cie. Le patient est sorti dâaffaire, tout au moins sur le plan mĂ©dical. Les mĂ©decins ont envisagĂ© toutes sortes dâhypothĂšses diagnostiques pour expliquer la survenue de cette sĂ©vĂšre pathologie digestive associĂ©e Ă une chute de pression artĂ©rielle et Ă des troubles de conscience. Les symptĂŽmes prĂ©sentĂ©s par ce malade et les donnĂ©es de lâimagerie mĂ©dicale permettent dâĂ©liminer une cause infectieuse, un calcul de la vĂ©sicule biliaire, une cause rĂ©nale ou une pathologie relevant dâemblĂ©e de la chirurgie. AlopĂ©cie Du fait des relations extra-conjugales, des antĂ©cĂ©dents de surditĂ© et dâatteinte cardiaque, comme de la prĂ©sence de calcifications dans des rĂ©gions de substance grise Ă lâintĂ©rieur de lâencĂ©phale noyaux gris centraux, les mĂ©decins Ă©voquent une syphilis secondaire, dâautant que cette maladie â classiquement dĂ©nommĂ©e la grande simulatrice » â peut ĂȘtre responsable dâune alopĂ©cie avec un aspect irrĂ©gulier, dit en clairiĂšre ». Une co-infection par le virus du sida est aussi possible. Elle pourrait expliquer la chute du nombre des globules blancs, des plaquettes et lâanĂ©mie. Mais les sĂ©rologies VIH et syphilitique sont nĂ©gatives. Ces hypothĂšses ne sont donc pas retenues. La prĂ©sence des calcifications intracĂ©rĂ©brales chez ce patient souffrant de surditĂ©, de diabĂšte et dâinsuffisance rĂ©nale chronique, oblige les mĂ©decins Ă envisager une autre possibilitĂ© que le patient soit atteint dâune maladie gĂ©nĂ©tique affectant le fonctionnement des mitochondries, organites impliquĂ©s dans la production de lâĂ©nergie nĂ©cessaire au fonctionnement des cellules. En effet, la pathologie digestive du patient pourrait avoir Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par un excĂšs dâacide lactique dans le sang, lui-mĂȘme provoquĂ© par la prise dâalcool whisky et lâeffort physique dĂ©ployĂ© lors des rapports sexuels intenses et rĂ©pĂ©tĂ©s avec sa maĂźtresse. LĂ encore, lâhypothĂšse dâune maladie gĂ©nĂ©tique ne tient pas la route. En effet, aucun autre cas nâest recensĂ© dans la famille du patient. Surtout, cette affection sâaccompagne dâun retard mental, incompatible avec le fait que ce patient ait Ă©tĂ© ingĂ©nieur. Reste Ă envisager une intoxication au plomb, au mercure, au fer, aux plantes, aux champignons. Mais aucun Ă©lĂ©ment ne corrobore ces pistes diagnostiques. Mais alors, quel est donc le diagnostic ? La rĂ©ponse rĂ©side dans le traitement suivi par le patient qui, rappelons-le, prend des mĂ©dicaments contre la goutte. Chez ce malade sous colchicine, la succession des troubles organiques observĂ©s durant son hospitalisation, de mĂȘme que la survenue tardive de troubles neurologiques, Ă©voque une intoxication aiguĂ« Ă la colchicine, pathologie par ailleurs favorisĂ©e par lâinsuffisance rĂ©nale dont souffre le patient dans la mesure oĂč ce mĂ©dicament est Ă©liminĂ© par les reins. Le dosage sanguin de la colchicine confirme le diagnostic concentration de 5,23 microgrammes/litre pour un seuil toxique de 5 microgrammes/litre. DĂšs lors, tout sâexplique. En cas de surdosage, la colchicine provoque dans un premier temps une atteinte intestinale avec vomissements et baisse de la tension artĂ©rielle puis, dans les 24 Ă 72 heures qui suivent, des troubles neurologiques avec dĂ©faillance de nombreux organes et risque de dĂ©cĂšs. Lorsque le malade survit, la phase de rĂ©cupĂ©ration court sur une dizaine de jours, pĂ©riode au terme de laquelle on peut observer une chute de cheveux alopĂ©cie transitoire. Pour le Dr Nicolas Girszyn et ses collĂšgues, le tableau clinique de leur patient correspond Ă la chronologie dâune intoxication aiguĂ« Ă la colchicine chez un homme qui se partageait entre ses deux domiciles et ses deux femmes ». HandicapĂ© par une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative de la rĂ©tine DMLA, il avait aussi lâhabitude dâavaler quelques verres de whisky, ce qui nâa sans doute pas amĂ©liorĂ© sa vision. Il sâest trompĂ© dans les doses de colchicine ingĂ©rĂ©es Ă son domicile et, une fois chez sa maĂźtresse, ne se souvenait pas avoir pris ce mĂ©dicament. Ne voulant pas appeler son Ă©pouse pour vĂ©rifier la posologie figurant sur lâordonnance alors quâil Ă©tait chez son amante, cet homme de faible corpulence a Ă©tĂ© en surdosage de colchicine pendant quelques jours, jusquâĂ dĂ©passer le seuil toxique de 0,5 mg par kg de poids corporel. Comme le font remarquer les auteurs dans leur article, ce cas clinique nâest pas sans rappeler une intoxication criminelle Ă la colchicine relatĂ©e, elle, dans la littĂ©rature romanesque. Jacques Teissier raconte dans Le cauchemar de Spinoza » lâempoisonnement dâun homme par sa maĂźtresse, avec la complicitĂ© de son Ă©pouse, par une dĂ©coction de colchicine versĂ©e dans son whisky. Mais ceci est une autre histoire. Marc Gozlan Suivez-moi sur Twitter Pour en savoir plus Girszyn N, Hellouin L, SauvĂȘtre G, Ngo S, LĂ©vesque H, Masseau A. Un homme, deux femmes un trio Ă en perdre les cheveux ! [Abdominal pain and vomiting in a 66-year-old man]. Rev Med Interne. 2016 Nov 21. Mestrallet S, Lebrun D, Zucchini L, Tales P, Benmerabet Y, Morel L, Dutel J, Galempoix JM, Penalba C, Boutboul D. Abdominal pain, vomiting, diarrhea in a 36-year-old man. Rev Med Interne. 2016 Oct 13. Colchicine Opocalcium 1 mg et Colchimax rappel des rĂšgles de bon usage pour limiter les risques de surdosages graves â Lettre aux professionnels de santĂ© ANSM, 25/07/2016. Posologie maximale Ă ne jamais dĂ©passer chez le patient sans facteur de risque de toxicitĂ© 3 mg soit 1 mg trois fois par jour. Intoxications sĂ©vĂšres par la colchicine dâaprĂšs les donnĂ©es issues des Centres antipoison et de toxicovigilance français janvier 2000 â juin 2011. Rapport fait Ă la demande de lâAfssaps saisine du 24/06/2011. Octobre 2014. Aghabiklooei A, Zamani N, Hassanian-Moghaddam H, Nasouhi S, Mashayekhian M. Acute colchicine overdose report of three cases. 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